Ce qui subsiste du doute à fait son deuil!
Depuis son bûcher par volutes
partit en fumée ce que nous fûmes!
J'ai jeté l'ancre et rendu la plume!
J'ai gagné les flancs de brumes
obscurci la course des nuages
et inspiré autant qu'aspiré
tout chargé d'électricité
j'ai craché des éclairs
aux cavaliers de l'orage!
Odeur de terre qui flatte l'orgueil!
Vieux sage je dépose l'averse à ton seuil!
Depuis l'avènement de l'occulte
qui assume ce qui se consume!
J'ai jeté le costume et revêtu la coutume!
Je suis la vapeur qui transhume
et comme il est dit dans l'adage
souffler n'est pas jouer
ainsi en toute impunité
j'ai laissé faire le flair
ne tourner qu'en dérapage!
Bien possible que tu m'en veuille!
Tout ce que j'ai pu couché sur une feuille!
Corps et décors qui exultent
sous des lunes qui s'allument!
J'ai jeté éperdu toute raison qui me résume!
Si je suis cité à titre posthume
dealer des lettres mortes qui n'envisage
que l'éconduite des écorchés
les corbeaux et les amochés
aussi j'ai aimé plaire autant que déplaire
depuis ma cage à ce monde en otage!
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire