la grisaille colossale!
Aux teintes d'ardoises délavées
elle empreinte l'habit sinistre
de l'aube morne.
Lambeaux de brumes
à la surface des champs
où croassent les ombres brunes
défiant le mortel silence,
courtisant l'épouvantail
au milieu d'un océan
de maigres semailles.
Pierres voisines
qui furent ruines.
Mares éparses
creusées jadis
par les mines.
J'inhale toute la désolation
et les yeux clos
unes à unes les larmes
du dessus s'abattent
sur mon visage
éveillant à mes pieds
la chorale des feuilles mortes.
L'humus me remonte aux narines!
Vite!
Il me faut écrire!
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