jeudi 25 septembre 2014

LES RÈGLES DE L'ART!

Le mal est souvent confondu
avec le bien que l'on recherche!
Les effractions n'enfantent t'elles
pas les règles de l'art?

C'est ton graal
autant que ta potence!
Ne suis-je pas que la marionnette 
de nombreuses forces?
De mes gestes improbables
n'ai-je pas donné vie au code?

Le futur ne sera jamais plus
ce qu'il a été!

Du piédestal tombent des nues
les écorchés qui s'y perchent!
Les perceptions se dévoilent t'elles
comme se lève une muse de bar?

Suis-je une poussière de temps
qui détruit le monde?

C'qu'on avale
chimie et fausses espérances!
Ne suis-je pas qu'une boule à facettes 
la coquille vide sous l'écorce?
Si possèdé par tant de diables 
n'ai-je été qu'écumes d'antipodes?

Je ne suis qu'un vertige d'abus
aux délires noyés!

mardi 23 septembre 2014

BAS LES MASQUES!

Pourquoi prendre ses jambes à son cou
et chercher une cloison pour s'cacher?
Il a fait des petits l'œil de Mouscou
y'a pas une dimension sans caméra embarquée!

Troupeaux d'codes barres
jetés comme des pavés dans la mare!
Finies  les couleurs camouflages
les caméléons s'fondent plus dans l'paysage!

Ne reste t'il plus rien de flou
un contraste pour ne pas être démasqué ?
L'satelite vole au-d'ssus de ton trou
au cas ou t'aurais des sujets à creuser!

Papillons d'nuit sous les phares
jusqu'à ce que la mort vous sépare!
P'tits numéros de passage
et puis les automates regagnent leurs cages!

P'tit Jésus faut pas sortir des clous
ai-je fais assez de croix où dois-je la porter?
Greffez une puce sous la peau du loup
un coupe faim et un drone à qui hurler!






lundi 22 septembre 2014

St NAZE

Le jour avait repris mes rêves 
tué les héros sublimés 
dans la morsure du froid réel!

Déjà les nuages inconsolables
sanglotaient de leurs pluies diverses
et les fumées d'l'usine à gaz 
s'melaient aux brumes épaisses!

Les semelles battaient l'pavé d'la grève 
mes vieux os souffraient d'l'humidité
et mon âme c'etait brûlée les ailes!

Derrière les étincelles d'autres semblables
sous des masques cuvaient l'ivresse 
dans les chantiers d'St Naze
certains meurent et les navires naissent!

Jusqu'à ce que s'achève 
ce balai robotisé
j'attends que noircisse le ciel!

Au fond d'un bar incontournable 
le bruit des verres et l'alcool qu'on y verse
comme un semblant d'extase
avant d'passer à la caisse! 




  

dimanche 21 septembre 2014

LES ROBOTS QUI S'TAILLADENT!

A ceux qui ont perdu la voix
fatigués de voler dans les plumes
avec pertes et fracas
maudits d'avoir jeté l'encre 
comme le sang nourrit l'écrit
en maux noircis d'émoi!

Ici les robots s'tailladent les tuyaux!

Sa majesté O grand désarroi 
assiégé par la gravité des enclumes
nouées autour des cous d'éclats
l'âme plantée dans la boule au ventre
qui tient en laisse le demi-occi
avec ce mal de chien aux abois!

Ici les robots s'tailladent les tuyaux!

A ceux que l'on montre du doigt
ces demeurants partout écument 
en haillons d'apparat 
qui aux vents s'échancrent 
les Eldorados  jadis promis
sous l'œil indifférent du 1er choix!

Ici les robots s'tailladent les tuyaux!

Sur fond glacé frappé d'effroi
des pages tournées unes à unes
du temps qui court trop d'lievres à la fois
"ma chérie j'vais lever l'ancre"
pour ma veine de courant en marge du large infini
ici j'me sents trop à l'étroit!

Ici les robots s'tailladent les tuyaux!









samedi 20 septembre 2014

LE MARCHAND D'VERTIGES!

J'veux éviter d'faire des histoires
quand y en a trop qui s'la raconte 
tellement qu'ils veulent la faire.

J'ai eu vent de la rumeur
qui a foutu l'feu à l'homme de paille
et puis la corneille qui n'a plus peur
de s'poser sur l'épouvantail!

J'vais chez l'marchand d'vertiges
comme d'autres pantins
qu'ont perdu l'fil!

Ma folie m'demande au parloir
avec son grain qui me monte
de l'improbable six pieds sous terre.

j'sais plus pourquoi coule la sueur
paraît qu'l'adrenalne s'vent au détail 
que l' château d'carte a pris d'la hauteur
et la fièvre passe entre ses mailles!

J'vais chez l'marchand d'vertiges 
comme d'autres pantins 
qu'ont perdu l'fil!

C'est clair j'veux rester dans l'brouillard
comme un mouton qui zappe sa tonte
genre St Ex qui a l'mal de l'air.

Allons jouer à sautes d'humeur 
squizos doigts d'pieds en éventail 
sur l'courant alterné d'un transformateur 
qui change le bétail en samouraïs!

J'vais chez le marchand d'vertiges 
comme d'autres pantins
qu'ont perdu l'fil!





vendredi 19 septembre 2014

SOLITAIRE

Moi j'compte plus les lunes
entre l'éther!
Alors j'hésite entre les brumes
d'un navire fantôme
et un rocher pour asile
qui m'broie les idées noires!

Ça fait déjà trop d'vents contraires
que j'aurais du faire machine arrière!
Depuis ma dernière avarie 
l'iceberg trop au sud de mon avis
j'éccope de jour & de nuit
et perds des nœuds inutiles!
A quoi ça serre!
A quoi ça sert!

Crète d'écume en haut d'la dune
d'l'amer desert!
Alors j'demande à ma plume
c'qui lui reste d'arôme 
et d'ces filles faciles
qu'ont des envies d'deboires!

Alors depuis j'ai tourné loup solitaire 
et j'entretiens ma part de mystère!
Ma dose de missions accomplies
j'm'accorde à des courants d'folie
d'un peu d'son et beaucoup d'bruit
pour perpète au bout d'une corde indélébile!
A quoi ça serre!
A quoi ça sert!


jeudi 18 septembre 2014

L'ANTRE HAINE!

Il semble que les ivresses
ne soient que des altérations passagères 
mais le mal qu'elles y laissent 
ne referment presque jamais 
les plaies profondes!

La haine ne se délivre 
jamais de ses voix d'accès.
Au grand air elle demeure
un animal en cage en proie
à reproduire le schéma!

Pathétique  quand elle se confesse
passée  en boucle tel un banal fait divers
rien à faire pour qu'elle disparaisse
puisque les géniteurs sont jugés 
et y'a qu'le vide qui réponde!

La pulsion et une dérive 
un allé simple sans arrêt.
En roue libre sans peurs 
elle se réinvente à chaque fois
pour reconduire le débat!

A ciel ouvert elle se disperse
par traînées ses langues de vipères 
prêtes à fondre là où ça blesse 
à défaut d'être pardonnée 
quand elle compte les tombes!

Trop lointaines sont les rives
quand l'amer garde ses secrets.
Tueuse de l'âme sœur 
à petit feu faussement aux abois
alors que sèche le sang sur les éclats!

lundi 15 septembre 2014

L'EX DE LA SORCIÈRE!

Douleurs familières 
ici au mieux on répare 
mais depuis les accalmies passagères
teintées de phrases assassines
ont aiguisée les poignards de l'ulcère.

Ils sont tellement nombreux
qu'on dirait une mâchoire
chauffée à blanc dans les entrailles 
d'une infernale machine
qui fait couler l'acide sur les viscères.

Rancoeur en cartouchière
pour traverser de part en part
ces carcasses à peine éphémères
aux querelles intestines
qui brûlent jusqu'au bûcher funéraire.

Par quel sortilège sulfureux
jeté d'un vieux grimoire 
le poison cherche la faille 
à faire courber l'échine 
de celui qui fut l'ex de la sorcière.









mercredi 10 septembre 2014

LA MAUVAISE HERBE!

J'suis que d'la mauvaise graine
planté dans l'gason anglais!
Ma concubine et une herbe folle
une weed du plus bel effet!

J'pousse dans un massif anarchique 
en marge des nains d'jardin trop chic!
Le dieu des hommes dit qu'je sers à rien
et mon ombre n'est qu'un abrit malsain!

Sortez-moi vos bibles pesticides
aux artificielsst dogmes d'engrais!
Tel le plus nuisible cas d'école 
je sème la zizanie au cœur des haies!

Au mépris des changements climatiques
j'grandis dans le moite ou l'arctique!
Si j'prolifere en mode tout terrain
j'vie au jour le jour de loin en loin!

J'grimpe au rideau d'une scène 
d'la paille en live au rabais!
Nul besoin de cartes ou de boussole
j'connais l'arbre qui cache la forêt!

Bosses au béton gros trous au plastique 
l'acte de rébellion dans le marbre strict! 
Racine dans l'underground urbain
une liane tendue comme une main!





lundi 8 septembre 2014

A TRENTE FOIS LE MUR DU SON!

A Trente fois le mur du son
s'etire une balle habitée 
à pas de géants 
propulsée dans le vide vers le néant 
alors que derrière notre bleu
s'éloigne lentement!

Silence entre moi et les cloisons
on fini par s'y habituer
et au-devant
l'astre de nuit cratères béants 
que j'avais pris jadis pour des yeux
me fixant!

Dans ma bulle en soumission
le plan d'vol parametrés
décrochant 
par la face cachée à présent 
aux instruments qui's'prennent pour dieu
et moi leur singe savant!

larguée la dernière combustion 
j'vois l'étage dériver 
tournant virant 
et s'infinir en point blanc
 boîte de métal et moi coincé au milieu
c'est l'heure des calmants!

Se brouille la transmission
d'la friture de mots fragmentés
de moins en moins j'entends
alors que bastone mon palpitant 
mais cela vaut peut-être mieux 
si on me perds sur l'écran!

La machine contrôle la mission
et mes réserves ont diminué 
j'en ai plus pour très longtemps 
plus assez pour rentrer vivant
j'passe en auxiliaire pour souffler un peu
et déjà s'affolent les voyants!

Bien calé dans ma combinaison 
du hublot j'vois les illusions s'éloigner 
déjà je respire péniblement 
par intermittences j'me revois enfant
et mon fils ne me verra jamais vieux
je t'aime au-delà des confins de l'espace
temps!

A trente fois le mur du son
flotte la mort sans gravité 
indéfiniment 
à des années lumière maintenant 
entre sombre et lumineux 
de la poussière d'étoiles éteintes mère
de tout commencement!







dimanche 7 septembre 2014

CES LIENS QUI COMPLIQUENT L'ATTACHE!

Les anges ont quitté la place
lassés qu'ils étaient 
de ne plus rien pouvoir faire
pour nous!

Il y a un trou dans l'espace
j'y tombe à une vitesse folle
et me consume dans le néant!

C'est comme 
une réaction en chaîne
d'images privées d'antenne!
Comme un étau 
qui se ressert par flashs
sur ces liens
qui compliquent l'attache!


L'histoire s'arrache les pages
des chapitres y brûlaient
ceux de sa nature meurtrière  
nous joues!

Il y a un fou qui part en chasse
et la récidive qui le colle
lui va comme un gant!

C'est comme 
une réaction en chaîne 
d'images privées d'antenne!
Comme un étau 
qui se ressert par flashs
sur ces liens 
qui compliquent l'attache!

Le reflet m'efface de la glace
que le vide embuait 
d'un épais brouillard devant la tanière 
du loup!

Il y a un flou à ma place
une sorte de vapeur d'alcool
qui met l'feu au vent!

C'est comme 
une réaction en chaîne 
d'images privées d'antenne!
Comme un étau 
qui se ressert par flashs
sur ces liens
qui compliquent l'attache!






vendredi 5 septembre 2014

LÀ OÙ IL FAIT BON IVRE!

Étrange ce passager clandestin
l'aveugle des convois du genre humain
que ce mystère 
qui se cherche 
une aventurière!

Servez-moi
un doigt de fièvre 
Là où il fait bon ivre!

Sur les lèvres de l'assassin 
s'affiche un sourire enfantin
quand le killer
et sa bêche 
improvisent des cimetières!

Servez-moi
un doigt de fièvre 
là où il fait bon ivre!

Bien vide le but de l'ange gardien 
j'ai vu rouge et fait carton plein
sur la touche j'erre
et je crèche 
dans un temps qui s'tire en corner!

Servez-moi
un doigt de fièvre 
là où il fait bon ivre!

Frottes bien la lampe Aladin 
si y'a pas d'geni que ça brille bien
sur ta sphère 
de mèche 
avec l'ordinaire!

Servez-moi
un doigt de fièvre 
là où il fait bon ivre!

Dans nos cages du quotidien 
naufragés de tout terriens
à croiser le fer
larmes sèches 
plantées dans le desert!

Servez-moi
un doigt de fièvre 
là où il fait bon ivre!

Rues de Nantes jour de crachin
la folie m'a confié son grain
au-delà de l'amer
tirer ces flèches 
et retomber en poussière!

Servez-moi
un doigt de fièvre 
là où il fait bon ivre!

L'épilogue comme mort de faim
ne peut pas rester sur sa fin
comme une panthère 
à la dèche 
en tenue de vulgaire vipère!

Servez-moi
un doigt de fièvre 
là où il fait bon ivre!








là ou il fait bon ivre!


jeudi 4 septembre 2014

TEMPS MORT!

Lance moi une ligne de vie!
Puisque ma conduite
se résume à ses débris!
Une dent contre l'ecorchure
jusqu'aux plus profondes
morsures 
quand les regards
se dévorent!

Temps et tes grands airs
aux accents toxiques
qui marquent tant nos chairs
tellement qu'il prend!

Outre les imminentes
et les cliniques
personne ne revient
sur ses pas!

Temps mort!

Envolez vous binaires simples d'esprit!
Depuis vos prières fortuites
voyagez en 1ère à l'infini!
Vos croisades contre l'impur
et ces faces de Joconde
en croix sur vos murs
quand Dieu veut sa part
du trésor!

Âme sans repos ni repère 
dans l'histoire cyclique 
ou seules les peurs ont les idées claires
puisqu'elles baisent avec le néant!

Outre les imminentes
et les cliniques
personne ne revient
sur ses pas!

Temps mort!

Depuis le berceau de l'avis!
La critique prend la fuite
le sens n'est qu'unique ici!
Vos idoles et impostures
le cirque des clowns immondes
taillé sur mesure
petits esclaves en costards
trafiquants d'remords!









mardi 2 septembre 2014

INSOMNIPRESENT!

Tombée d'rideau
sur le jour!
Pour tuer l'ennui
et ce putain d'sommeil 
qui n'veut toujours pas d'moi
y'a la nuit 
qui m'ouvre ses bras!

J'm'entraine plus bas
qu'six pieds sous terre
jusqu'au bout d'la ligne
sur un rail d'enfer!

Faut qu'ça m'allume!
J'peux pas fermer l'œil 
C'est insomniprésent!

De l'effet placebo
pour l'amour!
De la pure fièvre d'ici 
qui monte à la bouteille
et brûle meilleur de moi
j'la suit
tic tac font ses pas!

Sous l'cuir d'sa mini l'ébat 
y'a qu'à laisser Lucy faire
plusieurs cordes à son string
 Jack en sodo saturé d'éclairs!

Faut qu'ça m'allume!
J'peux pas fermer l'œil 
c'est insomniprésent!

Tonnerre de solo
trop court!
Je sort d'son corp des cris
mon souffle vulgaire son oreille
ses seins à damner entre mes doigts
je jouis
mortelle l'aube pointe déjà!







SIRÈNES HURLANTES!

C'est la bourse
contre la montre!
C'est la course
ou la vie!
À l'avis à la mort!

Mauvaises ondes
sur les canaux 
de sauvetage!
l'amer innonde
armé de réseaux
conduit au naufrage!

Avale ton quart
Bateau ivre!
Décibels dérivent
et crient
sirènes hurlantes
 leurs mauvais bords!

Mi amor au trousse
ultime rencontre!
Épris à la source
qui uni!
À l'avis à la mort!

Vautours immondes
et le corbeau
du message!
À des lieux à la ronde
entre le ciel et l'eau
qu'un étroit passage!

Belle frousse
à tout rompre!
Grande ourse
j'te relis de nuit!
À l'avis à la mort!

Remplis ton quart
bateau ivre!
Décibels dérivent 
et crient
sirènes hurlantes
leurs mauvais bords!

lundi 1 septembre 2014

BUSINESS BUDDHAS!

Zen pays!
Then pray!
Zen pays!
then pray!

Spiritual days
are back again!
Protection rays
and a password 
"Purple Haze!"

On your knees
insert the Karmic card!
On your knees
turn on the credit wheel!

Prophets of profit
wanking on a blue banana!
Prophets of profit
laughing at you from the Nirvâna!

Business Buddhas
mortgage your karma!
Business Buddhas 
hijos de putas!

Bâton d'ensens dans les roues!
plantez les en sang dans les gurus!
How do woodoo?
How didgeridoo?

Zen pays!
Then pray!
Zen pays!
Then pray!

Mandalay's
on sale again!
So many ways
to reach an absurd
state of grace!

Change your keys 
Manhattan chaman!
Change your keys 
south Florida's not a good deal!

Monks of benefits
a mantra's wearing a panama!
Monks ot benefits
in a Navajo casino of Arizona!

Business Buddhas 
mortgage your karma!
Business Buddhas 
hijos de putas!