mercredi 30 avril 2014

J'ME CHERCHE!

J'me cherche une concubine
pour confondre mes méandres 
à ses courbes!
Que j'me trouve une mescaline
quand la tendance 
et aux vers sous vide!

Impossible que j'me freine!
J'prends ta bretelle d'accès 
sans gène
à mes heures de pointe squizofrène!

J'me cherche une combine
une embuscade sans entendre
l'alarme lourde!
Que j'me trouve une toxine
pour ma dépendance
sans acides insipides!

Avant d'censurer la scène!
J'prends tes jarretelles d'excès 
Lily Marlène 
sans fureur Wagnérienne!

J'me cherche une héroïne 
pour mon âme à vendre
ou à dissoudre!
Que j'me trouve une forte poitrine 
sans accoutumance 
à l'épreuve des rapides!

Et puis purger ma peine!
J'tends la ficelle exprès 
autour des veines
pour ne pas qu'j'en revienne!















mardi 29 avril 2014

L'ANTENNISTE DE L'ANTÉCHRIST!

Araignée sur sa toile
en moi le dégoût 
des good vibes!

Je suis le lapsus 
l'urgentiste
des mauvaises ondes!

La retraite la plus grave
n'est t'elle pas l'agonie?

Tu captes!
J'me déchaîne!
Prends tes médocs!
Petit esclave mets toi mes chaînes!

Puisque tu n'as pas le cran d'le faire
j'impose l'écran de l'enfer!

J'me la raconte en parabole!
Te remontes au satellite sans auréole!
Te rafistoles sous l'autel du monopole!
Suis l'antenniste de l'antéchrist!

Exhibé je dévoile 
l'émission sans tabou
full dark side!

Je suis le versus
qui black liste
contre l'universel pour l'immonde!

Cadavres que je gave
en vie de court-circuits!

J'm'adapte!
J't'accable à l'antenne!
j't'expose aux électrochocs!
Esprit critique j't'éradique si tu traines!

Puisque t'as pas le cran d'le faire
j'impose l'écran de l'enfer!

J'me la raconte en parabole!
Te remontes au satellite sans auréole!
Te rafistoles sous l'autel du monopole!
Suis l'antenniste de l'antéchrist!




VI VERI UNIVERSUM VIVUS VICI! (Par le pouvoir de la vérité, j'ai de mon vivant conquis l'univers!)

D'après l'expertise
ce serait la terre promise!
D'où on vient on a flingué la banquise!
On aime voir les stocks qui s'épuisent!

Tout les aigus sont dans le rouge
avant d'tirer sur tout c'qui bouge!

Vi veri universum vivus vici!(bis)

La levée d'l'etat de crise
que les appétits s'attisent!
Dériver jusqu'à l'objet de convoitise!
S'assurer qu'il n'y ai plus d'âme qui vive! 

Il sont bleus ici les peaux rouge
et passent au vert à l'infrarouge!

Vi veri universum vivus vici!(bis)

Tout se vise
avant d'passer devise!
D'où on vient les illusions instruisent!
En dieux odieux on s'déguise!

Plus qu'à reiventer le carton rouge 
et initier l'innocence aux bouges!

Rien n's'improvise
c'est pourquoi sur tout on mise!
On dératise pactise et synthétise!
On ment toujours à nos convives!

Vi veri universum vivus vici!(bis)





lundi 28 avril 2014

LAISSES ALLER!

A travers les les lézardes de la fresque
s'écoule le sang sur le bras vengeur!
Aux navires maudits j'avais rêvé
ils m'avaient vaguement naufragé!

Faut pas s'endormir dans la baignoire
oublier la marée qui monte par le robinet!
Profondes entailles du premier jet!
Es-tu de taille pour ce projet?

Laisses-toi aller future anecdote!
A ton mal j'trouve plus d'antidote.
Depuis qu't'as tourné le dos au ciel
quand l'amour a changé d'orbite 
histoire d'échapper à ta gravité.
Le bonheur t'a évité!

L'ennui t'avais suivit ou presque
et le soleil dans sa course est trompeur!
Tu t'achèves ici en beauté désespérée 
d'un mortel appel devancé!

T'en a marre de croiser des chats noirs
d'embrasser une cause cocue d'effets!
Y'a pas qu'les lits qui sont défaits! 
ta mine ravagée a t'elle dit vrai?

Laisses aller ton cerveau en compote!
Petits seins raidis rien ne se complote.
Âme sans vie qui à trempé son fiel
aux amarrages de promesses sans bites
finie écarlate jusqu'au cou poupée.
De toi tu as levité!





dimanche 27 avril 2014

AXE & CIBLE

À vouloir éviter le pire
en joue dans la ligne de mire.
J'ai envie de te dire
qu'il n'y a jamais d'express
lorsque le temps presse.

J'attends que le tir
ce trouve une fenêtre!
J'me cherche un art
où passer maître!
Le moindre écart 
qui veuille bien m'admettre!

Sans attaches j'fais que passer
et les démens sont éternels! 
J'veux resté fou!
J'veux pas rester dans le flou 
même si y'a que le brouillard
qui me comprenne!

Ne me bander pas les yeux
que j'vous fusille du regard!
Faites feu sur l'axe & cible!(bis)

A la faveur de la nuit s'unir
et voir comment le cuir va reluire.
Dans l'ombre du désir 
s'enfuir de l'idée maîtresse 
quand son bas blesse.

Mon teint vampire
bien pâle bienêtre!
J'vais piquer un fard
rougir peut-être!
J'prends mon quart
Titanic ice crime à commettre!

Sans attaches j'fais que passer
et les démens sont eternels!
J'veux rester fou!
J'veux pas rester dans le flou
même si y'a que le brouillard 
qui me comprenne!

Ne me bander pas les yeux
que j'vous fusille du regard!
Faites feu sur l'axe & cible!(bis)










samedi 26 avril 2014

J'ME FAIS UN SANG D'ENCRE!

Son, couvre les ténèbres!
A l'angle de la ruelle
animée de rituels
les maux glissent 
sur un lac gelé!
Faire connaissance
avec le brise glace
là où l'as de pique 
c'est planté!

Ne sommes nous pas tous coupables
de quelque chose?
Je ne souffre pas du handicap 
d'être parfait!
Je deale des mots maudits
l'ancre jetée sur mes maux!

Toute tracée est ma voie
autant que se bousculent les voix
de serial writter!
J'ai des codes messires
pour occire la syntaxe!

J'me fais un sang d'encre!
J'me fais un sang d'encre!
J'me fais un sang d'encre!

Vision qui tourne au vinaigre!
Je tire les ficelles
et trotte l'étincelle 
d'un tour de vice
et du feu à défier!
Concours de circonstances
l'inspiration trace
penchants à l'oblique
dans la foulée!

Temps assassin es-tu si enviable 
pour l'egaré sans cause?
Y'a quelque chose qui m'échappe 
un manque dans le reflet!
Je deale des mots maudits
l'ancre jetée sur mes maux!

Toute tracée est ma voie
autant que se bousculent les voix
de serial writter!
J'ai les codes messires
pour occire la syntaxe!

J'me fais un sang d'encre!
J'me fais un sang d'encre!
J'me fais un sang d'encre!



A MES MOMENTS PERDUS!

Croyez vous aux actes d'allégeances
ces pactes qui trompent la vigilance?
Croyez vous au dieu de la mutinerie
quand tout ses anges prennent le maquis?

Ça vaut pas le détour par ton âme!
J'prefere m'frotter à tes contours 
à ton cuir et partir avant le drame!
Fuir la corde au coud 'l'amour!

A mes moments perdus!
A mes moments perdus!

Pas d'aveux pour nourrir tes espérances
mes yeux te témoignent la non voyance!
Pas d'enjeu tes filets ne m'ont pas épris 
j'm'etire entre les mailles du lit!

Par quels bouts tout ces neurones qui crament?
J'decolle sans autorisation de la tours
pour mieux retomber en flamme!
J'sais pas après quoi je cours!

A mes moments perdus!
A mes moments perdus!

Les fièvres me font tenir la distance 
et oublier le sang sur mes créances!
Soufflent des espoirs évanouis
entre des lèvres de folie!

Cherche pas à savoir c'qui se trame!
Mes ivresses traînent aux alentours
des tempêtes sous mon crâne 
essuyées au jours le jours!

A mes moments perdus!
A mes moments perdus!




vendredi 25 avril 2014

VERTIGES!

Y'a le reflet de ton regard
dans les bouts d'un mirroir cassé!
De mes yeux dans le rétro 
s'éloignent une larme 
et le bas côté où j't'ai laissé!

Vertiges!
Vertiges j'vous ai!
Je vous hais!
J'avoue ne pas vous prendre de haut!

J'ai un wagon d'retard
un réseau d'lignes désaffectées!
En différé le prochain rodéo 
ça perd tout son charme
j'y gagne le sort que l'on m'a jeté!

Vertiges!
Vertiges j'vous ai!
J'vous hais!
J'avoue ne pas vous prendre de haut!

J'ai loupé mon rencard
en haut d'la falaise qui m'fais flipper!
Temps couvert dit la météo 
faut qu'je change d'alarme
ces signaux que j'peux pas m'expliquer!

Vertiges!
Vertiges je vous ai!
Je vous hais!
J'avoue ne pas vous prendre de haut!

lundi 21 avril 2014

LE CYCLE

L'image qui ne devait pas se ternir 
comme la peinture écaillé 
sur les caravanes 
fini par passer.
Visages aux traits lisses encagés
pris aux pièges des souvenirs
flétris par les assauts du temps
même le satin s'effiloche
et le déclin de la trace
promet de tout effacer.

Dans le film de l'existence 
Aller trop vite
s'enrager de fièvres 
qui n'en finissent plus de perler
c'est user la pellicule de la vie
en apparences trompeuses
et autres plans séquences
de nature joueuses
enfin ignorer l'avis 
et pour seul ami
se choisir le danger!

Puis viens l'automne
dans la forêt blême
les nymphes s'adonnent 
et s'abandonnent
à la plus orgiaque
des mystique tarentelle 
pour qui renaît 
pour qui meurt
sur cet étrange manège 
où tournent vents et leurres.

Sombre crétin baladin
je m'enfonce dans le végétal 
m'incluant à ses ombre
tenu au secret 
plus un seul rayon ne perce
avec pour seul guide
l'instinct et le flair
l'odeur du changement 
ainsi donc flotte dans l'air
murmuré par les feuilles
ivre du vent de Dionysos
la mort qui prend racine
glaçant ma sueur.

Sentant la fin venir
l'autre me tirailler
autant que mes sens
graduellement s'éteindres
je touche le sol
prêt à cesser 
l'autre côté 
doit satisfaire sa voracité 
la cérémonie peut commencer 
le moment est venu 
je dois me quitter
maintenant je suis prêt 
je ne me suit plus
et décomposé 
en fines particules
les embrillons d'âme 
on tout à refaire.








samedi 19 avril 2014

ARTISTE DÉSENGAGÉ

Rond point de non retour
roulette déjantée 
discours décalé 
je n'sais pas après quoi je cours
dans trajectoire de la course
virez moi ces drapeaux à damiers!

Trop de maux pour de longs discours
boulettes au panier
verres bipolarisés 
je suis le noirci du tableau de secours
le trait grossit à la source
j'ai pas la tête aux lauriers!

Mise à feu sans compte à rebours 
et puisse l'instinct se décider 
à séduire les 10 fusées
J'n'ai pas d'émission au grand jour
sans cesse mon ombre repousse
mes yeux sortis des orbites de gravité!

À contre temps du crabe tambour
mes dérapages contrôlés 
aux tendances exagérées 
j'me réserve le droit d'être contre ou pour
petite presse de grandes secousses
oü j'm'invite sans élan à leviter!








NAPALM TREE!

Se fuir!
S'éviter!
Leviter de soi!

J'ai le mystère au bord des lèvres!
J'ai de la luxuriance sous le crâne!

S'abolir!
S'oublier
Un écho sans voix!

Je suis un vertige délictuel!
D'émoi j'adhère à un autre moi!

Le serpent cosmique 
les héroïnes de comics
m'haremisent d'envoutantes
poses lascives enivrantes. 

Se nuire!
Se jouer!
Le tout à la fois!

Elle a sauté dans mon âme l'étincelle!
L'inextinguible fille eteinte de l'incendie!

Mecanique chamanique
la divine logique
Bergamasquée hallucinante 
qu'aucune gravité ne tente.








 

vendredi 18 avril 2014

PSYCHOTROPIC TRIP! (Le totem des maux)

De l'art dollar!
De l'air désert!
Le hazard lézard!
Erre grand air!

Plage sans âge!
le fou du flou!
Sages et passages!
Loups gourous!

Race vorace!
Éponge replonge!
Impasse rapace!
Amant mensonge!

Mythes qui s'imitent!
Écart au placard!
Rites qui s'irritent!
Mérite au mitard!

Aurore d'horreur!
l'or qui dort!
Rhume d'humeur!
Implore explore!

Pullulent pilules!
Mécaniques antiques!
Décape capsule!
Panique clinique!

Pion espion!
Dame d'âme!
Excès d'exceptions!
Larmes d'alarmes!

Maux dominos!
Idéal sidéral!
Zéro héro!
Carnaval canibale!

West is the best!
Nord qui s'ignore!
Zest d'inceste!
Décor des corps!

Heures dealers!
Miss mystique!
Mister monster!
Psychotropic trip!




LA COURBE DU MIRAGE



Les routes sont des reptiles
en moi serpentent leur spectre écaillé 
aux lisses surfaces luisantes ou sèches
qui m'assiègent d'ombres étranges
de corps en décors me damnent
m'adonnent et donnent le change.

De rayons blêmes
aux pointes de zéniths extrêmes
jusqu'aux nuits métamorphoses
de veilles en éveils 
dans une féerie d'abandons
y délaisser sa peau.

Le cuir à fleur de frissons 
de brillant à obscur plus seul qu'accompagné
des traces continues suturées précédées d'une flèche 
tirée des portes de la perception depuis l'électricité des anges
ces éphèbes marchants d'armes en âmes 
que mes yeux vitreux réfléchissent et dérangent.

L'alarme que je promène 
le long sanglot de l'urgence quotidienne
aux états de manque et d'overdose 
ou l'épave au plus simple appareille 
tomber des nues sous l'horizon 
redevenir in utero.

Pas de patries pour les maudits
sur la carte des légendes aucune piste sérieuse n'est mentionnée
pas plus que l'errance ne vend sa mèche 
laissant planer le fantasme comme un souffle fugitif entre les branches
inspiré des ondulations qui étreignent leur
came
et aux limites du mythe se mélangent.
















jeudi 17 avril 2014

FLAMMES!

S'écoule la cire
laiteuse avant de durcir.
Chandelle qui se fige
au terme d'un temps liquide 
qui brûle s'embrase et s'eteind livide.

Flammes fatales des bûchers
icônes  réduites en cendre.
Flammes fiévreuses 
feux sacrés des têtes brûlées.
Flammes porteuses
d'incendiaires fécondités.
Flammes nourricières 
de chairs attendris.

Ni meilleures ni pires
étincelles ou brasiers d'empires.
Sentinelles qui dirigeent
braises sous nos pieds et le vide
où danses et vertiges coïncident.

Flamme perdue étouffée 
d'un volcan qu'il a fallu descendre.
Flammes qui aveuglent
et celles qui ondulent de perceptions habitées
Flammes sur le retour
d'une plaie qui fut sanctuaire forestier.
Flamme artificielle 
à la lueur d'un mensonge nourrit.












mercredi 16 avril 2014

LA FUSÉE DE L'ASSASSIN



S'éprendre de toute la force
abandonnée au moindre souffle!
C'est comme négocier avec dieu 
dealer avec l'enfer
jouer avec son feu
soumettre l'éternité à un éclair!

Sortir de sa réserve 
dans un taxi qui s'enfuit 
trouver en l'ailleurs de l'esprit 
ou des poignées de silence
si il en reste dans l'enfoui.

Poudre  perdue dans l'amorce 
grillée de sa dernière cartouche!
Elle a sifflé comme un adieu
lancé aux divers
effrois lus dans tes yeux
et là, l'arme à coulé dans l'amer!

Boîte de conserve
mon "exit" pour les galaxies
s'éloigne du bleu nostalgie
pour l'ignoré de l'immense 
une miette jetée à l'infini.

Néant vers lequel je m'efforce 
ce vide où les étoiles se touchent!
Génome de l'odieux
qui change de sphère 
pour son salut dans les cieux
moi le poison vitesse lumière!













mardi 15 avril 2014

NO MORE!

J't'ai aimé à mort
mais de tes courbes
 portées aux nues
je suis revenu!

No more!
No more!
No more!
Need to unlock the door!
Blood on my hands
on the ceiling
the walls
and all over the floor!

Des fantasmes assouvis
et tant que ma liste oublie!
Le mensonge lu dans tes yeux
l'étreinte n'avait rien d'un jeu!

D'effroi je mords 
de froid je meurs 
encore tomber des nues
devant ce corps inconnu!

No more!
No more!
No more!
Blood on my hands
on the ceiling 
the walls 
and all over the floor!

Chercheur et poursuivi
sans éternité à l'avis!
Ivre d'écume livré à tes creux
s'allument puis s'étouffent les feux!

Passé l'âge d'or
trop las je dors
loin les décors non avenus
et les traces de ma venue!

No more!
No more!
No more!
Blood on my hands
on the ceiling
the walls
and all over the floor!






lundi 14 avril 2014

QUAND SONNE L'HEURE!



Sur l'arrête des dunes
mes pas en pointillés 
juste des sutures entre
l'ombre & la lumière!

Meurt t'on plus
que l'idée de la mort?
Aigris à bout de vie
d'artifices et de prières!

Le son de la mort
ne produit rien!
L'haut-delà est sourd
à toutes versions de nous!

O intrigantes brumes
attendues redoutées 
aux mâtures impuissantes
dans la mire du mystère!

Du temps en plus
prolonger un peu l'effort
assouvir une envie
poser une autre pierre!

Le son de la mort
ne produit rien!
L'haut-delà est sourd
à toutes versions de nous!

De ce que nous fûmes
aux vents emportés
de brûlures enivrantes
et d'ères glacières!

Se soucie t'on plus
de la gravité du coffres fort
que d'être possédé par lui?
lâchons le devenons stellaires!

Le son de la mort
ne produit rien!
L'haut-delà est sourd
à toutes versions de nous!










vendredi 11 avril 2014

PURE FOLIE!

Entre mes mains s'écoule 
une source d'oubli. 
Dans cette réalité 
qui à petit feu me fuit.

Pure folie!
Pure folie!
Pure folie!

Stellaire je n'ai plus heures
plus aucunes règles établies.
Ne m'anime plus la moindre pudeur
mon grand éveil n'est qu'au fond délit.

Pure folie!
Pure folie!
Pure folie!

Compromis qui me saoulent
une course et son prix.
Ne surtout pas me priver
de mon esprit inverti.

Pure folie!
Pure folie!
Pure folie!

Sanctuaires empoisonneurs
asiles d'aliénés admis.
Surgit la lave des profondeurs
à la place du sang trop longtemps refroidi.

Pure folie!
Pure folie!
Pure folie!








LE FILS DE L'ŒUVRE

L'amour ça irrite
c'est l'enieme train raté!
Le chercheur qui perd sa pépite 
et renonce à ce qui palpite
fatigué de creuser!

Prétendre tutoyer l'âme 
mésestimer le pouvoir de sa flamme!
Jouer la comédie les soirs de drame 
dans un rôle trompeur trahit
puisqu'elle est divine en joueuse d'esprit!
 
Don mystique
je gratte de ma plume hantée!
Sa chaleur qui espère crépite 
autour de l'astre inconnu qui gravite
depuis son encre jetée!

Magie tirée de l'infâme 
quand le verbe me transperce le crâne!
Des maux des cris et d'la bonne came
d'une ivresse qui m'envahit 
puisqu'elle  me devine et en prime me choisit!








PARADOXES!

Ma dose d'effort
autant que celle de nicotine!
A grand renfort
de toutes mes poudres 
en bien en mal 
finissent en "ine"!
Paradoxes!
Paradoxes!
Paradoxes!
ParaDOXES!!!

À la vie à la mort
seul le relief s'imprime!
J'y trouve du réconfort 
mes plaies à vif un peu de fil
tant bien que mal
gravis décime! 
Paradoxes!
Paradoxes!
Paradoxes!
ParaDOXES!!!

Par l'esprit où le corps
derrière ou devant une vitrine!
À l'ironie du sort
ou à l'huile de coude
femelle ou mâle 
j'officiel je clandestine!
Paradoxes!
Paradoxes!
Paradoxes!
ParaDOXES!!!

Je souris je mords
chasseur chassé déprime!
Prisonnier au dehors 
la peine libre au chenil
en ombre sur le mur pâle
se dessinent!
Paradoxes!
Paradoxes!
Paradoxes!
ParaDOXES!!!

Bâbord tribord
éperonner l'adrénaline!
De désirs carnivores
en appétits tranquilles
fixes ou en cavale
bien portants infirmes!
Paradoxes!
Paradoxes!
Paradoxes!
ParaDOXES!

Eau plate alcools forts
et subversives vitamines!
Si je m'en sort
 à la fois désinvolte et fragile
d'amont j'en avale
des sources de toxines!
Paradoxes!
Paradoxes!
Paradoxes!
ParaDOXES!!!























jeudi 10 avril 2014

RIEN NE SE CHERCHE TOUT SE DEVINE

Perdus en ces contrés de mystères!
Aucun dépliant ici bas pour l'aperçu 
un rayon d'action privé de lumière 
tous jetés sur le premier point venu!

On en oublierait nos origines
tellement sombres tout nos contours
muets dans des boîtes de sourdines
aux accents d'un dialogue de sourd!

Rien ne se cherche tout se devine
de quoi souvent en tomber des nu
quand s'alterent les formes fines
sous des yeux morts éperdus!

Les plus adroits y essuient des revers!
Même les amants y sont partout cocus
le dernier souffle a mis en vente son air
et les apnées prolifèrent à perte de vue!

Toussent en salle des machines
les exclus d'la sortie de secours
et sortent moites les demi ruines 
qu'on a catalogué aux sales tours!

Rien ne se cherche tout se devine
de quoi souvent en tomber des nu
quand s'alterent les formes fines
sous des yeux morts éperdus!

Sous des cieux plus bas que terre!
des galeries pleines de sous entendus
qui laissent en bouche le goût du fer
et écarlates les labyrinthes inconnus!

Le gisement à mauvaise mine
son diamant fou éternel a fuit le jour
pour l'underground qui intime
au silence ses éclats sans discours!

Rien ne se cherche tout se devine
de quoi souvent en tomber des nu
quand s'alterent les formes fines
sous des yeux morts éperdus!










LES BOUCLES ASSASSINES!

Les ondes et leur monde
réclament leur monnaie d'échange.
Heures immondes
tes dernières matricule en orange.

Parloir de mots ultimes qui se libèrent!
Couloir de la mort qui enchaine 
le temps de quelques pas encore le crime
qui vient de cracher à la gueule des prières!

Se succèdent les secondes
de ce beau diable au visage d'ange.
Cette moiteur moribonde 
et la presse qui veut savoir ce qu'il mange.

Impossible maintenant de revenir en arrière!
Ne sens tu pas la fièvre qui traine?
Le corps et l'âme confiés aux abîmes 
le sort en est jeté à l'amer!

Foule qui abonde
déboule et défoule que sa morale se venge!
Rigidités  profondes
premieres loges aux réjouissances étranges.

Que se déchaînent les colères!
Qu'accablent les mots des chaînes 
qui tournent en boucles assassines 
les origines du fait divers!

Faut en répondre 
et l'enfer n'y perd rien au  change!
Au passé le confondre
au panthéon des célébrités qui dérangent.

Injection létale du grand spectacle sous verre!
En quatre tubes la mort s'entraîne 
"game over" par solution saline
paralysie échec & mat aux nerfs!

La tension retombe
un peu trop vite pour des louanges!
L'orgasme de agonie s'effondre 
faudrait moin doser le mélange.

Faut pas que l'audience se désespère!
On fera durer à la prochaine
que plus longtemps les voyants s'illuminent 
peut-être même un programme hebdomadaire!
















mardi 8 avril 2014

L'ÉTREINTE DE L'OUBLI

Zébrés d'éclairs 
en plein ciel assombrit
s'attirent les foudres
piqué au vif
de l'élément qui sévit.

S'inclure à l'inconnu 
plus que ténu t'y fondre
s'emmêler les ombres
s'enfuir des mythes
des plus reclus ermites.

Comme on se perd
avant l'étreinte de l'oubli
à ses méandres se résoudre 
livré aux gifles 
des griffes de la nuit.

Le sort à nu 
et ne plus en répondre 
nerfs à vif aux dents longues
vampires électriques 
que le sang court-circuite.














lundi 7 avril 2014

RAMEZ EN SILENCE!

Humain rien ne t'appartiens
et de rien tu ne reviens!
Proches et pluies de reproches
et puis les nuages s'effilochent.

Dans les mains du magicien
une part de divin!
En triple croches le son de cloche
jusqu'à la tombe l'appel & sa pioche.

Sous l'ombre du pont
ramez en silence!
Mes cieux illuminés  depuis toujours 
ramènent leurs sciences!

Sauter du train fuir l'eau salie du bain
qui se déverse à diverses fins!
Vers la piste s'amorce l'approche 
la poudre aux yeux cache les valises et rien en poche.

Gradué aux règles du quotidien 
qui te calculent point par point!
Exister telle une phrase d'accroche 
plus que des cases qui loupent le coche.

Sous l'ombre du pont
ramez en silence!
Mes cieux illuminés depuis toujours 
ramènent leurs sciences!

Prisonnier de droit commun
cellule&pilules&prières étouffes chrétiens!
Avec un nom fait pour qu'il s'ecorche
t'as pas l'profil à quinte flush.

Clandestin cherche taille mannequin 
mais sur le papier d'origine t'es pas assez glacé l'indien!
Fais tes "you you" d'cinoche
pendant que des flèches à ventouses tu décoches.

Sous l'ombre du pont
ramez en silence!
Mes cieux illuminés depuis toujours 
ramènent leurs sciences!













samedi 5 avril 2014

LE CAS ISOLÉ!

Si tu optes pour moi
j'me déconseille.
j'ne suis qu'un élément 
qui se déchaîne!

J'me prend pour un chaos superbe
entourée d'une hostilité silencieuse.
Je suis honteux de troubler 
par mon intrusion ce calme fantomatique.
J'y recherche l'ultime balise avant le néant.

Cas isolé!
Prend sa came isolé
et la votre camisolé!

Des effets de foires
jetées à la corbeille.
J'suis un don du sang
qui n'est plus en veine!

Quand je rend le propos acerbe
au lieu de la mettre en veilleuse.
Sujet épineux à étudier 
et ses épiques répliques cyniques.
Impossible qu'il se reproduise par croisement.

Cas isolé!
Prend sa came isolé
et la votre camisolé!
 

vendredi 4 avril 2014

DESSINE MOI UNE LIGNE!

Lignes toutes tracées 
où on voudrait que je marche!
Lignes au loin lancées
par tant d'appétits voraces
dents longues & rapaces!

Dessine moi une ligne!
Dessine moi une ligne!
Dessine moi une ligne!

Ligne et toi de l'autre côté 
pendu à l'amour fou
raccroché aux matins blêmes!
Lignes de maux de cris
que soulignent les mots écrits!

Dessine moi une ligne!
Dessine moi une ligne!
Dessine moi une ligne!

Lignes d'horizons qui s'étirent 
et celles privées du fond des cloisons m'inspire!
Lignes en surplomb des plus hautes cimes
train train quotidien sur la B qui décime!

Dessine moi une ligne!
Dessine moi une ligne!
Dessine moi une ligne!

Ligne qu'il faut que je garde
puisque tous se regardent!
Ligne de conduite aux petits espaces
ses limites ses points que rien ne 
dépasse!

Dessine moi une ligne!
Dessine moi une ligne!
Dessine moi une ligne!

Ligne de front ses tranchées arides
prennent leurs marques et me percent!
Lignes aux creux de mes mains
qui se croisent s'infinissent se rompent
sur l'atlas du destin!

Dessine moi une ligne!
Dessine moi une ligne!
Dessine moi une ligne!


PUISQUE RIEN NE DURE!

En pointillés comme des sutures 
des marques de morsures
et dans l'air encore se capture
le parfum de la créature.

après le second souffle
de mes ébats d'elle.
Une coupe franche
à une autre nuit blanche

Puisque rien ne dure!(bis)

Impossible d'échapper à l'usure
car elle nous tient par l'encolure
les mains sales d'attentes en tortures
comme l'émoi du souvenir suppure.

Y'a des limites à ce que l'on camoufle 
l'éternel qui bat de l'aile.
À l'extrémité d'une vieille branche
l'ombre s'éprend du silence.

Puisque rien ne dure!(bis)

Quand plus rien ne nous rassure
et que ce qu'on récolte frôle l'imposture 
sonne l'heure de la désinvolture 
à tout vents saignent nos petites coupures.

Ils n'aient d'avis qui ne s'essoufflent
autant que de désirs qui n'ensorcellent.
Aux secrets qui restent étanches 
à jamais endormis entre 4 planches.

Puisque rien ne dure!(bis)

Des nos communes vomissures
jusqu'à la plus profonde des blessure
qui n'a jamais connue d'éclaboussure
bien que les nerfs aient éprouvé la rupture.

Peu à peu l'autre côté emmitoufle 
y'à t'il un ciel pour les infidèles?
Défile la vie par tranches
et le compteur tourne une dernière manche.

Puisque rien ne dure!(bis)












 





N'OUBLIEZ PAS LA PRIÈRE!

A nos exigences
tu dois te plier!
Gardes tes distances
un pas en arrière 
et tu peux marcher!

Combiens de défaites 
de déserts et de tempêtes 
de braves stéréotypes 
minorités trompées 
tombées de tout leurs états 
rapatriés en visages pâles
livides sous plastique.

Communistes terroristes
ces fièvres d'avant guerre!
Comment on existe
si Batman n'a pas de joker!
Si Dieu n'aime que les milliardaires!

Aller Mickey en Harley!
Des calories pour les petits
coke au robinet 
et poudre pour tout ces appétits!
Mais avant tout la prière 
un porno le superball une bière!

J'en vois un qui s'agite!
Prends ta pilule sinon tu cogites
après l'oncle Sam t'invite au tir
pour faire une croix 
sur la case de l'oncle Tom!
Non mais t'a vu le gun 
comme il déchire!

Belles caisses!
Mustang corvettes 
Fender Gibson et Johanson Scarlet!
Créatine à la cantine
soirée pyjamas Crystal
entre copines!

N'oubliez pas la prière!
Dieu à une Green card
et joue au golf
avec les Repubicans
fumeurs  de Cubains!

N'oubliez pas la prière!
Avant un viol de mineur.
N'oubliez pas la prière!
Être fort et vert comme Banner.
N'oubliez pas la prière!
L'assurance ne couvre pas ce cancer.
N'oubliez pas la prière!
Le reste du monde c'est l'enfer!
N'oubliez pas la prière!



jeudi 3 avril 2014

AU LONG COURS

Côté scène 
coupé cours!
Premier abord
trop près du bord!

La forme aux haltères 
et les formes s'alterent!
À l'image du père 
limage des repères!

Dire amen
à l'odieux sourd!
Commun accord
qui dissone fort!

Fidélités adultères 
haute fidélité passagère!
À la droite du pair
commettre l'impair!

Dans l'arène 
l'araignée court!
Symptômes du corps
plantés dans le décor!

Voyage d'affaire 
à l'âge du fer!
Prétendu désert 
peuplé de grands airs!

Carpe diiem
jour contre jour!
Du moindre effort
partisan à mort!

Part de mystère 
mordue de la poussière!
Dans le blanc des nerfs
ton œil à vif ma chère!










 


mardi 1 avril 2014

À VOS FINS PAR MES CROCS

Sentiments étransgeniques
le fruit de cette culture intensive
qui sème vraiment!
Pour se dire combien on compte
on se chiffre.
A l'infini se produire!

Rappelez vous petits codes
interminables numéros 
quand enfants vous aimiez 
tuer des animaux!
Vos premières éjaculations
à voir l'éléphant agoniser dans son enclos!

Vous devez faire erreur!
Je ne me suis élevé 
qu'à coups de poignard dans le dos!
Depuis j'emets des chèques 
aux montants très élevés 
pour soigner ces cons et payer moins d'impôts!

Référence dithyrambique 
j'lance les missiles je signe les missives
j'vous essème terriblement!
De porte flingue à nouveau ponte
Dieu et shérif.
J'ai tant d'insignes à faire reluire!

Surhumain j'suis la mode
lié par contrat à votre cerveau
qu'évidemment vous ne pouvez pas payer
mais j'ai la pilule qu'il vous faut!
À la première hésitation 
d'autres arguments pour la bonne santé 
de mes robots!

Il n'a jamais été question de terreur!
Voyez comme je passe bien à la télé 
quand j'accable tout les réseaux!
Et puis j'admets les échecs 
les vôtres en particulier
quand j'tire les ficelles à vos fins par mes crocs.






DES VAGUES SOUS LE BITHUME

On serait en proie au doute
si cela n'avait pas été écrit!
En ce temps les traverses
devenaient routes
mais les cartes comptaient 
encore bien des oublis.

Là où je me tiens
appareillaient les illusions au loin!
Les puissants les déchus & leurs chiens
partis propager la bonne parole
et la p'tite vérole chez les païens

Noyés sous des couches
de terre à taire
sommeillent les vagues sous le bithume.

Nous sommes la voix de la déroute 
j't'enfonce mon god dans tes esprits!
À l'inverse de leurs averses
s'érigeront des voutes
comme si elles en pleuvaient
et en supplément des armes et du whisky.

Incultes malsains
faut baiser avec les anges et tout les saints!
Faisons barrage aux courants anciens
et de l'esclavage un cas d'école 
qui impose les rails du train.

Noyés sous des couches
de terre à taire
sommeillent les vagues sous le bithume.