mercredi 23 octobre 2013

L ARBRE QUI CRACHE LA GRAPHORRHÉE

À parcourir tout les hasards,
curieux de l' improbabilité.
J'ai devancé un retard
de ma fragile ponctualité.

L'arbre qui crache
la graphorrhée.
Feuille blanche!
Nervures à vif!
Sang d'encre
des profondeurs
de la veine!

Me réduire à l'ennui pour ami
déformé d'impossibilités.
J'suis sortis du placard
où j'étais mal rangé.

L'arbre qui crache
la graphorrhée.
Feuille blanche!
Nervures à vif!
Sang d'encre 
des profondeurs
de la veine!


Se suffire d'attractions trop rares,
souffrir des incompatibilités.
J'ai soutenu un regard
ou le futile m'a aspiré.

L'arbre qui crache
la graphorrhée.
Feuille blanche!
Nervures à vif!
Sang d'encre
des profondeurs 
de la veine!



Au fou rire de mon anomalie 
répond mon avérée bipolarité.
J'ai trop d'autres au parloir
qui veulent changer de danger.

L'arbre qui crache
la graphorrhée.
Feuille blanche!
Nervure à vif!
Sang d'encre
des profondeurs
de la veine!

Se saisir d'une intuition bizarre,
basse fréquence survoltée.
Je souhaite ton départ 
puisqu'il faut se manquer.

L'arbre qui crache
la graphorrhée.
Feuille blanche!
Nervures à vif!
Sang d'encre
des profondeurs
de la veine!


À mon compte du pire pas d'accalmie 
mise à mort et animalité.
Je suis l'hallucinatoire 
luxuriant de lucidité.

L'arbre qui crache
la graphorrhée.
Feuille blanche!
Nervures à vif!
Sang d'encre
des profondeurs
de veine!


0 commentaires:

Enregistrer un commentaire