car c'est celui où j'expire.
Au bénéfice des rallonges
un temps soit peu inespérées
j'ai joué les prolongations
auxquels mes excès se sont décomptés.
Aujourd'hui je quitte le navire
le spectacle est terminé et j'me tire.
J'emporte mes vérités mes mesonges
les poches vides de n'avoir rien regretté.
À mes cendres qui resteront
je laisse le vent me souffler.
De houles meilleures en caps pires
de vertiges en doubles fonds pour rire
au moment de jeter l'éponge
d'absorbées nourritures bonnes et avariées.
Tout est fait fiston
à ton tours de lancer les dès.
Si la liste manque de choses à dire
et trop d' endroits resteront à découvrir
dans le grand toujours où je plonge
la traversée de l'autre côté.
C'est à mon tours de franchir le pont
j'voudrais pas laisser le passeur s'impatienter.
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