jeudi 31 octobre 2013

L'ENTREPÔT DE CRIS

Le vice est un abîme en mouvement,
le crédit accordé au scandale.
Le délire maintenu à des lieues au-devant
de l'inspiration.
Il me faut terrasser le jugement,
émettre de la distance qu'enfin 
je m'abandonne à la lutte contre
la pensée.
Ce soir je dine avec mon âme!
Je croyais fermement qu'elle m'avait
quittée.
Gavés de nocif l'éclipse dans les pupilles,
mon âme et moi-même feront barrages
aux figés du reflets.
Dans l'aliénation d'un chantier qui construit de l'irréalité, l'adverse et ses
tables d'opérations voleront  le germe 
aux éternels envoûtés.
Dans un cylindre quelconque au passage
l'air me parlera et m'indiquera où se trouve l'entrepôt de cris.
J'y choisirai un strident, un qui déchire,
ainsi administré de vos chocs, ceux qui
rassurent vos doutes et qu'ébranlé de
contorsions, vous m'estimerez conforme
à vos transgéniques cultures, je m'arracherai de l'énergie qui me reste et
hurlerai que c'est dans l'erreur que j'ai 
commis le spontané!

mercredi 30 octobre 2013

LE CHAOS DU CYCLE

De la chaîne des signes,
tout au long
fantasmer les reflets qui clignent.

Espérer qu'ils se devinent,
comme un pont
que l'alternatif ou le continu désigne.

Déformer l'ignoré,
exprimer ce qui nous échappe.
La chaleur d'un souffle,
la froideur du marbre.
Interpréter l'ombre
dans le chaos du cycle!

L'inconnu est un hymne,
où l'inattendu  son
ne raisonne que de tonalités clandestines.

Esprits des formes assassines,
sur quel ton
s'inspirent les lignes.

Déformer l'ignoré,
exprimer ce qui nous échappe.
La chaleur d'un souffle,
la froideur du marbre.
Interpréter l'ombre 
dans le chaos du cycle!

Hantises qui raniment
les abandons 
d'oublis qui se résignent.

Altérations sublimes
aux transmissions
d'élans qui se combinent.

Déformer l'ignoré,
exprimer ce qui nous échappe.
La chaleur d'un souffle,
la froideur du marbre.
Interpréter l'ombre 
dans le chaos du cycle!





lundi 28 octobre 2013

TIME DISTORSION

Some days never seem to end
while life is too short!
The ex god said
eternity is fucking boaring
especially at it's end!

Slaved to a clock!
Leashed to a dock!
Saved by the illusion
of a need!
Ready to kill
for a miracle pill!

Some say it's all fading again
and I might get shot!
There's no promised aid
and I guess the calling
comes from the words I send!

Slaved to clock!
Leashed to a dock!
Saved by the illusion 
of a need!
Ready to kill
for a miracle pill!

All gone out of control working class legend!
Where have all you're wills been caught!
I'm falling in the hole I made
and elegantly wasting
my time until the bitter end!

Slaved to a clock!
Leashed to a dock!
Saved by the illusion 
of a need!
Ready to kill
for a miracle pill!


dimanche 27 octobre 2013

L'AIR

Torturée dans la même chaire,
salope de service
et sainte femme
prête à sauver 
l'enfer!

Hong -Kong 
j'me suis inspiré 
de ton air!
Comme une coke
trop coupée 
sans extralucidité
particulière!

Déchaînée du calendrier lunaire,
non stop de supplice 
et feu de came
sans protéger
ses arrières!

King-Kong
j'me suis inspiré 
de ton air!
Dans ma paume
une poupée 
qui ne veux plus 
toucher terre!





DOUBLE TROUBLE

Fièvres frondeuses,
chimie diverses
de l'électricité des nuits
de ceux qui se plaisent
à déserter leurs rôles!

Trouble double
expulsé du mur
de la tyrannie 
aux briques 
serviles! 

Subversion de son temps
qui engrosse l'ère suivante!
Que le poison se renouvelle 
des appétits de lui même!

Trouble double
du reflet qui se brise!
Du sang sur les mains
d'un amour 
sans lendemain!



Ivresses sondeuses,
où le banni se déverse 
dans l'espérance de survie
aux expériences qui baisent
la moralité à tour de rôle!

Trouble double
expulsé du mur
de la tyrannie 
aux briques
serviles!

Prostitution du désintéressement 
insatiable de désinvoltures stupéfiantes!
Que la combustion des cervelles
brûle les neurones de la gangrène!

Trouble double
du reflet qui se brise!
Du sang sur les mains
d'un amour
sans lendemain!


samedi 26 octobre 2013

SENIOR MOMENTS

If you think I'm lost!
If you think I should
remember where
I threw the keys!

If you think it's my trauma!
If you think I'm in a coma
and I'm no longer here anymore
just being held to
what I used to be.
Awaken occasionally 
 by a momentary lapse
of memory!

I'm allready gone!
I'm allready gone!

My metamorphosis 
is on it's way!
There's no trouble 
in my bubble!


L'AUBE MORNE

Elle pèse de tout son poids
la grisaille colossale!
Aux teintes d'ardoises délavées
elle empreinte l'habit sinistre
de l'aube morne.

Lambeaux de brumes
à la surface des champs
où croassent les ombres brunes
défiant le mortel silence,
courtisant l'épouvantail 
au milieu d'un océan
de maigres semailles.

Pierres voisines
qui furent ruines.
Mares éparses 
creusées jadis
par les mines.

J'inhale toute la désolation 
et les yeux clos 
unes à unes les larmes 
du dessus s'abattent 
sur mon visage
éveillant à mes pieds
la chorale des feuilles mortes.

L'humus me remonte aux narines!

Vite!
Il me faut écrire!



vendredi 25 octobre 2013

LE JEU DE LA DOULEUR! hommage à Ian Curtis

À la pointe du spasme,
la lance qui prête à convulsions!
Cérémonie du simulacre 
sur l'autel des joies de la division!

Jeu de la douleur!
Jeu de la douleur!

De fil et en aiguille
jusqu'à la corde raide!
Faire danser le mal!
Faire mouche 
d'hypnose frénétique!

Jeu de la douleur!
Jeu de la douleur!

Ce qui suinte du masque,
transpire le confus et l'abandon!
L'agonie du spectacle 
à laquelle s'unit l'effroi de l'isolation!

Jeu de la douleur!
Jeu de la douleur!

Grésille et vacille 
absences  sans remèdes!
Papillon bancal
qui débouche 
en génie amnésique!

Jeu de la douleur!
Jeu de la douleur!



PARADIS MENSONGERS

C'est quoi la devise
pour la terre promise!

Culpabilise!
Culpabilise!
Culpabilise!

À quoi tu collabore?
Coincé entre 2 banquises!

Pactises!
Pactises!
Pactises!

Faut t'il boire le sang manger le corps?
100 péchés de ses hantises!

Traîtrise!
Traîtrise!
Traîtrise!

Veux-tu te payer une bonne mort?
Saignes et te signes anathématises!

Stigmatises!
Stigmatises!
Stigmatises!

Es-tu le jeté du sort?
Le cloué de la leçon par méprise!

Lobotomises!
Lobotomises!
Lobotomises! 



jeudi 24 octobre 2013

DES RIVES EN EX PORTS!

Aucun ne m'est d'attache!
Aucun ne m'est bon en retour!
Aux embouchures saumâtres
trop empruntées.
Je m'évapore dans les brumes
d'un mouillage improvisé.

Encre déchaînée 
qui puise dans le fluide
de l'élément qui se forme
et l'écume s'en moutonne.

Se révéler le nacré
le sacre enfiévré pour guide
entre les volutes la sourde corne
et au loin la mangeuse d'homme.

Aucun n'est d' Apache!
Aucun indifférent au long court!
Aux Excaliburs qui s'idolâtrent
de l'âme trop reflétée.
J' élabore à bout de plume
le désarrimage de ma face cachée. 




SI ME TUER TE LIBERES....

À peine venu!
Ancré de longue date!
Dans la panique
ou la pensée 
d'un autre,
tu m'a dévisagé!

Gâchette éloquente!
Grand moment
de détente!
N'allez pas vous perdre
calibres de circonstance!

Exauces mon cerveau malade
joli coup
viens t'y loger,
sans trembler!

Cause entendue! Boom!
J'étais étendu 
curieusement détendu 
au-dessus 
de ma rigidité cadavérique.

Brûlez le poids mort!
Brûlez le poids mort!
Ce reste d'une poignée 
de temps.
Ce cours laps de raison
dont on dit 
qu'il est défunt 
de maudite fin!
Je n'en voit aucune.

Maintenant se repenser!
Chimie du vice,
en corps humain!
Fractions d'éphémères
je suis éternité!

Animal!
Nuisible, mangé ,dressé,protégé!
Végétal!
Toxique,mangé,tronçonné, brûlé!
Minéral!
Exploité, dynamité,convoité!

Que je m'oublie!
Que je m'oublie!










mercredi 23 octobre 2013

L ARBRE QUI CRACHE LA GRAPHORRHÉE

À parcourir tout les hasards,
curieux de l' improbabilité.
J'ai devancé un retard
de ma fragile ponctualité.

L'arbre qui crache
la graphorrhée.
Feuille blanche!
Nervures à vif!
Sang d'encre
des profondeurs
de la veine!

Me réduire à l'ennui pour ami
déformé d'impossibilités.
J'suis sortis du placard
où j'étais mal rangé.

L'arbre qui crache
la graphorrhée.
Feuille blanche!
Nervures à vif!
Sang d'encre 
des profondeurs
de la veine!


Se suffire d'attractions trop rares,
souffrir des incompatibilités.
J'ai soutenu un regard
ou le futile m'a aspiré.

L'arbre qui crache
la graphorrhée.
Feuille blanche!
Nervures à vif!
Sang d'encre
des profondeurs 
de la veine!



Au fou rire de mon anomalie 
répond mon avérée bipolarité.
J'ai trop d'autres au parloir
qui veulent changer de danger.

L'arbre qui crache
la graphorrhée.
Feuille blanche!
Nervure à vif!
Sang d'encre
des profondeurs
de la veine!

Se saisir d'une intuition bizarre,
basse fréquence survoltée.
Je souhaite ton départ 
puisqu'il faut se manquer.

L'arbre qui crache
la graphorrhée.
Feuille blanche!
Nervures à vif!
Sang d'encre
des profondeurs
de la veine!


À mon compte du pire pas d'accalmie 
mise à mort et animalité.
Je suis l'hallucinatoire 
luxuriant de lucidité.

L'arbre qui crache
la graphorrhée.
Feuille blanche!
Nervures à vif!
Sang d'encre
des profondeurs
de veine!


mardi 22 octobre 2013

DÉBORDEMENTS

Que manque t'il
à nos égarements?
Qu'en est t'il
de nous autres nains
rendus par l'ombre 
Herculéens.

Seule la pénombre 
a gardé en mémoire 
le tracé d'une route
jusqu'à cette île 
qui sombre
continent d'abîmes.

Solitude qui me déborde 
venteuse!
À partir de quand 
trouve t'on les jours
trop longs?

Je veux rester ignorant
de la raison de l'éclair!
Que l'inconnue
me foudroie!

Louves infidèles
que désignez-vous
hurlantes 
aux éclats de lune
à la surface de l'eau?

La faim de l'étranger!
La faim de l'étranger!
 



lundi 21 octobre 2013

PEAU DE MIROIR

J'voudrais pas contrarier
le mimétisme!
Entouré de mon écharpe
en peau d'miroir
je ferais bien
un autre boucle
en distorsion
de reflets!

Et des mois 
que le trouble
n' essaime 
ses foudres 
en volte face
d'électricités
interdites!

Que la prophétie d'affamés 
se mange le complice!
L'écharpé s'échappe 
sous une fourrure métallique 
de cyber chien
qui s'accouple
à l'hallucination 
d'un effet!

Aidez-moi
que mon double
S M
son foutre
d'outre race
ne sorte de la citée 
interdite!





 

samedi 19 octobre 2013

EGO SYSTÈME

Synthèse de tout!
Tout de synthèse!
Combien tu pèses?

Apprendre de tout!
Tout prendre!
Combien J'te baise?

Dieu est DJ
au son d'enfer
pour de compte
de l'égo système!

Parenthèses de fous!
foutaises!
Combien t'en crève?

Protège de tout!
Prothèses!
Combien de sèves t'achevent?

Dieu est un DJ
au son d'enfer 
pour le compte
de L'égo système!


Au-dessus de tout!
Que des cendres!
Comment tu les élèves?

Le bout de tout!
Hypothèse!
Combien pour le rêve?

Dieu est un DJ
au son d'enfer
pour le compte
de l'égo système!




jeudi 17 octobre 2013

CONNEXION



Quelqu'un pourrait t'il
stopper cette chose!?
Avant que ma tête 
n'explose!

Songes d'où naissent
les signes 
qui se reconnaissent!

Aux humeurs qui écument 
les flots de nos abandons.
Aux rousseurs de la lune
qui établissent une liaison.

Aux sons qui me procurent
les maux signés des visions.
Aux douleurs de la plume
s'emportent les perceptions.

Je croise en toi
ma plus belle traversée!
Ma connexion 
la plus insensée!

L'incertain pourrait t'il
être hors de cause!?
Dès lors l'évidence 
s'impose!

Plonge où cessent
les énigmes 
aux ondes qui blessent!

Aux rumeurs qui se consument 
en perte de la raison.
Aux vapeurs qui embrument 
la ligne de flottaison.

Au fond de ce qui dure
l'inexpliqué des pulsions.
Aux torpeurs qui enfument
se soulignent les attractions.

Je croise en toi
ma plus belle traversée!
Ma connexion 
la plus insensée!

ÉTAMINOMANE



Aurore bien à rosée,
belle plante!
Moi l'homme légume 
suis encore dans les choux!
retourné la veste, tige!
reprend un verre, tige!

Stamen où tu veux!
Sex pistil!

Sur la piste de la mieux semée,
cette enivrante!
Entre le marteau et l'agrume 
des clous dans les clous!
Dans du coton,tige!
Du haut vol,tige!

Stamen où tu veux!
Sex pistil!

Avant qu'on soit fanés!
Un rail de ton pollen me tente!
Ne faisons de la mi-graine qu'une,
bouture métissée qui rend fou!
Entretien le mythe, tige!
Défait le lit,tige!
Le temps presse, tige!

Stamen où tu veux!
Sex pistil!

TOUT TEMPS SAIGNE!



Avec le calme
qui sied à la circonstance.
L' effusion est elle mer
de connaissance?
Que s'écoule t'il
des plaies du savoir?
De l'entaille du devoir
découle la chronologie de l'hémorragie!

Tout à prendre!
Tout temps saigne!

Maître de larmes
sous l'arbre de la connaissance,
La transmission est elle le fer
de la lance?
Que s'écoule t'il
s'il me plaît de savoir?
l'homme de paille entaché de pouvoir 
enseigne la sanglante dramaturgie!

Tout à prendre!
Tout temps saigne!

LA PASSAGÈRE



Tu m'a désigné ton sens!
Tu m'a initié aux absences!
Jamais une destination 
ne fut plus grisante!
Une fièvre plus brûlante!

Lèvres de désirs en partance!
Élève mon supplice à l'excellence!
Jamais une combinaison 
ne fut plus brillante!
Une fureur plus ardente!

Lunaisons d'humeurs sous influence!
Partir ou tirer sa révérence!
Jamais une direction 
ne fut plus déroutante!
ma passagère inquiétante!

TEMPS DAMNÉS!



S'éloigne ma perte!
Se profile mon abandon.
Déroutes barrées de nuits
où se faufilent 
les impacts signés!

Le dérisoire au bout de l'effort
qui réanime en vain
un temps mort!
Apocalypse avant l'entracte 
à l'arrière goût de météore!

Émotion qui s'ignore!
Artiste sans y croire!
Mauvais cygne
qui porte l'habit sombre
d'un autre destin!

Temps damnés,
d'antan écoulé!
Temps damnés,
d'antan écoulé!

Les cris, je dis certes!
faire taire les lamentations.
Le doute m'anéantit 
et défilent 
des perles enfilées!

Le prémonitoire à bout de sort
en territoire Cajun 
sur un bras mort!
Éclipse de pentacle 
à l'arrière goût d'alligator!

Le diable encore,
Assiste mes déboires!
En première ligne
aux ombres me confondre
à l'antédivin!

Temps damnés,
d'antan écoulé!
Temps damnés,
d'antan écoulé!

lundi 14 octobre 2013

ABSORBÉ



Mercurien,
j'ignore tout
des espaces aériens!

Tout ou rien,
j'ignore vos bouts
de piste où on revient!

Peu importe ceux que j'absorbe!
Peu importe cieux qui me débordent!
Peu importe,
turbulences qui me mordent
que ce que j'aborde m'emporte!

Sans fin,
lecture des contours 
instrument de l'instinct!

Sans lien
aux plans autours
plafonds incertains!

Peu importe ceux que j'absorbe!
Peu importe cieux qui me débordent!
Peu importe, 
turbulences qui me mordent
que ce que j'aborde m'emporte!


Plus loin,
libre parcours 
que nul ne retiens!

Plus qu'un point,
au souffle sourd
qui s'éloigne ce matin!

Peu importe ceux que j'absorbe!
Peu importe cieux qui me débordent!
Peu importe,
turbulences qui me mordent
que ce que j'aborde m'emporte!

Ascendances autours de moi!
Influences qui m'effraient de moi!
Elles dansent autours de moi,
lucioles aspirez- moi

TU N'SAIS PAS C'QUE TU MISS!


Au sous-sol 
y'a qu'la reverb
qui est naturelle!
J'essuie les tirs
du néant 
et comme rien
ne reste intacte,
pas de prime
à la reprise!


Végétatives
les chaudes à l'aube,
refroidies dans le vomit!
Le string dans une 
mare de pisse
d'la poudre au pif
et à côté 
la couronne de miss!

Tu n'sais pas c'que tu miss!
Tu n'sais pas c'que tue miss!

Reprends en sol
groupe electro
sans gêne!
Joueur de volet
roulant
une p'tite pipe
à l'entracte
et une rime
compromise!

Alternatives
les aubes chaudes,
after jusqu'à minuit!
Allez blondes rousses brunes
en piste!
Lustrez l'étoile du chétif 
et à côté 
la couronne de miss!

Tu n'sais pas c'que tu miss!
Tu n'sais pas c'que tue miss!

L'EMPREINTE S'HONORE!



J'entends pas bien
dans quoi je mets les pieds!
Dans l'audace du désordre 
ma perte marche
sur ses traces!

L'impatience me dévore,
sous mon crâne 
un marathon 
de talons!

Il me faut bien reconnaître 
que ton empreinte s'honore!

Ça fait un mal de chien
mais j'aime que mes vertus soient piétinées!
"Âme son" qu'il ne faut pas mordre
reste en ligne cash
bel accent trash!

Ironie et le sang du sort,
la rouille qui fane
au diapason 
de l'effusion!

Il me faut bien reconnaître 
que ton empreinte s'honore!

SOUVENT JE MEURS FRÉQUEMMENT



Plaque tournante
qui échappe à sa fuite.
Ne se plier 
qu'à la courbure espace temps
et se tordre de dimension.

Pensez à charger l'orgasme 
sur le secteur!
Faut jouir à l'heure!
Maman s'appelle Frénésie!
Papa c'est Constant Tourment!
Souvent je meurs fréquemment!

Plaque chauffante
blessure avec des suites.
Hôtel face cachée 
lâchés sur le satin de Satan
room sevice au donjon.

Y'a un message du spasme
sur le répondeur!
Faut le contracter à l'heure!
Mes souvenirs d'amnésie!
Mes crémations et enterrements!
Souvent je meurs fréquemment!

ÉTAT MODIFIÉ AUX PORTES DE L'INVASION



Dans ma mémoire 
y'a des trous
du vide où j'me perds!

Sur le présentoir 
y'a des flous,
donnez-moi du brouillard en boîte
pour le dessert!

Sous l'entonnoir 
y'a un fou 
à la diagonale de travers!

La pharmacopée est en place!
La pharmacopée est en place!

Dans mes tiroirs
y'a des verrous
en tournée interstellaire!

Sur la balançoire 
j'ne sais plus où
j'me fête le nouvel envers!

Dans  mon miroir 
j'plante des clous
pour y saigner le verre!

La pharmacopée est en place!
La pharmacopée est en place!

Dans l'illusoire 
jusqu'au cou
l'express devance le garde barrière!

Devant l'auditoire 
genre vous
passent des ovnis  éphémères!

Dans ma baignoire 
se dissout
mon effervescente très chère!

La pharmacopée est en place!
La pharmacopée est en place!

S'INFINIR



Consulter une voyante
mal éclairée 
dans la pénombre 
installée autours
de son lit de mort 

Comment retarder l'horizon
de son heure?
Se quitte t'on sur un cauchemar 
ou un rêve?
Me suis-je assez provoqué?
Me suis-je assez retiré?

S'infinir!
Serons-nous de sève commune?
Scies qui coupent au berceau!
Serons-nous de la même veine?
Simple caillou ou diamant fou!
Serons-nous le fond des puits
baignés de pluies acides?
Gouttes à gouttes rescapés 
de la prochaine guerre!
Serons-nous véhicules toxiques
en  thermiques et tornades?
Le souffle court après rien!
Serons-nous biologie
ou mutants d'instincts?
Serons-nous un autre?

Déraison qui m'enchante 
à faire le mur de mon corps
pour un soupçon de frisson
avant la gravité 
que je reprends
pour regagner la station.

Quelles zones inassouvies m'attirent?
Pour quelles raisons j'appareille 
un jour de grève?
Me suis-je assez éprouvé?
Me suis-je assez déversé?

S'infinir!
Serons-de sève commune?
Scies qui coupent au berceau!
Serons-nous de la même veine?
Simple caillou ou diamant fou!
Serons-nous le fond des puits
baignés de pluies acides?
Gouttes à gouttes rescapés 
de la prochaine guerre!
Serons-nous véhicules toxiques
en thermiques et tornades?
Le souffle court après rien!
Serons-nous biologie 
ou mutants d'instincts?
Serons-nous un autre?

Perditions étincelantes 
aux étranges abords
de soudaines dimensions
qui taisent les  improbabilités 
de pseudos dominants
aux origines du poison.

Ai-je entendu mes nerfs sous ma tenue
de rire?
Suis-je mon propre mirage
prostré dans ma boîte de conserve?
Me suis-je déjà croisé?
Me suis-je reconnu?
Suis-je fou?
Suis-je......

dimanche 6 octobre 2013

L'ENTAILLE AU RAYON


                                 
                                  Entaille au rayon,
petite ombre
jetée au travers 
d'une lumière 
dont je me rapproche 
aveuglante de reproches.

Écailles qui en disent long,
au petit nombre
qu'il digère 
par folie passagère,
l'antique serpent approche
l'univers en poche.

O châtiments enfantés du plaisirs!
O ondulations affamées de désirs!

Entrailles sans fond
où se fondre
aux acides revers
qui s'enterrent 
par mauvaise pioche
le mauvais son de cloche.

Faille au sermon
où sombre
ce qui nous perd
au nom du père 
qui prend Antioche
et saigne ses mioches.

CE QUE L'ON RETIRE DE L'AMER



Dieux blessés
de bravades mortelles.

Jaloux de l'immoral 
petit "cul"te
qui ne redoute pas
sa propre faim
en échappée belle.

Ma belle échappée 
sous nos draps
de magistrales voilures.
Dans quels sens
avons nous omis d'exulter?
Indignes épaves 
imprégnés de fièvres
qui blasphèment 
sous la ligne
des  moiteurs.


Roche impolie
sur ton revers 
je déferle
conjugué à ton soupir
jusqu'au rivage.
Nous arrivons de loin
pour nous perdre.
Ce que l'on retire
de l'amer
écume encore
nos ébats.

Atonies divines
aux sorties
d'orgies 
d' airs supérieurs,
sous vos pieds
la lubrique &
le malsain
astiquent
leurs déchéances 
en défi 
à l'échéance.

SATAN & EVE



Silence!
Mes vacarmes
aux absences
de promesses
abandonnés
aux douloureux
souvenirs
sitôt évanouis
aux chevets
d'artificieux
réconforts.

Amante de coton
j'ai regardé 
le brouillard te prendre!
Recouvre- toi d'illusions!
Recouvre -toi de vertus!
Qu'il reste quelque chose
à se mettre sous l'Adam!

Semence!
Mes sarcasmes 
en transe 
qui s'intéressent 
à te subordonner
aux séditieux 
désirs 
où s'alanguissent 
les rejets
du libidineux
constrictor. 

Amante de coton
j'ai regardé
le brouillard te prendre!
Recouvre -toi d'illusions!
Recouvre -toi de vertus!
Qu'il reste quelque chose
à se mettre sous l'Adam!

Le mensonge commence
si on croit aux pommes!

mardi 1 octobre 2013

DES VIES DANS UNE



Jamais mes divagations 

n'ont su s'entourer de cohésion.
Ce sac d'embrouilles 
pour les unes.
Un éléphant rose
pour d'autres.
Rendez-vous manqués,
moments gravés
et sens uniques
jusqu'â la croisée 
des chemins.

Des vies
dans unes
devient
unes à unes.

Accidents qui font naître 
               qui font mourir 
Faiblesses qui se vivent
               qui font mourir
Rencontres qui font admettre 
               qu'il faut mourir

Rester en suspension 
et ne plus céder à l'attraction.
Quand se pointe la rouille
dans l'écume.
L'overdose 
de l'autre.
Contrôle d'identité 
où je me suis étranger.
Trop étriqués 
par accoups épiques
jusqu'au verre brisé
dans la salle de bain.

Des vies
dans une
devient 
unes à unes.

Accidents qui font naître 
               qui font mourir
Faiblesses qui se vivent
               qui font mourir
Rencontres qui font admettre 
                qu'il faut mourir