toujours pas de changement
tu as poussé sa pauvre cervelle
dans ses derniers retranchements.
Sur ton manège désenchanté
j'ai tourné un temps
et de notre train j'ai sauté
les mains couvertes de sang.
Le danger t'exitait
bien d'avantage que l'ordinaire gonflant
mes nerfs se crispaient
cassé du corps et des dents.
Autant en emporte jarretelles
j'en abois encore au vent
ma langue a le souvenir de ton sel
et l'amer connaît ses vieux courants.
Le deuil de ta pensée
ne m'habite plus autant
mes châteaux sont moins hantés
par tes tours de revenants.
Seule l'apparence comptait
et le chantage à l'amant
les soirs où je m'éclipsais
loin m'égarer au chant.
Échanger l'eau de vaisselle
contre un fluide transparent
supérieur à tout les labels
et la bête aux bois dormant.
Me voilà distancé
régulé par d'autres élans
auxquels je ne veux échapper
plus longtemps.
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