jeudi 6 mars 2014

LES JOURS QUI ME PERDENT

Nuit égarée
au volant d'un matin blême.
À la faveur d'un éclair 
j'avais vu de la lumière 
et je risquais de m'y plaire.

Le pas déjà mal assuré
et quand bien même 
flottait son parfum dans l'air
enivrant jusqu'aux nerfs
fiévreux d'effets divers.

Encore un sky
que s'envolent les détails 
et dans un souffle ténu
s'abolissent les écarts 
un rien possédés.

Draps froissés
du plus flagrant délit 
d'un vol de nuit
au réveil terrien.

Ondes brouillées 
et vacarme qui m'entraîne 
dans ma boîte enfer
des heures en première 
à polluer l'atmosphère.

Jours qui me perdent
s'écoulent dans mes veines
d'excès pré imprimés dans ma chair
qui transpirent l'antimatière 
où d'émoi je me perds.










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