lundi 30 juin 2014

LES PISTES BROUILLÉES!

Nuits d'extases
qu'on ne vit qu'une fois!
Bruits kamikazes
ne s'entendent qu'une fois!
Au débris d'une phase
ne rescapent que des morceaux d'émoi!

Rayés sont les horizons
de ratures et de cloisons!
J'ai fait un serment au serpent 
une promesse étranglée 
une étreinte exhumant 
la hache enterrée!

Fini la phrase
vieux loup aux abois!
Noircit la case
et promenons-nous dans les bois!
Au mépris de la base
sur la trace d'un mauvais pas!

S'accrocher aux rayons
rouler où coule l'émotion!
Si souvent à mon détriment 
par faiblesse j'ai laissé
une epreinte reflétant 
mes pistes brouillées!






samedi 28 juin 2014

TOUJOURS L'ENCRE COULE!

Diffuse
confuse
intruse
ma muse m'use!

Évincé 
inserré
insensé
quel pôle pour m'epauler!

Spirituel
sexuel
éternel 
planant d'ailes en elles!

Temps qui me contient!
Élan que je retiens!
Reflet qui me revient!
Les cris vains l'ancre et le marin!

Toujours l'encre coule!

Méduse 
perfuse
abuse
ma muse m'use!

Miné
animé
incarcèré
sous quelle tôle ondulée!

Entincelle
ensorcelle 
jarretelles
au bord du bordel!

L'arme que je contiens!
Du sang sur les mains!
Un os pour le chien!
L'écrivain jete l'encre au matin!

Toujours l'ancre coule!



vendredi 27 juin 2014

HORS DE CONTRÔLE!

Avec toi,
j'ai appris 
la haine 
le mesonge
la jalousie!

J'aimerais être en marge de l'âge!
J'aimerais être en marge de l'âge!

Le teint comme la toile
n'ont pas de fond
autan que les rois
sont hors sujet!
La greffe exprime
son rejet!

Je connais vos craintes!
La maîtrise comme une contrainte
abrite le risque que j'echappe
à tout contrôle!

Les mois,
les je n'sais qui
m'entraînent
me plongent
à la folie!

J'aimerais être en marge de l'âge!
J'aimerais être en marge de l'âge!

Chercher son étoile 
dans trop de plafonds
où mes états font débats
of course hors délais!
L'amer prend et n'exprime 
aucuns regrets!

Je connais vos craintes!
La maîtrise comme une contrainte
abrite le risque que j'echappe 
à tout contrôle!




dimanche 15 juin 2014

UN SOUVENIR DU ZAÏRE

(D'après les mémoires de Jean-Baptiste Manicacci)

Une curieuse aventure au Zaïre par Jean Manicacci.
C'est celle qui m'arriva en 1928!...
Je rentrais en congé après un séjour 
colonial au Tchad.
J'avais redescendu le Congo-aujourd'hui 
le Zaïre-sur un bateau à roues.
Je retrouvais mes camarades de la popote la plus joyeuse de Brazzaville-
et aussi un ami Corse qui comme moi
rejoignait l'île natale.Nous fîmes équipe!
Le jour du départ le maire nous invita tous les deux à déjeuner.
Là nous faisons la connaissance d'un commerçant Belge assez âgé,
respectable sympathique et d'humeur 
gaie.
Le soir, nous traversions le "Stanley pool", large disait-on de plus de 40kms,
pour aller à Leopoldville, à présent Kinshasa.
Pour fêter notre départ nous avions invité
les copains parmi lesquels un jeune magistrat et le chef de cabinet civil du gouverneur.
Mon ami Corse étant l'aîné, je fus chargé
de régler tout les frais de la soirée car nous prenions le train de Matadi vers 3 heures du matin.
Nous étions à l'apéritif dans la grande salle de l'hôtel ABC(c'était son nom)
lorsque arriva le monsieur assez âgé rencontré au déjeuner.
Je l'invitais à boire avec nous.Comme
l'heure avançait nous decidâmes d'aller
dîner.Or le monsieur âgé nous suivit.
Que faire? En langue Corse, j'interrogeais
mon compatriote...
Je priais l'intendant du restaurant d'ajouter un couvert.
L'ambiance était toujours et quand même à la "rigolade".
J'étais cependant inquiet ayant peu 
d'économies je craignais de manquer
d'argent.
Bah!..Notre jeunesse ne nous inclinait
guère à la morosité. Mais voilà que dès
l'entrée notre convive inattendu héla le
maître d'hôtel:"Ce vin ne vaut rien, dit il,
changer le et apportez un Bordeaux de
millésime plus ancien...".Du regard, je 
consultais mon ami Corse. Mon angoisse
l'amusait.J'avais commandé pour faire
le dîner en beauté un Champagne de
qualité médiocre à portée de mes ressources. Le breuvage fut repoussé
avec dégoût par notre invité de la dernière heure qui exigea un Champagne 
de grande marque que je supposais
beaucoup plus cher...
J'ai dit que notre train était à trois heures
du matin.Je m'enfuis donc régler la note;
vous devinez avec quelle anxiété.
Or le monsieur assez âgé me suivait.
"Où allez vous?" Me demanda-t'il!
"Au bureau de l'hôtel pour payer",lui 
répondis je."Je viens avec vous!" "si vous
voulez". Face à l'intendant il pris la parole
et fit valoir que la réception de ses amis
à Brazzaville était à mettre à son compte... Je bafouillais de rapides excuses, de très sincères et amicaux remerciements, non sans demander à
l'intendant si je ne lui devais vraiment rien... Sa réponse fut négative.
Du coup, mon cœur se dilate d'allégresse!
De retour dans la grande ville où les 
copains dégustaient le café et les liqueurs, j'adressais à notre généreux 
bienfaiteur des remerciements émus que
tous partagèrent.
Notre grand ami-Il l'était devenu,vous pensez bien!- nous proposa alors de faire
la tournée des grands ducs en attendant
le train à Leopoldville-Il se vantait d'en
connaître toutes les meilleures boîtes.
Nous acceptâmes d'un cœur allégé.
Je ne proposais, cette fois de payer à mon tours puisque j'avais économisé 
l'argent du fameux et coûteux dîner.
Mais l'homme âgé ne l'admit pas.
Il régla partout sans que je puisse l'en
empêcher.
Quelle nuit!! Me répétais-je...Puis il nous
emmena chez lui, offrant à l'un un pyjama
neuf, à l'autre une belle cravate...Pour ma part je me contentais de quelques
livres pour la longue traversée, choisis
parmi ceux de la bibliothèque du bon
vivant.
Enfin, nous nous separâmes laissant chez lui notre Amphitryon.
Les copains nous accompagnaient au train...et nous dîmes adieu au Zaïre.

Bien des années plus tard.

Faisant une cure à Vichy, dans le tambour d'un grand café je retrouvais l'homme encore plus âgé qui jadis nous
avait tous gâté...,
"Pourquoi me fuyez-vous me dit-il?"
"Voyez-vous, cher monsieur, pardonnez à
la jeunesse impécunieuse mais j'ai honte
quand je vous vois et je me repent de vous avoir laissé payer la note lors de notre soirée à l'hôtel de Kinshasa...,"
"Oh! Ce n'est que ça! Consolez-vous je 
n'ai pas payé moi non plus, car le lendemain de votre passage j'étais déclaré en faillite totale et cela vous 
l'ignoriez!"


samedi 14 juin 2014

RÉTROVISEUR

Les rétroviseurs sont juste fait
pour ce qui dépasse!
Le temps est ainsi fait
que jamais tu ne lui échappe!

Elle aura raison de toi!
Bien plus vite que le poison
aux effets des plus pervers!

Plus de territoire à conquérir!
Plus personne à qui plaire!

Et il va de soi
que les séries noires ont des raisons
qui remontent les cols de leurs revers!

Les viseurs ne font de l'effet
qu'à l'ouverture de la chasse!
Ces camps qu'on ne lève jamais 
car personne n'en réchappe!

Si les armes te laissent le choix
qu'elles trahissent tes visions
comme les mirages du désert!

Plus de territoire à conquérir!
Plus personne à qui plaire!

Deviser avec l'effroi
quand les fièvres font irruption
comme la nuée d'insecte sous le réverbère!

Plus de territoire à conquérir!
Plus personne a qui plaire!




jeudi 12 juin 2014

I'M COLD!

Don't cry when I die!
Like everything I've passed!
All I've had
and all I've missed
the taste of danger
the causes and the lips
I've kissed!

I'm cold!

From now on
I'm out of time!
I've left my words
if you need a sign!

My ashes have gone high!
I'm everything in the hole in the vast!
For good and bad
things I couldn't resist
hunted as much as the hunter
and the total eclipse
my nights of beast!

I'm cold!

Carry on
digging the mind!
Crazy stone so called world
rolling blind!

See how I fly!
It's been going bloody fast!
Nothing is so sad
and all I've promised
the question with no answer
what I forgot to fix
to light the mist!

I'm cold!

What I've done
all along the line!
My soul was never sold
even when I lost my mind!










samedi 7 juin 2014

BLAZÉ!

Plus rien à prouver!
Plus rien à envier!
Plus rien à m'en vouloir!

Dans ma tête se bouscule
un microcosme de tout
ce qui tourne mal!

Mon cerveau meurtri
commande un détachement 
les p'tit gars y meurent
et sans cesse renaissent!

Peau à trouer!
Balle à dévier!
Tout ce qui voulait m'avoir!

Avis de tempête qui stimule
et l'opinion sous opium se joue
les fleurs du mal!

Qui y pleure qui y rit
levite ou manque d'élan 
pendu au fil conducteur
où au signal de détresse! 





vendredi 6 juin 2014

AU PASSAGE DU CAP!

La vie se gagne
et la mort s'attend!
Navire qui tangue
au ponton dont il dépend!
Épris du large
d'un horizon qui s'étend!
Mauvaises langues
dont l'écume sombre se répand 
comme la bave acide
pendue aux mâchoires du varan!
Du vague à l'âme
et en son creux un temps!
Sur les crêtes du drame
quand la mer ça prend
on ne retient pas les larmes
ni les paquets d'eau sur les brisants!
Comme s'échouent 
hauts fonds troublants 
aux pieds des caps fous
qui jettent un flou
un voile un flottement 
un couloir espace temps
entre les morts et les vivants!

mercredi 4 juin 2014

C'ÉTAIT DEMAIN!

Dans l'air de son temps
toxique et élégant 
alors que tout semblait 
se foutre le camps
le chaos qu'il portait
lui allait comme un gant!

Le diable à sa table
les soirs de maux fiables
en prélude aux nuits
assorties de sorts jetés!

En arrière plan 
l'ombre sombrait dans l'ennui
oubliant ses contours 
ne sachant plus quel habit
mettre sur le dos du spectre!

C'était demain!

L'âme sur son tranchant
laissait couler son sang
rouge de charme qui coagulait
de ses fuites en avant
au jeu de l'ego qui scandait
sans émoi à tout vents!

La fable du sable
racontait le rock friable 
érodé à l'infini 
jusqu'au cul de sac en granulés!

Regards indifférents
assistant au viol et sautant dans le taxi
tapinant aux alentours
de cette banale barbarie
où les traîtres se disaient prêtres!

C'était demain!










mardi 3 juin 2014

SUPER SONIC SONNET!

The snake is at least ten days long!
It takes a life time of strange ways
to find a rime for the crime!

In less than a split second!
In less than a split second
is dropped the bombshell!
Just can't remember where it fell
and Hell didn't ring it's bell
into a

Super sonic sonnet!
Super sonic sonnet!

Nothing gets my higher
than the taste of speed!

I'm awake and my memory is all gone!
In the part of mystery that stays
I've blown my mind in space & time!

Lost In the back of beyond!
Lost In the back of beyond
my rebellious mood is about to yell!
Printed on my soul is "for sale"
I just wish I could intercell
into a

Super sonic sonnet!
Super sonic sonnet!

Nothing gets my higher 
than the taste of speed!

Come on take a ride!
Come on take a ride!
on a

Super sonic sonnet!
Super sonic sonnet!
Super sonic sonnet!





lundi 2 juin 2014

PARTIT EN FUMÉE!

Voir plus loin que ce que recontre l'œil!
Ce qui subsiste du doute à fait son deuil!
Depuis son bûcher par volutes 
partit en fumée ce que nous fûmes!
J'ai jeté l'ancre et rendu la plume!

J'ai gagné les flancs de brumes 
obscurci  la course des nuages
et inspiré autant qu'aspiré
tout chargé d'électricité 
j'ai craché des éclairs 
aux cavaliers de l'orage!

Odeur de terre qui flatte l'orgueil!
Vieux sage je dépose l'averse à ton seuil!
Depuis l'avènement de l'occulte
qui assume ce qui se consume!
J'ai jeté le costume et revêtu la coutume!

Je suis la vapeur qui transhume
et comme il est dit dans l'adage  
souffler n'est pas jouer
ainsi en toute impunité 
j'ai laissé faire le flair
ne tourner qu'en dérapage!

Bien possible que tu m'en veuille!
Tout ce que j'ai pu couché sur une feuille! 
Corps et décors qui exultent
sous des lunes qui s'allument!
J'ai jeté éperdu toute raison qui me résume! 

Si je suis cité à titre posthume 
dealer des lettres mortes qui n'envisage
que l'éconduite des écorchés
les corbeaux et les amochés
aussi j'ai aimé plaire autant que déplaire 
depuis ma cage à ce monde en otage!











PAR VAGUES!

Par vagues j'ai vu 
les territoires occupés
retourner au désert!
Depuis les plages de Normandie
le modèle Yankee
débarqué pour des décennies!

Aucune route n'échappe aux ruines!
Aucun doute les éléments dominent!        

Par vagues j'ai vu 
des chemins empreintés
retourner à la poussière!
Depuis des âges tombés dans l'oubli 
des premiers signes de vie
quand Dieu a pris la place de l'énergie!

Aucune route n'échappe aux ruines!
Aucun doute les éléments dominent!

Par vagues j'ai vu
les corps étrangers
allignés aux cimetières!
Depuis toujours l'inconnu gît ici 
peut importe le camps dont il s'agit
c'est le même film qui se reproduit!

Aucune route n'échappe aux ruines!
Aucun doute les éléments dominent!

Par vagues j'ai vu
les marées montées
et se retirer l'amer!
Depuis entre l'air et l'asphyxie 
les ères meublent l'enfoui
et la mer déchaîne ses tsunamis!

Aucune route n'échappe aux ruines!
Aucun doute les éléments dominent!

Par vagues j'ai vu
les foules se soulever
un pas en avant deux pas en arrière!
Depuis qu'on passe en boucle les conflits
sur des câbles mis à prix
s'enculent des fourmis en stage de 
survie!

Aucune route n'échappe aux ruines!
Aucun doute les éléments dominent!

Par vagues j'ai vu
les besoins nous submerger
et au cou de sifflet final que des civières!
Depuis que se pointent les anomalies
que se corrige le tir qui dévie 
et crible l'être cible en rafales de désirs abrutis!

Aucune route n'échappe aux ruines!
Aucun doute les éléments dominent!







dimanche 1 juin 2014

QUESTIONS INACHEVÉES!

À qui ai-je tourné le dos?
À quoi n'ai-je pas fait face?
Sans savoir sur quoi tomber
ai-je mesuré la gravité de ma chute?

Suis-je désigné par un rayon d'zenith?
Ne suis-je que le fils caché de l'éclipse?
En pleine lune rousse
l'écume est-elle la seule mousse?

Qui laisse un goût d'inachevé! (Bis)

Suis-libre de mon huit clos?
Est-ce une armure ou ma carapace?
Ce qui me retient prisonnier
est-ce la peur du dehors qui dupe?

Est-ce ma bulle ou un cockpit?
Sur l'amer ai-je sombré par L'Oedipe?
Est-ce un tremblement ou une secousse?
Est-ce la voie qui s'ouvre ou qu'on pousse?

Qui laisse un goût d'inachevé! (Bis)

Est-ce le hazard le vrai héro?
Est-ce le trop réfléchi qui me glace?
Ponctuel aux rendez-vous manqués
est-ce dans l'espace d'une mauvaise passe que s'éclatent les 10 putes?

Où sont les limites du mythe?
Qui en est l'esclave qui en est l'addict?
Ai-je fuis l'amour au trousse?
Ai-je quitter l'œuvre avant sa dernière retouche?

Qui laisse un goût d'inachevé! (Bis)