comme la peinture écaillé
sur les caravanes
a fini par passer.
Visages aux traits lisses encagés
pris aux pièges des souvenirs
flétris par les assauts du temps
même le satin s'effiloche
et le déclin de la trace
promet de tout effacer.
Dans le film de l'existence
Aller trop vite
s'enrager de fièvres
qui n'en finissent plus de perler
c'est user la pellicule de la vie
en apparences trompeuses
et autres plans séquences
de nature joueuses
enfin ignorer l'avis
et pour seul ami
se choisir le danger!
Puis viens l'automne
dans la forêt blême
les nymphes s'adonnent
et s'abandonnent
à la plus orgiaque
des mystique tarentelle
pour qui renaît
pour qui meurt
sur cet étrange manège
où tournent vents et leurres.
Sombre crétin baladin
je m'enfonce dans le végétal
m'incluant à ses ombre
tenu au secret
plus un seul rayon ne perce
avec pour seul guide
l'instinct et le flair
l'odeur du changement
ainsi donc flotte dans l'air
murmuré par les feuilles
ivre du vent de Dionysos
la mort qui prend racine
glaçant ma sueur.
Sentant la fin venir
l'autre me tirailler
autant que mes sens
graduellement s'éteindres
je touche le sol
prêt à cesser
l'autre côté
doit satisfaire sa voracité
la cérémonie peut commencer
le moment est venu
je dois me quitter
maintenant je suis prêt
je ne me suit plus
et décomposé
en fines particules
les embrillons d'âme
on tout à refaire.
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