vendredi 4 avril 2014

PUISQUE RIEN NE DURE!

En pointillés comme des sutures 
des marques de morsures
et dans l'air encore se capture
le parfum de la créature.

après le second souffle
de mes ébats d'elle.
Une coupe franche
à une autre nuit blanche

Puisque rien ne dure!(bis)

Impossible d'échapper à l'usure
car elle nous tient par l'encolure
les mains sales d'attentes en tortures
comme l'émoi du souvenir suppure.

Y'a des limites à ce que l'on camoufle 
l'éternel qui bat de l'aile.
À l'extrémité d'une vieille branche
l'ombre s'éprend du silence.

Puisque rien ne dure!(bis)

Quand plus rien ne nous rassure
et que ce qu'on récolte frôle l'imposture 
sonne l'heure de la désinvolture 
à tout vents saignent nos petites coupures.

Ils n'aient d'avis qui ne s'essoufflent
autant que de désirs qui n'ensorcellent.
Aux secrets qui restent étanches 
à jamais endormis entre 4 planches.

Puisque rien ne dure!(bis)

Des nos communes vomissures
jusqu'à la plus profonde des blessure
qui n'a jamais connue d'éclaboussure
bien que les nerfs aient éprouvé la rupture.

Peu à peu l'autre côté emmitoufle 
y'à t'il un ciel pour les infidèles?
Défile la vie par tranches
et le compteur tourne une dernière manche.

Puisque rien ne dure!(bis)












 





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