dimanche 22 septembre 2013

APPÉTITS DE NUITS



Étendu sous l'arbre mort
plongé dans un ciel de marbre
irrigué de branches veineuses noires
entre lesquelles des trouées
reflétaient de par en part en part
mes fêlures hagardes
qui criaient famine.

Remontés à la surface
engloutis souvenirs
rappeler au présent 
qu'ils ne sombrent
que si on se réinvente.

Que n'a t'on pas digéré 
comme il se devait
les souffrances
qui persistent à aiguiser 
aux confins de l'outrance 
nos indécents  appétits de nuit.

Aux envoûtés qui projètent l'essor 
contaminé en d'étranges palabres
bien plus qu'il n'est indiqué certains soirs
à en asservir  les âmes à coloniser
emmurés d' artifices pour seul rempart
où monte la garde
de la grouillante vermine.

Révoltés qui ne s'effacent 
qu'en tutoyant le pire
aux terribles accents
d'architectes de décombres 
aux résidentiels charniers
pour mines insolentes.

Que n'a t'on pas digéré 
comme il se devait
les souffrances
qui persistent à aiguiser
aux confins de l'outrance 
nos indécents appétits de nuit.

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