fatigués de voler dans les plumes
avec pertes et fracas
maudits d'avoir jeté l'encre
comme le sang nourrit l'écrit
en maux noircis d'émoi!
Ici les robots s'tailladent les tuyaux!
Sa majesté O grand désarroi
assiégé par la gravité des enclumes
nouées autour des cous d'éclats
l'âme plantée dans la boule au ventre
qui tient en laisse le demi-occi
avec ce mal de chien aux abois!
Ici les robots s'tailladent les tuyaux!
A ceux que l'on montre du doigt
ces demeurants partout écument
en haillons d'apparat
qui aux vents s'échancrent
les Eldorados jadis promis
sous l'œil indifférent du 1er choix!
Ici les robots s'tailladent les tuyaux!
Sur fond glacé frappé d'effroi
des pages tournées unes à unes
du temps qui court trop d'lievres à la fois
"ma chérie j'vais lever l'ancre"
pour ma veine de courant en marge du large infini
ici j'me sents trop à l'étroit!
Ici les robots s'tailladent les tuyaux!
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