vendredi 28 février 2014

ASCENSEUR POUR L'ILLUMINATION

Dans mon karma 
toute la disco de Nirvana.
J'ai élégamment gaspillé
mes pensées à l'état pure
en futiles désinvoltures perverses
et drogues dures diverses.

Never mind!
Never mind!

Dans mes offrandes à la Ganja
se réincarnent des Shiva et des Lola. 
Des anges bleus plein le cendrier
et d'étranges mouches dans la confiture
s'échappent des  lignes adverses
qu'inspire le dogue vert collé à mes fesses.

Never mind!
Never mind!

Au camp de base avec mes sherpas
j'étends mon linge entre les mantras
Un p'tit 8000 par le sentier
peut être demain selon les augures
ou par voie de presse
j'suis le garçon d'étage qui c'est pris en otage et lévite limite 
en attendant un retour d'ascenseur à son
adresse.

Never mind!
Never mind!






LES RÉFÉRENCES

Je pisse à la raie des images de marque
les carrés VIP aux petasses opaques.
Strass payettes et célébrités 
qui ne durent que le temps
du champagne retourné.

Qu'on n'épargne les univers
de drague à la carte bancaire
les secrets d'la maison
et l'amour chez les bouffons
côté en bourse sur les twitters.

Je gerbe quand on remet le couvert
ces piqûres de rappel à la sauce de travers
et ces avortons par wagon
qui poussent la même chanson 
pour faire carrière à la Justin Beiber.

Épidémies de concepts qui débarquent 
avec des présidents des footeux et des putes dans un parc
qui finissent tous canibales dans le même sac
si vous ne leur jeter pas a bouffer
au moins pendant 
la durée des publicités.

Fausses larmes à cœur ouvert 
et promesses de dons pour s'acheter une guerre
ou une émission d'partouse sur la douze avec Ardisson Vandamme et D'Ormesson
qui refont le match et les prolongations
avant Paris sous les bombes 
c'était encore l'ère glacière.

J'oubliais les aventures de Stilnox et Lexomyl les enfants de Nicolas et Pimprenelle et les enfants du Rock
special Robespierre.



L'APRÈS STAGNANT

Aux dernières nouvelles
toujours pas de changement 
tu as poussé sa pauvre cervelle 
dans ses derniers retranchements.

Sur ton manège désenchanté
j'ai tourné un temps
et de notre train j'ai sauté
les mains couvertes de sang.

Le danger t'exitait
bien d'avantage que l'ordinaire gonflant
mes nerfs se crispaient
cassé du corps et des dents.

Autant en emporte jarretelles
j'en abois encore au vent
ma langue a le souvenir de ton sel
et l'amer connaît ses vieux courants.

Le deuil de ta pensée 
ne m'habite plus autant
mes châteaux sont moins hantés
par tes tours de revenants.

Seule l'apparence comptait
et le chantage à l'amant
les soirs où je m'éclipsais
loin m'égarer au chant.

Échanger l'eau de vaisselle 
contre un fluide transparent
supérieur à tout les labels
et la bête aux bois dormant.

Me voilà distancé
régulé par d'autres élans 
auxquels je ne veux échapper 
plus longtemps.





jeudi 27 février 2014

LES NUAGES DE RENCONTRES

La vie avait battu son plein
j'y avais fait le mien
sans regarder à la dépense 
du prix à la pompe.

Tout ce qui m'avait semblé inaccessible 
je l'avais convoité et gravit
mais malgré les conquêtes l'irréversible 
ne m'a pas demandé mon avis.

Du gaz à ras le zeppelin 
d'la bouffe pour le chien
pas de limite à la distance
j'y écume les nuages de recontres.

Entre les ombres mes plus belles cibles
on s'est manqués puis choisit
dans la cours des miracles nuisibles
où la raison se fuit.









A BASE D'AVIDE

L'avenir à base d'avide sous serre
et l'horizon livide se courbe sans but.
L'alarme facile des sanglots de l'urgence
dans l'indifférence des villes aigrises
qui se disent Babylone ou Byzance.

Rayé d'la carte dernier nouveau monde
comme partout peuplé de fils de pute.
Du jetable jeté par des coups d'avance 
juteux marché du lâché prise
qui se grise d'opium et de fragrances.

Petite fortune pour du néant au verre
servit avec des gouffres abrupts.
Des perles s'enfilent et se balancent 
dans une pile de leçons bien apprises
genre les Médicis sont de Florence.

Stérile comme un boxeur sans allonge
mis KO en direct de son point de chute.
Dresses la sagesse comme une science
qui s'injecte de sérum en église 
le film thérapie de l'éternelle séance.







mardi 25 février 2014

SINCÈRES ALTÉRATIONS

Mensonges,
sincères altérations 
ne somme nous pas que des douleurs
qui se prostituent au mal?
Ne cherchez pas à l'éviter 
la voie du délabrement 
tous vous en serez l'invité.

Les ondes sont truffées 
de messages codés.
L'art dit dégénéré 
vous a placé en son milieu.
Appâts cadencés
petits objets de propagande
visages effacés.

Une deux, une deux....

Aux sons des airs
plongés dans la divine obscurité 
les  Noir Des errent
depuis les amarres larguées 
du Sombre héro de l'amer.
D'étranges scènes me reviennent 
comme le courant force le détroit 
au changement de marée.

L'amant songe,
à un bord d'elle sans aberration 
et s'annulent tout les sommeils enchanteurs où aucun espace 
ne se substitue à son signal.
Comment ne pas léviter
hors gravité d'ensablement
inlassablement chaviré.




lundi 24 février 2014

REFLET MEURTRIER

Laisse le fil suspendu à son temps
marchandises d'épouvante 
couples en dépôt-vente.
Places un filtre sur ta voix
puisque les réseaux sont sur écoute 
et fais gaffe à quand tu dors
y'a des drones dans tes rêves 
coordonnés sur ton sort.

Sexe à pile réveil amphét et soir effet calmant
balises déroutantes 
brouiller les pistes me tente.
Un faux titre en mode envoi
comme aucun créneau n'échappe à la loupe
quand se pointent les désaccords
surgit le clone de ta sève 
subordonné à ta mise à mort.


LA CORDE AU COU

Collées au cuir des peaux électriques
l'absence de contrôle semble toute indiquée.
Que s'emportent nos raisons mécaniques à la folie des néons 
de ruelles mal éclairées.

Fuites des représentations allégoriques
les références s'enrôlent et s'assemblent
masquées.
Aux abysses des bas fonds
les Titanics se défont les cloisons
en rituels narcosés.

Je peux lui faire tout tout
quand elle me passe 
La corde au cou.

 Décibels pour Walkiries en plastique
aux démences de jeux de rôle où tremblent les non initiés.
Aux intermittences des transmissions
claquent les fouets de maîtresses expertes en domination synchronisée.

De retour chez les pseudo mystiques
aux omnisciences du dimanche à genou
sous le cucifié.
Aux quintessences des perversions
les ignorances coupables s'abaissent
exemptes de curiosité.

Je peux lui faire tout tout
quand elle me passe 
la corde au cou.









dimanche 23 février 2014

PARIS PARANO

Changez pas le cap
puisque à chaque regard
vous frôlez le danger.
Marée humaine 
diversité urbaine 
ne quittez pas les boulevards
à droite c'est trop noir.

Paris parano
passez votre chemin
on est pas du même monde!
Vous avez un bronzage
à poser des problèmes 
et des bombes
au Trocadéro.

Le menton qui vous zappe
acariens ringards 
après l'périf c'est l'étranger.
D'allure hautaine
pseudo mondaine
qui fait genre bulles à boire
l'ego est un devoir.

Paris parano
bobos de StGermain
gays du marais à pleines ondes!
Vous sortez du bled ou du bocage
pour nos bords de Seine
les pigeons les colombes
sous le Pont Mirabeau.




samedi 22 février 2014

LES MASSES DE LA MARGE

Des tranches de vies
où errent nos génomes
subsistant de miettes.
Et dans un coin de rêve 
une part de gâteau.

Qui mène la danse?
Où mène la transe?

Se courbent nos corps
et les déclinants soleils
d'horizons qui se succèdent 
éloignent les efforts
de leur étoile.

Qui mène la danse?
Où mène la trance?

Livrés à notre sort
au déchirant éveil 
des naufragés du miracle
les intermittents de la vie
grains de sable dans l'engrenage.

Qui mène la danse?
Où mène la transe?




vendredi 21 février 2014

J'BAT POUR TOi!

Points de sutures
qui jadis furent d'honneur.
Quelques uns de soudure
piqué d'l'armure je m' écœure.

Point de rupture 
chauffés à blanc mes nerfs disjoncteurs.
Des coups sur l'ossature
on ne peut n'être que donneur.

Ce que le goût du sang m'a fait faire
Pour ce que j'ai eu
pour ceux que j'ai fait taire.
J'sais plus pourquoi j'me bat


J'bat pour toi!
J'bat pour toi!

Combien je sature
éperdu d'immensité devant l'ordinateur.
Composé de sulfure
de la rouille et du soufre sur ma noirceur.

Point d'usure 
les rouages sont grippés par la moiteur.
Trop plein de ratures
à torturer la plume 
et chiffonner mes mots écorcheurs.

Ce que le goût du sang m'a fait faire
Pour ce que j'ai eu
pour ceux que j'ai fait taire
J'sais plus pourquoi j'me bat.

J'bat pour toi!
J'bat pour toi!





SI JE M'ÉVADE OU SI JE FUIS

Je navigue dans ce qu'avais crée Dieu
avant les hommes.
Entre les dunes de l'immense oubli
j'n'sais plus si je m'évade ou si je fuis.

Au pied de la citadelle oubliée 
se sont étouffés les mystères.
Bien à vif de toutes mes cicatrices
la terre brûlée fait mon inventaire.

Je retrouve ma vraie taille d'odieuse
petite bête de somme.
Passent les lunes, les absences, les envies
j'n'sais plus si je m'évade ou si je fuis.

Dans sa voix j'entends mon nom
et la houle de sable aux grains d'enfer
levée de ses pentes provocatrices
aux arrêtes qui serpentent entre l'ombre
et la lumière.








PLEIN LA VUE!

Demain est obsolète 
Être up to date c'est dans l'année lumière 
de la semaine qui vient.

Regards éteints sous contrôle rétinien 
et s'en prendre plein la vue comateux
illuminés.

Pas de couvre feu quand bombardent 
les ondes!
Pas de couvre feu quand bombardent
les ondes!

N'y a t'il plus que le réseau pour les conquêtes?
Imposons  les câbles à l'univers,
allons tisser des liens.

Cybers reins et grossir des seins
à s'en prendre plein la vue comateux
illuminés.

J'suis actionnaire j'ai des parts de rêves 
et comme cela règner sur la toile!
J'suis visionnaire j'me greffe des fièvres 
antivirus moi l'araignée des étoiles!

Un bon plan sur la comète 
du virtuel durable au radar de ma sphère.
Désolé faut que j'te laisse j'ai une autre faim.

0 défauts j'la baise et j'la jete aux requins 
à s'en prendre plein la vue comateux
illuminés.


IT'S A GAME!

Let's get lost again!
To the limits of emptiness
what's gone remains the same.
Picture you're needs
and let them bleed
and let them bleed!

It's a game!
It's a game!
It's a game!
It's a game!

Let's miss the plane!
I can take you higher godess
and make you forget your name.
Picture your needs
it's not sheer greed
it's not sheer greed!

It's a game!
It's a game!
It's a game!
It's a game!

Dig pleasure out of pain!
A crasy diamond for the mistress 
and it's dog running in my veins.
Picture your needs
no one is on a lead
no one is on a lead!

It's a game!
It's a game!
It's a game!
It's a game!

As far as I'm insane!
The crime scene is my witness
and the fog around I can't explain.
Picture your needs
guilty I plead
guilty I plead!

It's a game!
It's a game!
It's a game!
It's a game!

jeudi 20 février 2014

POUR LA DÉROUTE C'EST TOUT DROIT

Les méandres de la route
sous l'ombrage des ailes du doute
des chemins qui ne mènent à rien
qu'aucun souvenir ne retient.

Pour la déroute c'est tout droit.

Les cas isolés sont tous les mêmes
les camisoles qui détiennent les dilemes
paraîtrait q'c'est pour notre bien
au cas ou un truc nous reviens.

Pour la déroute c'est tout droit.

Décoder les cartouchières 
les balles perdues dans l'atmosphère 
aux trajectoires incertaines
les jours de carton plein.

Pour la déroute c'est tout droit.

Faudrait voir ce que ça nous coûte 
d'être passés à la loupe
retour sur les faits bactériens
et autres clandestins si on va plus loin.

Pour la déroute c'est tout droit.

Sous les nombres qui nous emportent
les âmes perdues du porte à porte
le festin pose un lapin
dans les bagages une Tour Eiffel & un indien.

Pour la déroute c'est tout droit.




LA SPIRALE DU DÉCLIN

Insignes & tueurs nés
meme calibre
même gâchette 
mêmes faiblesses
mêmes bassesses.

Grands airs & méprisés 
en kit main libre
esclaves à étiquettes
Tenus sans laisses
moutons de messe.

Croyants & possèdés
icônes à suivre
cliquez sur prophètes
dociles qui encaissent 
la culpabilité sans baisse.

Rigides & pâtes à modeler
des nœuds à la fibre
aux pilules s'endettent
et défile le stress
en feux de détresses.

Les vendus & les achetés 
élus du déséquilibre 
proxos de la planète 
manitoux de la presse
et leur audience maîtresse.

Éteints & menacés
gisements qui vibrent
avides conquêtes
nuisibles espèces 
contre nature orgresses.













mercredi 19 février 2014

LE TEMPS QUE S'APPREND....

En provenance du vide
à destination de rien
j'aurais aimé que l'insipide 
tire moin sur le frein.

Hélas j'me souviens de tout
et au temps que s'apprend!
L'inconnue derrière le faux numéro 
c'est mélodie selon l'impro.

De scènes de crimes en état de crise
le diable fait ses rimes qui etherisent
pendant que mes murs me raisonnent
quand je leur hurle mes miettes de neurones.

Hélas j'me souviens de tout
et au temps que s'apprend!
À perpétuité dans mon cerveau
ton p'tit cul fait sa promo.

O Berlin de M Lou Reed
Caroline ne dit plus rien
quand j'ai frôlé l'homicide 
rougissant sur les mains.

Malsaines et sublimes à leurs guise
les variables animent et électrisent  
administrant l'usure où s'abandonnent pales les carcasses
des fumeries d'opium.

Hélas j'me souviens de tout 
et au autant que s'apprend!
Tout ces affamés sur le réseau 
une pizza et un porno.




mardi 18 février 2014

MOUVEMENTS Á BASCULE

Passé le point de non retour
du dernier horizon avant le vide.
Quand tout ce qui est à perdre
a depuis longtemps débarqué.

Seul avec ses nerfs tendus à mort
et le courant qui fixe le délai du sort.
Les efforts sont devenus inutiles 
à l'assaut de l'ultime exil.

Dévalent la houle
les mouvements à bascule
entre les dents de sea
et tentantes tentacules
qui s'y bousculent.

Aux limites de la fuite l'on court
au sommet de l'écume acide.
Le moment va perdre de sa superbe
et dans l'air de l'abîme être inspiré.

Hommages rendus qui naviguent à tort
ces âmes du mauvais bord.
Jeter l'encre semble futile
en tirer des lignes inutiles.

Dévalent la houle
les mouvements à bascule
entre les dents de sea
et tentantes tentacules
qui s'y bousculent.











dimanche 16 février 2014

AMNÉSIE

Mal lu mes effets secondaires
alors je médite aux passagères éditions 
d'Amnésie.
Du mauvais parti je suis l'exemplaire 
où s'étendent mes oublis à ne plus 
savoir qu'enfer Amnésie.

Je file un mauvais train!
Quel genre de chemin défaire?
Ici il n'est fait aucune mention
d'un wagon solitaire
en escale à la périphérie de naguère.

Séquelle, particule élémentaire
où j'avance sur auxiliaire en démission 
d'amnésie.
Implant de vol trop terre à terre 
à mes trajectoires aucuns déjà vu
tout reste à sphère Amnésie.

Je file un mauvais train!
Quel genre de chemin défaire?
Ici il n'est fait aucune mention
d'un wagon solitaire 
en escale à la périphérie de naguère.

J'aspire aux vents contraires
et au mérite qu'ils ont de frôler la fonction 
que désire Amnésie.
Vétéran j'attends la prochaine guerre
doutant que la dernière m'ait plu
et je ne m'efface à toi Amnésie.

Je file un mauvais train!
Quel genre de chemin défaire?
Ici il n'est fait aucune mention
d'un wagon solitaire
en escale à la périphérie de naguère.














Comme une rallonge à la liste 
d'inconnus abandons
de magies ancestrales
aux étranges révélations.

Exemplaire du mauvais parti
je médite aux éditions involontaires
mal relu mes effets secondaires.




vendredi 14 février 2014

TERMINUS

À qui c'est plaint des sens
de nos stock épuisés?
Tiendrais-je la distance
sur ma réserve bien entamée?

Low batterie 
mes rivières internes
se sont refroidies.
Entre mes tempes
comme une accalmie.

J'ai bien aimé notre tendance 
à ta manière de bouger.
Tout mes aveux d'impuissance 
sous ton effet avaient valsé.

À l'infini
en  d'autres épidermes 
tarir le puis.
Être de la trempe
à l'âme endurcie.

J'me suis rendu à l'évidence 
sans conditions posées.
J'ai pas mesuré la portance
de ma substance divisée.

Sans préavis 
jusqu'à mon terme
non défini.
Sous le feu je rampe
demain du présent je serai sortis.
 





LES FACES C

Évolution des espèces 
que l'odieux nous garde
espaces à la renverse 
au hazard lézardent.

Passe d'arme
brise l'âme à tour de rôle.
Marchands de charmes
culasse dans une piaule.

Aux malpropres et aux défigurés 
sans égards pour les face C
un filtre sur les pistes cachées
des maquisards effacés.

Détente puis gâchette 
faut bien qu'on se la répète 
au silencieux à la roquette 
à nous prendre pour perpète.



jeudi 13 février 2014

ET SI TOUT CELA N'AVAIT ÉTÉ QU'UN SONGE

J'en aurai fait le tours
avant d'en quitter la place
quand le temps me semblera lourd
qu'au-dessus planeront les menaces.

Aux questions qui feront débat 
à celles qui fileront l'ébat 
telles le fil rouge
semblable au néon de ce bouge.

Aurais-je formulé l'avis
au risque la perdre
encore maintenues envies
de ne pas tourner au vinaigre.

Fatalité 
d'un chassé croisé
une main pleine aux as
dans celles d'un fou allié.

Porterais-je une fois encore
le masque qui scié à l'effort
au plus relevé des cols
du plus pentu de mes alcools.

Corps étirés de l'ombre 
des membres et des rallonges 
sous l'arbre nu je sombre
dans le contre jour je me plonge.








DIVINES CHIMIES

Destin tracé au kérosène par traînées.
Mon altitude de croisière non identifiée 
me fait parcourir ma sphère en avance
des fuseaux horaires qui ne me décalent 
à peine plus qu'un téléporté.

Au cœur des visions au cœur des sens,
j'ai même piraté toute votre inconscience
par bonheur de vous suicider.
J'vous fait  miroiter votre haine a la télé 
tailler vos veines les soirs de match truqués

Je gerbe mon caviar sur les mondanités 
et puis j'aime votre culpabilité quand vous le manger.
J'adore vos états schizophréniques 
aux dédoublements frontaliers et je jouis
de vos réactions incontrôlées.

O cités de gangrène ne cesser de pousser d'atrocités urbaines que mon
air vous a soufflé.
Je suis le transformateur de vos plombs pétés et les pannes de secteurs 
rendent l'antenne à l'instant déchaîné.

Aux distributeurs du chaos banalisé
que mon marketing aromatisé au
manque vend senteur d'endetté.
Je suis le transporteur autant que la 
matière pillée l'arme qui tire et la
cervelle éclatée.




lundi 10 février 2014

ÉLANCINANT!

Réduire les écarts
aux probabilités d'un type
sans trop imiter les morts.
La mémoire n'a jamais été faite
que pour y perdre le trésor.

Et d'une,
des airs en suspens!
À l'une,
ni sage en urgences
s'oppose aux trajectoires
qui s'imposent!
 
J'ai pas vendu, juste allumé la mèche 
et je me grille à temps plein 
de ne brûler pour rien.
Sur la carte de mes états maladifs
je souffre un peu plus loin.

Mon meilleur ami est une menace
qui empeste le risque
d'être mis à exécution.
Interruption momentanée du monde
que l'on perde ma trace.

Et d'une,
des airs en suspens!
À l'une,
ni sage en urgences
s'oppose aux trajectoires
qui s'imposent!






vendredi 7 février 2014

BIPOLAR BEAR

Atteindre la marge
quand de l'élan 
si bien on se déporte.
Là où s'étendaient
les sutures de la glace
la lune se réfléchie.

Artique pétrolifère!
Antarctique de pierre!
Des balafres aux projecteurs
tant que sa peau pouvait se vendre.

Aux antipodes d''autres moeurs
réfugié de froids communs
Bipolar bear! 
Bipolar bear!

Que se morcellent!
Que se fracturent!
Que dérivent!
Que fondent!
Que se noient
les immaculées carnassières!


MES CIEUX MYSTÈRES

Tant que le mystère courtise l'énigme 
plane un doute sur la parois de l'univers.
Encore du flou comme un point
qui ne trouve pas sa résolution.

Fine fleur du pixel 
faite passer par pincé 
l'image assaisonnée.

Glacés retournez au mat d'origine
envisagez vos gueules à l'envers.
Tout un monde qui traine dans un coin
une sphère hors connexion.

Y'a d'l'avis potentiel
dans la nacelle larguée 
sans coordonnées.

Politiques austères roulées dans la farine
par les codes barre portés sur vos revers.
Idéaux faites tourner le joint
que d'la qualité sur l'impression.

Un p'tit carré au ciel
mes cieux illuminés
démentiels chefs étoilés.




L'IMMÉDIAT PROLIFIQUE

Bel objet d'asservissement 
on me passe en boucle.
J'suis la réponse avide 
à votre vide au mépris du temps
si précieux que je vous prend.

En roue libre
j'vous ecrase par l'image
et croyez bien 
que j'en suis très retouché.

J'ouvre une parenthèse 
de l'expérimental 
un sujet d'étude 
avec plein de vous au milieu.

Inaltérable j'm'incris dans la durée 
de l'immédiat prolifique 
et si des corps sont étendus
si beaux décors qu'il faut 
que ça rapporte pour être vu.

Vieilles pellicules
j'suis l'avenir du vintage
et regardez bien
comme j'ai tout cradifié.

J't'ai pris pour cible
Tu te vides le chargeur de rage
et arrose bien
je serais vexé de les voir s'en relever.

C'est moi la bible
j'encaisse l'échec, vois comme j'émarge
petit coupable du quotidien 
ma chose du crédit illimité.

Je viole tes espaces
je crève les plafonds
J'décime les espèces
J'te surpêche.

Je ferme une parenthèse
pas assez immorale
J'vends du potentiel en tube
à base de vous en poudre
ce n'est qu'un jeu
et moi la règle.

Croulez sous le poids
de mes presses diverses.

jeudi 6 février 2014

MESSAGE EN CLAIR POUR PISTES BROUiLLÉES

De la friture sur la ligne
De la friture dans les bacs
Auditeurs de fréquences modelées 
il est inutile de chercher
ce qui vous a déjà listé!

Dictat des tonalités 
sons en uniforme
surtout les "Channel Four"
qui servent le plat du jour
du p'tit crabe tambour.

Premiers accords
les mêmes que ceux d'hier
bien entendu tout le monde est pour
par millions les moutons se comptent
à l'arrivée du tour.

Sous vide des corps
aux belles techniques de colère 
bien entendu tout le monde prend les mêmes cours
en copié collé jusqu'à la tonte
l'hystérique basse cours.

Sur tout s'alignent 
têtes de gondole visage opaque
d'un naturel si défiguré 
que les toxicos appâtés
se passent en clair des pistes brouillées.


A VIF DE MA CHÈRE!

L'éclair dans la brume
se déchira de ce que nous fûmes
hors des cendres de quelques biens!

Copies O pâles copies 
nos synthèses d'hémoglobine 
qui m'ont saignés aux instruments, 
à vent.
Au souffle des champs de mines
se récolte à la face l'écume amère 
du souvenir encore vif de ma chère.

À risquer l'avalanche
aux nuits blanches cristallines 
la fleur de sel des saveurs assassines!

Vends ton sort au désarroi 
son trône à l'âme brisée des aléas 
se plante de cavale
se ressource acide et en aval
de ce métal défait 
encore vif de ma chère.

Au stade le plus fade des rébellions
du sang au rappel
que de rien il n'est plus en vaine!

Résidus orageux
prévisioniste sans bulletin
d'un déluge collectif
chronique d'une mort annoncée 
que le manque jete sur un steak
encore vif de ma chère.

Ici-bas des tas d'abois
par les stats tronçonnées 
de la menace qui monte
depuis de lointaines fumées.

Si le stérile croise l'engrais
qu'il convienne de les lier
qu'ils y mettent la dose
tuer la mémoire,
que les mutants puissent accoucher
par le souffre des cratères 
encore vif de ma chère.


mardi 4 février 2014

MON MAL

Avec la glace comme dénominateur!
Avec une bombe qui saute d'humeurs!
Profil bas et hauts le cœur!
Je tombe dans la fosse, rumeurs.

Autant courant que rare,
j'ai les rapides bizarres!
Des inondations d'avatars,
retenues et barrages de hasards!

En balance brûlures et pâleurs!
En mode silence le jeu d'acteur!
Mes colorants et conservateurs!
J'ai mon nécessaire de douleur.

Décalé de la fanfare,
à l'unisson j'fais bande a part!
De l'inspiration de mes cauchemars,
un second souffle au grand écart!



 



lundi 3 février 2014

L'AUTRE MONDE EST UN CRIME

Aucun intermédiaire 
entre le point mort
et trop!
Blondes incendiaires
j'vous tire fort
au mégot!
Syndrome bipolaire 
tuer l'effort
où l'ego!
Saisons des faits divers
jetés du sort
placebo!
A l'amer & au pervers
un courant fort
et El Niño!
Aux revers par le travers
délivrent du bord
les rodéos!


LES CODES & L'ELECTRON

Des milliards de gâteaux sans cerises
aux effusions rouge du sang surprise!
O leçons bien apprises
les doigts profonds dans la prise!

J'suis comme la muqueuse rectale
qui vous glisse entre les droits!
Une anguille que les Sargaces
ne reveront pas!

J'suis juste un mec que le trafic
a du mal à aspirer!
Une anomalie de la fabrique
un code erroné!

Dans la médecine marchande admise
l'agonie est prolongation de l'état de crise!
O idoles d'illusions acquises
tels Brel ou Gauguin j'me fait les Marquises!

J'vais finir dans la trajectoire d'une balle
un point rouge "aux armes ex cætera"!
Un contrat béni de liasses
l'électron n'existe pas!

dimanche 2 février 2014

LE LOYER DE SA CAGE

Possessions qui possèdent!
Barbaries nourricière,
la faim n'a pas de fin!
Les hypothèses semblent vaines.
Le déclin s'avère!

Productions qui reproduisent!
L'Industrie familière,
exige ses putains!
Les conséquences entaillent les veines.
Les causes s'en désespèrent!

Malades mourrez plus longtemps!
Esclaves de la mystique,
priez dans le vide!
Le néant de papier,
paye le loyer de sa cage!

Diversions qui divertissent!
La masse sanguinaire,
a sa procuration en main!
Que l'exploit tire sur sa chaîne.
Et les gosses sur pères & mères!

Définitions qui se figent!
Dissuasions ordinaires,
que la peur entretien!
Dieu et les votes se soutiennent.
En uniforme automne-hivers!

Malades mourrez plus longtemps!
Esclaves de la mystique,
priez dans le vide!
Le néant de papier,
paye le loyer de sa cage!






ELLE SUCE CONTRE DU SON!

C'est parce que j'en suis tombé
que le berceau me parle.
"No way back boy!"
Sous mes pieds le désert 
et ses airs inlassables!
Sous mon crâne 
se bousculent des mots capables
d'inspirer les tourbillons coupables!

J'avance, j'elabore mon crime.
Aussi parfait que l'énergie 
qui s'évapore pas à pas.
( rattlesnake dans le bush!)
J'empreinte un  racourci 
j'économise 3 décennies.
Je fuis au volant.
Peu importe quoi ou qui,
dans une caisse de folie!

Micro short sucette
"Tu vas où?" Je lui dit.
Elle ne me dira oui
qui si je suis DJ ou Bowie!
Cherry Vanilla est son nom.
Elle suce contre du son!
Dans tout les cas on se fini à sec!
C'est l'aventure qui dure un plein!

Plus nos états sont censurés,
plus ils éconduisent aux musées.
 Ce qu'elle me fait sur Jean Genie
sur la banquette arrière d'un squat à junkie poppers devant et moi derrière.
Regarder le temps d'une petite mort
la nuit aspirer les contours.
Grand temps d'activer le compte tours!

C'est parce que j'en suis tombé
que le berceau me parle.
"No way back boy!"

samedi 1 février 2014

UNE VIE N'A QU'UN TEMPS

Impossible de me connaître 
en peut-être 8 décennies!
Les circonstances ont des sbires
qui te rappellent que tout fini!

Morve au nez!
Merde au cul!
Mêmes combat!
Les jeux d' enfants!
La raison des vieux!

Une ligne de Ginsberg à la fenêtre 
et une autre de je sais plus qui!
J'm'inspire et il va sans dire
que les mots ne changent rien à l'infini!

Morve au nez!
Merde au cul!
Même combat!
Les jeux d'enfants!
La raison des vieux!

Un grand parapluie peut-être 
mais j'n'echappe pas à la pluie!
Dans mon cou souffle le vampire
après la morsure j'reprends la partie!

Virez moi ce refrain!
J'suis plus concerné!
Et puis c'est quoi ce titre à la C....!



JE FERAI DIRE L'AMOUR À UN SAUT!

Hommage à Vaslav Nijinsky
1889-1950

Que je suis contient
de ce qui me guette!
Aux pires traitements
de mes maux,
je ferai dire l'amour
à un saut!

Pris au piège 
de la gravité!
Je suis trop de moi
pour toucher terre!

Sacre du printemps
l'inconscient du génie!
Je ne suis que vivant
vous me pensez folie!
Je ferai dire l'amour
à un saut!

Quelle m'allège
la mise à pied!
Trop d'énigmes, de drames et de beauté  
à la fois,
pour toucher terre!




TARIF HORS RAISON!

Aux dividendes claqués
à la bohème.
Aux masques retirés 
de faces lointaines.
Aux vestes retournées 
suspendues blêmes.

Dents de scies
qui saignent l'histoire 
hémophile!
Il m'est d'avis
que se répète le couloir
des Thermopyles!

Aux folies indechiffrées
qui signent je t'M.
Aux places atitrées
dérangées sur scène.
Aux aliénés sacrés
et ce qu'ils égrène.

Parti pris
où baigne l'espoir
sans mobile!
Restons à Miami
blanchir le plus noir
et changer ses piles!