lundi 31 mars 2014

SOL STÉRILE OÙ IL FAUDRA QU'ON SÈME!

Le mystère des maux de la rose
révèlent  la fièvre des veines.
Le goût du fer en overdose
à la croisée du désir & de la haine.

Son odeur flotte encore en l'air!
Arrêtez de dire qu'il y en aura
pour tout le monde!
Folie des grandeurs et son sale air!
Pas d'jour de jour de paye pour la proie
avant que toute la banquise ne fonde!

Après le dégel on trouvera autre chose
la chasse à l'autochtone en file indienne.
Peut-être en desespoir de cause
sur le sol stérile faudra qu'on sème.

Nuages de souffre à la surface de la terre!
Rongeurs en tenues d'apparats
tout autour des têtes qui tombent!
Elle a un certain charme en mauve la mer!
Sauf qu'on s'en lasse alors on presse le pas
après tout nous la vermine qui wagabonde!

La fleur et son mâle en métamorphose
ne faire plus qu'un de sa peine.
Entre l'inhumain et la nécrose 
le mutant pondu par sa reine.

Éclaboussures qui mordent la poussière!
Une vieille blessure qui s'appelle Lola
pire que les mégatonnes d'une bombe!
Vous avez le choix des armes fauves amers!
À l'aveugle dans la coque l'eau trouve sa voie
uns à uns les compartiments s'innondent!






 







EMINENTLY ADDICTIVE!( the legend of Jakita Wagner)

I don't really feel the weather!
Downstairs is danger
I wanna get there
before I retire!

After this there's nothing!
Do you see?
After this there nothing!
Nothing we can do!

Your guns are useless on me!
You cold bastard 
not only a metaphor!
Fuck you and empty the place!
Fuck you and empty the place!

I'm from the dephts of strangeness.
Sorry you're far too ordinary for me!
I'm from the dephts of strangeness.
Sorry you're far too ordinary for me! 

Provocative,
eminently addictive!
Provocative,
eminently addictive!

I appeal to be a fever in leather!
Every second of every day
I wanna get there
like a back door desire!

After this there is nothing!
Do you see?
After this there is nothing!
Nothing we can do!

In this binary technology
where is the shape of reality
still I beg for more!
My memory is an empty space!
My memory is an empty space!

I'm a fictional universe.
Sorry you're far too ordinary for me!
I'm a fictional universe.
Sorry you're far too ordinary for me!

Provocative,
eminently addictive!
Provocative,
eminently addictive!



vendredi 28 mars 2014

A JAMAIS ÉPHÉMÈRE

Ma petite fleur 
toi qui n'a rien à cacher.
Refuses toi aux critères 
des pilules de saveurs.

Ma main mise
sur ton originelle variété 
attise le mystère 
avant que tu ne te meurs.

Enivrante odeur
que ton essence qui vient me frôler.
Effluves de ton caractère 
qui me laissent rêveur.

Mon idéal de convoitise 
plus métisse qu'hybridé
maîtresse de mes nerfs
à jamais éphémère.




CE 12 MAI 2003

Je n'en reviens toujours pas
quelque part en mai 
sous une pluie fine 
de début de nuit.

Ta mère avait la rage
tu tardais peut-être un peu
des conneries à 2 balles et moi
on en avait fait les frais.

C'était juste avant de franchir le pas
ma tête tournait
par trop de nicotine
sur ma face blêmi.

Le cocon deviens cage
sortir à l'air sentir son feu
dans le premier cri contre moi
j'savais plus où j'étais.

J'avais le bocal dans tout ses états 
nerveux  bancal et défait 
carencé en vitamine 
au plus beau jour de ma vie.

Ta mère et son courage
toute entière abandonnée à ton vœu 
chair de notre chair p'tit gars
le plus beau qui puisse être fait.












BON JOUR POUR MOURIR

Que ce dernier jour m'inspire
car c'est celui où j'expire.
Au bénéfice des rallonges 
un temps soit peu inespérées
j'ai joué les prolongations 
auxquels mes excès se sont décomptés.

Aujourd'hui je quitte le navire
le spectacle est terminé et j'me tire.
J'emporte mes vérités mes mesonges
les poches vides de n'avoir rien regretté.
À mes cendres qui resteront
je laisse le vent me souffler.

De houles meilleures en caps pires
de vertiges en doubles fonds pour rire
au moment de jeter l'éponge 
d'absorbées nourritures bonnes et avariées.
Tout est fait fiston 
à ton tours de lancer les dès.

Si la liste manque de choses à dire
et trop d' endroits resteront à découvrir 
dans le grand toujours où je plonge
la traversée de l'autre côté.
C'est à mon tours de franchir le pont
j'voudrais pas laisser le passeur s'impatienter.






jeudi 27 mars 2014

L'APRÈS BIOLOGIQUE

Examen clinique
l'idylle du drone et d'un missile
envoyés en l'air balistique
en plein dans le mil 
d' empreintes thermiques.

Écran cynique 
sans battre des faux cils
quand le plasma revendique
que les fossiles
sont contraires aux lois de la robotique.

Élan mutaphysique
L'immonde est bel et bien sans fils
employée à soustraire l'ère biologique
à son éternité futile
dépourvue de sens et de logique.

Mécanique numérique 
le terminator sera lui aussi bientôt inutile  sa carte mère sans impair se recycle
en pièces rétractiles 
connectées à l'avènement du sens unique.








mercredi 26 mars 2014

PRIVILÈGES PUTES & CULBUTES

Si le vertige n'exerce aucune emprise
et qu'occire n'est que monnaie courante.
Attirer la curiosité 
de l'égo surcalibré 
pour que se prête l'attention.

Usé par tant de périples
d'avoir toisé le tumulte.
Fatigué des courbés de l'hémicycle 
aux privilèges
aux putes
aux culbutes.

Si les vestiges ne révèlent de surprises
qu'au passé qu'ils hantent.
Allez tous vous la raconter
petites lignes privées 
faite votre numéro de l'immodération.

Questions à choix multiples
propulsées d'une catapulte.
And the winner is l'inchangé despotique
dans privilèges
putes
& culbutes.

Si les voltiges hors gravité soumise 
ne sont que des vols qui se plantent.
Aux pieds des chutes calculées 
gisent vautours tombés
d'immortelles illusions.



IDÉES NOIRES

Le trait grossit
de ce qui aigris
sont mes idées noires.

J'aime pas la voie 
toute tracée
que vous voulez je prenne!
J'entends trop de voix
m'overdriver
qui me rendent squizofrène!

J'sais plus où est la mienne!
J'sais plus où est la mienne!
J'sais plus où est la mienne!
J'sais plus si je l'entend même!

Ce qu'on te dit
et en sol pas en cri
j'suis étranger à mon miroir.

On aime quand tu abois
du pré-fabriqué
avec ta gueule à la peine!
On me sème émis aux abois 
bien découpé 
des nerfs dans la prise vaine!

J'sais plus où est la mienne!
J'sais plus où est la mienne!
J'sais plus où est la mienne!
J'sais plus si je l'entend même!

Du beau oui
sans effets comme lui
mouton dessine moi l'histoire.

Vas au micro tiens toi droit
arrêtes de bouger
à bonne distance que le souffle prenne!
Encore un verre après j'me noies
à occuper 
l'ombre jetée au-devant de la scène!

J'sais plus où est la mienne!
J'sais plus où est la mienne!
J'sais plus où est la mienne!
J'sais plus si je l'entend même!


mardi 25 mars 2014

MAIN BASSE

Dans la trajectoire qui me pousse
à milles miles des pointillés
maudites lettres de course
toutes tracées sur ma déroute.

Parcourant le récif 
je lis ses impasses!
Ses pages de brisants
que je tourne
et me retournent
chaviré par l'encre jetée 
dans le temps écoulé 
où j'avais fait main basse.

Petite ou grande ourse
des astres envoûtés
à nos trousse
de ceux qui insinuent le doute.

Temps dépressif 
ou une bonne passe!
Par courants dérivants 
qui m'ajournent
et me retiennent
d'une étrange marée 
qui avait oublié de monter
et sur moi fait main basse.

Perdus Sancti & Spiritus
tant je me suis hâté 
sous ma lune rousse
grand voile tenue à son écoute.












lundi 24 mars 2014

LE COMPLEXE DU SILEX

Par quelle expression
ai-je été trahit?
Quelle étincelle m'a pris
le complexe du silex?

Incendie à grande échelle 
pyromanes
dragons!
Cracheurs
le chant des sirènes 
depuis l'amer
jusqu'aux natures inflammables!

Par quel éclair sans raison
s'embrase l'abruti?
Quelle étincelle m'a pris
le complexe du silex?

Consommer la pucelle!
Nymphomane 
en fusion
gladiateurs
flambants l'arène 
mordants la poussière 
sous l'armure méconnaissables!

Par quelles post combustion
j'me crame dans la galaxie?
Quelle étincelle m'a pris
le complexe du silex?

Devant la flambée universelle
la proie des flammes
de l'écremation!
En tailleur
la torche humaine
sur qui le feu se perd
tant la brûlure s'emploie lamentable!








Consigner le bonz!


CORPS ACCORD

Miroir trouble
qui reflète le fauve
histoire de flou
entre deux eaux
pas de vieux os
sur L'Edgar Poe.

Accords perdus 
sur le riff.
A corps perdus
sur le vif.

Coup double
les apparences restent sauves
l'histoire de fou
livre ses maux
couchés en trop
surmontés de libido.

Tomber des nues
dans mes griffes.
Arpenter des rues
que rien ne rebiffe.

Dents de scies
clés de sol
m'étendent en si et là!











dimanche 23 mars 2014

RAMENEZ-MOI MI AMOR!

Qu'avons nous de mieux à brandir
que le jour à son levé?
Passée la nuit à écumer 
éprise en flagrant délire. 
Prise la main dans le ressac!
Le 3ème œil s'emballe 
entre les 2 yeux.

Ramenez-moi mi amor!
Ramenez-moi mi amor!
Rien de moi ne ressuscite!
Rien de moi ne ressuscite!

Le sens de la vie 
qui vote pour lui?
Même si la route paraît longue
un racourci peut infinir
dans la seconde.

Qu'est ce qu'un élan sans avenir 
autre qu'un décor à jamais planté?
Diagnostic vital engagé
et l'événement à couvrir.
Prochainement dans les bacs!
Si tôt le corps s'y installe
l'esprit parait déjà vieux.

Ramenez-moi mi amor!
Ramenez-moi mi amor!
Rien de moi ne ressuscite!
Rien de moi ne ressuscite!


samedi 22 mars 2014

C'EST QUOI LA SUITE!

Des excitants pour la honte
des calmants pour la fierté.
Des piles à la connerie
à la pensée des court circuits.

Aux limites du mythe
des modèles des rites
qui s'héritent comme des fuites
et s'irritent de ne pas voir la suite.

Nobles institutions en refonte
serviles préoccupations légalisées.
Des files filles et fils de zombies
à faire les soldes de la lobotomie.

S'imitent les gros titres
en mesonges sous la crypte
au menu les carottes sont cuites
et toutes ressemblances seraient fortuites.

On n'aime pas on compte
une majorité non calculée.
Petites familles sous garanties
pièces de rechange au rayon fruits.

Monde fat immondes fit
les références flat qu'ils suscitent
des points en moins de la conduite
aux vertiges des grands huit.

De l'amer qui se démonte 
aux dompteurs des marées.
Tout les flux et reflux sont de la partie
au génome du génocide le refus n'est pas admis.

Parenthèse fermée je cite
à vos prothèses en ligne sur site
en direct d'usines à gosses que personne n'ébruite 
ces mutilés miniatures de contrées non
instruites.

 







 




ACQUA IN BOCCA! (A mon grand père Jean Baptiste MANICACCI )

Acqua in bocca!   
J't'invite au silence.
Acqua in bocca!
Sans quoi j't'e réduirais au silence.

Modères tes appétits!
Pinz (l'étranger) et l'eau à la bouche.
Les mystères du maquis
sont le privilège de la souche.

Acqua in bocca!
Cocaïne  du continent.
Acqua in bocca!
J'ai fait du désert un incontinent.

Sur les hauteurs de Calvi!
On transmet mais rien n'accouche.
E fichi maturi!
( quand les figues ont mûri)
Par principe jusqu'à la dernière cartouche.

Acqua in bocca!
Parles pas la bouche pleine.
Acqua in bocca!
A quoi ça sert la coupe est pleine.

Un disòrdini faci un òrdini!
(L'ordre nait du désordre)
et l'honneur ne se sert pas à la louche.
I funi longhi diventani sarpi!
( les cordes trop longues deviennent des serpents)
alors tiens ta langue et botte en touche.














vendredi 21 mars 2014

J'PEUX PAS LÂCHER MA BOMBE!

Dans de beaux draps
sous la couverture radar
se brouille au casque le canal
l'instant survolé.
J'peux pas lâcher ma bombe!
J'peux pas lâcher ma bombe!

En haut de ses bas
l'horizon artificiel m'accapare
me fouille sous le masque de carnaval
qui ne demande qu'à tomber. 
J'peux pas lâcher ma bombe!
J'peux pas lâcher ma bombe!

La radio émise à mal
je check ma Browning
m'etire le manche
pour me rapprocher des étoiles 
montées en Pratt & Whitney.

Chorégraphie pour DCA
un battement d'elle dans le brouillard
les chevaux vrombissent l'animal 
j'en avise l'instinct ciblé.
J'peux pas lâcher ma bombe!
J'peux pas lâcher ma bombe!

En drapeau côté droit
fumée blanche et lys au rancard
je compense stabilise autant que mal
jauge basse ça commence à douiller.
J'peux pas lâcher ma bombe!
J'peux pas lâcher ma bombe!

La radio émise à mal
à sec ma Browning
p'tite mort au manche
dans l'ascension j'ai plombé les étoiles 
montée en Pratt & Whitney.

LA FABLE DU RAT

Rebord de table
remords dans une fable
celle d'un rat mort
plein à ras bord
de peste & de choléra.

L'égout et les couleurs
ses hasards de puanteur.
Ici bas l'argent à une odeur
et la vie compte ses heures 
que l'on paye
pour qu'elles passent.

Se pètent des câbles 
en un temps record fiable
se dénudent les fils du sort
l'écorché ne s'endort 
qu'à vif de sévices et versa.

S'allume la mèche des peurs
celle qui vend les déserteurs.
Ici bas les vertiges ont des auteurs
autant que les chiennes leurs chaleures
qui s'essayent
puisque aucune pillule ne passe.





SANG BLEU & SANS TITRES

Depuis les classes
d'où on n'exige plus
le carnet de vaccination
où les puces 
ne sont que celles que l'on pose.

Ici se prend l'âge 
passent les rites de passage
au fil de pages qui s'éternisent.

Ici s'attrape la rage!
On garde l'animal en cage
que longtemps il agonise.

Dans le satin dithyrambique 
d'aucun vice caché on ne s'alarme.
Dans le patin squelettique
s'efoncent les clous sans larmes.

D'extraction basse
droite aux abus
de cales en prisons
où les puces
se dressent mais d'elles disposent.

Ici s'étale le bagage
autant que les carnets de voyages
biens sages ponctués d'interdits.

Ici pas d'usages!
On s'use avant l'âge 
les moins mauvaises misères alcoolisent.

Des mines cadavériques
et plus rien à extraire du vacarme.
Espèces dynastiques
aux vastes ailleurs de charmes.




 


jeudi 20 mars 2014

HEUREUX DE NE PLUS ÊTRE

Quand le temps sera lassé de moi.
Qu'il m'aura balayé au rang
de lointain souvenir.
Une évocation 
dans un instant d'égarement
trop cours des miracles
d'un dessous de crâne 
avec tout les numéros
les vrais et les faux
du cirque ambulant.

Au déclin de la trace, à l'autrefois 
quand se portait à ébullition le mauvais sang
le laissant pur se refroidir.
Combiens de révolutions 
de glorieuses de crises du logement 
de fortunes aux oracles 
et usages de faux arcanes
jetés à la rune rien sur os
on s'est fait sa peau
de héro d'appartement.

Allons à la chasse aux nerfs si il y a
étirer les plus à blanc
avec les plombs pétés en souvenir.
En exposition 
pseudos gloires du monde marchand
sur des œufs habitacles
aux embrillons de l'âme 
cassés en omelette trop tôt 
digèrés par l'ego
des aiglons impatients.



MORNES NORMES

A quoi ça rime
les maux qui sonnent pareils.
L'aquarium a mauvaise mine
de l'eau saumâtre rien ne s'éveille.
Nuits d'insomnies qui s'arriment.
Laquelle déjà portait conseil?

Embases gelées en prime
au mieux fièvres sans soleil.
Courber plus bas l'échine 
et n'y plus prêter l'oreille.
La magie est une machine
elle vend ses trucs sur eBay.

La linéarité culmine 
au moindre relief qui dépareille.
Trop d'appétits des cimes
crèvent la dalle des maquerelles.
Qui parle du point d'origine?
Peut-être la fleur où dealent les abeilles.

Petites échoppes du crime
aux charmes canons sur la tourelle.
Restons infimes 
l'ego flippe dans son plus simple appareil.
Sous son manteau d'hermine
araignée en fin de règne dans la corbeille.





 









PASSE À L'AS

L'oubli laisse des traces
son relief à la lumière 
se contemple les faces
et dispense l'ombre
qui s'étire et s'efface.

Passe à l'as!

Implacables espaces
solaires et lunaires
qui déclinent nos carcasses
fatiguées de pondre
sous l'œil rapace.

Passe à l'as!

Temps  qui crevasse
le sol et la chair
le même film repasse
et sa fin sombre
assise à la même place.

Passe à l'as!

S' éffile l'âme lasse 
d'avoir tant croisée le fer
tenu la marée bu la tasse
parfois même fondre
sous la carapace.

Passe à l'as!

Se perd dans l'impasse 
Thesée moins fringuant qu'hier
au bout du fil une petasse
si blonde pronfonde
que mes nerfs en grimacent.

Passe à l'as!

Empillé dans une casse
rouillée comme ses frères 
une épave rêvasse 
piqués d'immonde
ses chromes d'avant et palaces.

Passe à l'as!















mercredi 19 mars 2014

L'AUTOGRAPHE DU BOURREAU

A qui veut sa dose?
Visions fécondes et métamorphoses 
disciplines du culte des ondes
aux yeux vitreux
et à l'âme dans ses décombres.

A ce dieu qui ne s'est pas encore plié?
Celui toujours présent 
qu'on zappe et qui déchaîne le canal
sans que son signal ne relache l' étreinte.
Même le chien ne hurle plus à la mort mais aboie à la caravane et à son mirage.

L'insomnie n'a laissée qu'un grain
au marchand de sable 
depuis que la vieille pellicule
s'est diffusée en bandes organisées
par les accès numériques.

A qui l'effet cause?
On ne se cable pas pour qu'on ose
nous autres cobayes de la sonde
en costume miteux
accros au plus grand nombre.

A ce dieu qui ne s'est pas encore plié?
Celui toujours présent 
qu'on zappe et qui déchaîne le canal
sans que son signal ne relâche l'étreinte
Même le chien ne hurle plus à la mort
mais aboie à la caravane et à son mirage.

L'asservi se refait le plein
et attend que l'ordre d'émission à cable
omniprésente dans sa bulle
lui intime l'ordre d'être un affranchi télécommandé
par ses idoles sur l'autel médiatique.


mardi 18 mars 2014

L'ANGLE TOXIQUE

Belle issue bonne incidence
ce feu n'est pas qu'une coïncidence.
Dans l'angle les nerfs chauffés à blanc
roulent en boules le front suant.

A l'angle toxique!
A l'angle toxique!

Dans leurs faux plis
jalouse est la mélancolie 
son spectre s'effondre sur la mélodie 
par l'alcool mauvais des oublis.

A l'angle toxique!
A l'angle toxique!

Selon toute absolue vraisemblance 
ce jeu dérègle sans nul doute les sens.
La bascule s'opère en attendant 
les éclairs les plus stupéfiants.

A l'angle toxique!
A l'angle toxique!

Aux passages infinis
enjôleuse est la folie
et les états où elle nous expédie
dans ses pupilles dilatées inassouvies.

A l'angle toxique!
A l'angle toxique!







lundi 17 mars 2014

ENFERMINABLE

A son avantage
labyrinthique et éternel 
depuis combien damné
et de lunes d'excès 
l'aride n'a pas eu ta peau.

Le spectacle est terminé 
pour les intacts
les déchargées de l'âme 
que le plomb crible
et qui se refusent
aux impacts fatals.

Que tu ne te berces pas d'illusions
elle va mourir et son mirage
viendra grossir les rangs 
 aux mœurs d'un temps 
au creux de tes hantises.

En mon hommage
sans doute inconditionnel 
pales figures inaltérés
malpropres comme au figuré
de mes sortilèges infernaux.

Allez donc consommer
sans entracte 
les consumés en arme  
avisés d'indicible 
pathétiques ruses
à deux balles.

En proie à de momentanées diversions 
les morsures d'effroi glacent au passage
et l'émoi doute à present
d'une vague de chaleur à sang
aux dérives qui pactisent.






vendredi 14 mars 2014

LA FIÈVRE DE L'OMBRE

Du son en repli
on ne sait jamais
si quelqu'un l'a suivit
où qui entraîne 
l'ombre qui se déplace 
au rythme des talons.

Mines graves
et des rires eseulés
les contours de minuit
où la chaleur traine
sortie de nulle part 
quand le desir déplace 
sa lumière vers le papillon.

D'instincts indécis 
animal incomplet
que la raison trahie
un cas extrême 
dans les écarts
au détour des places
s'eclipse la raison.

















PETITE VRILLE MODÈLE!

Tours de contrôle parentales
aux petits bons qui s'élèvent 
dans les carlingues des questions
qui se posent mal.

Bien à l'heure des reproches
l'appareil en approche
radioguidage en vieux dictons 
qui passent mal.

Petite vrille modèle!
Ils ont mal vielli les manuels
aux partis pris.
Petite vrille modèle!
La feuille morte sortie du ciel
est restée lettre morte.

État de choc hormonal
ces p'tit cons aux montées d'séve
emboités du zingue à réaction
et d'effets qui s'emballent.

La culpabilité plein les poches
se larguent les bombes puis décrochent.
Depuis no advisory la p'tite et le fiston
ont changé de canal.

Petite vrille modèle!
Ils ont mal vieilli les manuels
aux partis pris.
Petite vrille modèle!
La feuille morte sortie du ciel
est restée lettre morte.





ÇA CRACHE QUELQUE CHOSE!

Qu'on lâche les meutes
faire des tâches aux émeutes.
Qu'on aille tous azimuts
visiter la racaille et les bars à putes.

Aux abus déclarons notre flamme
chevauchons les pressions de la rue.
Soyons bénis par le rouge sang du ciel
nous autres bannis depuis l'enfance de l'art.

Sortez vos bites usées
de leurs orbites vérolées 
et depuis leurs faces cachées 
que ça crache quelque chose!
Que ça crache quelque chose!

Encore étranger qu'on zieute
ses migrations son thérapeute.
Conformes aux règles on le bute
douce France ses classes ses luttes.

Tous vendus à l'ordonnance et sa came
gardons nos dépressions à vues.
Soyons aguerris de pillules rationnelles
et red hot technologie dans les galléries
du lard.

Sortez vous bites usées 
de leurs orbites vérolées 
et depuis leurs faces cachées
que ça crache quelque chose!
Que ça crache quelque chose!







jeudi 13 mars 2014

SA PERTE

Limites dépassées 
sur le pavé détrempé
la fièvre au volant
diffuse le malaise 
de sa plaie ouverte.

Yeux hagards
pieds au plancher
Jack et exitants
avant la falaise
à l'heure déserte.

Quand ça a dérapé 
geste mal contrôlé 
le goût du sang
son fer qui pèse 
la tête en miettes.

Pleins phares
sur barrage routier
droit devant
écartant la thèse 
d'échapper à sa perte.










S'IL ARRIVE.....

S'il arrive que des bouts d'immense
déjouent le trompe la mort
et ne viennent à bout de mes nerfs
autant que l'éternel de mon corps
à en taire des mots inspirés 
des battements de ton cœur.

S'il arrive que je sois réduis au silence
et mes cendres livrées  au décors 
rien ne me manquera plus que ton air
soufflé comme se jete un sort
sur une âme à damner
selon le mouvement de l'humeur.

S'il arrive que m'abandonnent les sens
une panne de querozene avant le port
les vagues de toi me retiennent de l'amer
aux creux d'elles te crier fort
te revenir par la marée
avec le masque des retours de peurs.

S'il arrive que ma perte ne te devance
que la logique stoppe net mes encores
qu'ils ne passent pas l'hiver
saches bien mon trésor 
combien tu mérites d'être trouvée
par une âme sans tâches de rumeurs.







mardi 11 mars 2014

INACCESSIBLE!

Le peu de bien qui me possède 
s'échappe de mes mains.
Qu'aucunes faveurs n' intercèdes
tout les efforts resteraient vains.

Ce petit jeu qui m'obsède 
sans espoir je m'y tiens.
Aux angoisses qui me précédent 
je file le train.

Inaccessible!
Inaccessible!
Inaccessible!
Désaxée cible!

Dans la cellule où j'accède 
les barreaux me raillent le teint.
Parloir à qui rien je ne cède 
dans ce silence que j'entretiens.

Aucune corde n'est aussi raide
que le mystère qui me détient.
Pendu à l'illusion que je concède 
d'être déjà très loin.

Inaccessible!
Inaccessible!
Inaccessible!
Désaxée cible!









lundi 10 mars 2014

LES PETITES FINS

Overdose d'UV
sur ta petite gueule glacée 
égérie qui dicte le monde.
Chiffrés les besoins 
déchiffrés les codes.

Le destin est un festin
aux extraits de morts
sur les ondes.
Le genre humain
se fait ses odes.

Fragile!
Nous détenons le contre poison
aux voix que tu entends.
Ami laisses toi aller
il ne s'agit que de tuer.
L'ami ce ne sont que nos armes
avec tes doigts sur la gâchette.

Psychoses bradées 
allons y faire notre marché
de bactéries et de bombes.
Les tester si besoin
un p'tit génocide en solde.

Dernière inconnue du coin
a raser sans remords
que le profit abonde.
Brulez les indiens
en bon ordre.




vendredi 7 mars 2014

MAL FAMÉ

Au sortir du liquide un cri
jusqu'à l'avis du livide.
Ces liens auxquels 
nous sommes tous reliés
sont les vôtres.
Sont les miens.

Ces bras qui m'ont pris
des morts et des envies 
ces voix sans appels
sans issues murmurées 
où je me vautre
corps et biens.

Dans bien des délits d'euphorie 
gouttes de pluies et whisky
des miss décibels 
à mes tympans pétés
sous mauvaise coke
à temps plein.

Au rang de brillant abruti
à cause du cuir qui luis de nuit
mes mots en vie d'ailes
en vols planés 
sans fautes
sans freins.


Au revers du danger par défi
l'enfer en tenue d'interdits.
Aux piqûres de rappels
appâts feutrés
dans l'herbe haute
d'injectées instincts.









PETITE SCÈNE DE CRIME

Petite scène de crime
histoire de tuer le temps
à l'arrière d'une limousine
la victime attend.

Elle semble sereine
et fait la morte
comme une reine
en fin de règne.

Fabriqué en Chine
jusqu'au sang
la synthèse d'hémoglobine 
au réalisme surprenant.

L'art schizophrène 
s'envisage de toute sorte
et hors de toute peine
paisible il saigne.










DÉLIRE ENTRE LES LIGNES

Sortie des lignes intimes
en avant première 
que les flottaisons soulignent
de lourdes encres 
d'échines courbées.

Échappes à la vigilance 
passes entre l'émail trop blanc
qui salive de querelles intestines
passagère de l'écume clandestine.

Délire entre les lignes
s'égarent enfumées 
cigares de trillage 
aux nuages déportés.

De la nuance déborde l'infime
mais les places sont chères 
et les faces cachées font signe
aux épicentres
que les beaux quartiers
sont mal lunés.

À l'angle d'incidence
de l'espace entre les mailles grandissant
à ses pieds des santiags de Palestine
et au-devant la polyphonie d'un champs
de mines.

Délire entre les lignes
s'égarent enfumés 
cigares de trillage
aux nuages déportés.








MARCHÉS FORCÉS

Pendus cellulaires
autant que par cravate
privatiser l'air
faut pas que ça se rate.

Du dealer au junkie
mille excuses je voulais dire
du producteur au consommateur.

On élève des remparts
sortis de mères enceintes
on finance même leurs démolitions.

Qui a vendu la mèche?
Qui est à l'autre bout du pétard?

Câblés solaires
accablés de fils à la pâte 
séculaires
qui depuis toujours se piratent.

Du dealer au junkie
mille excuses je voulais dire
du producteur au consommateur.

On active les départs 
et s'efface l'empreinte 
pour les jeunes cultures du bouillon.

Qui dit que ça pêche?
Qui à mis l'océan dans une baignoire?







jeudi 6 mars 2014

LES JOURS QUI ME PERDENT

Nuit égarée
au volant d'un matin blême.
À la faveur d'un éclair 
j'avais vu de la lumière 
et je risquais de m'y plaire.

Le pas déjà mal assuré
et quand bien même 
flottait son parfum dans l'air
enivrant jusqu'aux nerfs
fiévreux d'effets divers.

Encore un sky
que s'envolent les détails 
et dans un souffle ténu
s'abolissent les écarts 
un rien possédés.

Draps froissés
du plus flagrant délit 
d'un vol de nuit
au réveil terrien.

Ondes brouillées 
et vacarme qui m'entraîne 
dans ma boîte enfer
des heures en première 
à polluer l'atmosphère.

Jours qui me perdent
s'écoulent dans mes veines
d'excès pré imprimés dans ma chair
qui transpirent l'antimatière 
où d'émoi je me perds.










ACIDES DE L'USURE

Je vous parle d'un temps 
qui englobe la sphère 
de ceux qui ont passé
l'âge des blessures.

Gonflés de voiles vaines 
qui ont fait couler trop de sang
les vaisseaux rongés sombrent 
aux acides de l'usure.

A sec les desirs d'antan 
ont même cessé 
de se caresser l'espoir
par la surenchère 
des flétrissures.

Sur leurs gardes les nostalgiques
sous calmants contre la panique
des avances du livide
accro aux froides morsures.

Sanglots solitaires
sur le noir et blanc 
d'un cliché jaunit
oü se devine sur l'argentique 
l'antique azur.





L'AVIDE

Fais tes comptes
puisque c'est comme ça 
que tu aimes.
Le taux de change 
l'étau d'échange
n'oublient pas leurs intérêts.

S'enfuir un instant lui va
regarder à la dépense 
+5% l'essence.
Faut rentrer elle pense
tu tiendras pas la distance
et j'rends pas la monnaie.

Faut que ça remonte
et se découvrent tes bas
de laine.
La haine t'enchante
aux cours qui déchantent 
et s'envolent juste après.

Seule la cloture fait débat 
aux ébats de ses sens
100% d'absences.
Avec les 0 elle danse
6 pour la romance
et un pour le retrait.



THE NOTE U WROTE

One eye,
 first thing you see.
It gets to the deepest blue
and makes your way overseas.

One noise,
you just can't bury.
If it leads you to the worst issue
in all the appetites of fear it feeds.

It's not a rope!
It's the Spirit of the snake
around your neck
strangling every single hope.

One bleeds,
in the crowd so lonely.
From the top of the weirdest view
is falling the man in need.

One burns,
in the flames of holy.
Don't forget to pay your dues
the gods have the power to cut the scenes.

Left on the note!
The science of a wreck
and the time it takes
in those last words u wrote.






mercredi 5 mars 2014

NOT ALONE!

In my head I'm not alone!
In my head I'm not alone!
In my head I'm not alone!
In my head I'm not alone!

I know the dark.
I know the cloudy.

One that lies.
One that dies.

I never remember the password!
Too many voices in my world!
Too many words I've never heard!

I'm down on my knees
or I give life to my fears
and my fucking ego
is in between.

In my head I'm not alone!
In my head I'm not alone!
In my head I'm not alone!
In my head I'm not alone!

My purpose is elsewhere
and I've lost my shelter.
I'm a scream
in the hands of silence!
A blank on the screen
a mistery for science.

I know the dark!
I know the cloudy!

One that lies.
One that dies.

In my head I'm not alone!
In my head I'm not alone!
In my head I'm not alone!
In my head I'm not alone!


mardi 4 mars 2014

SURFAIT DIVERS

Deux fluides coulent 
se joignent en eaux profondes
au sortir d'un fjord ou d'un aber.

Au large à des milles de l'amer
jusqu'à l'âme tout bouge 
sans faire machine arrière.

Dans le cœur un lointain rivage
mais quelque chose dans le flou
ne veut pas toucher terre.

Que se déroulent les cartes
que se gardent les parts de mystères.
Si l'un d'entre eux fait date
au creux des vallées de houle
aux crêtes voraces
on classera qu'il surfait divers.

Si d'aventure un mauvais cap
ne nous rendait pas à la vie
et que seul n'en réchappe
le soleil rasant 
sous le vol des fous.

Epleurees qui redeviendront sereines
songeant aux sirènes 
qui aiment les éperdus.

Le quotidien rassure d'autres peines
et un jour c'est à peine 
plus que des noms sur une stèle 
dans la grand rue.

Que se déroulent les cartes
que se gardent les parts de mystères.
Si l'un d'entre eux fait date
aux creux des vallées de houles
aux crêtes voraces
on classera qu'il surfait divers.