jeudi 29 août 2013

TRIOMPHES INCOMPLETS


Chevauchant 

au côté de la haine,
ma petite bravoure 
en a perdue la vie.

Je n'étais qu'une idée 
de mort sans intention 
de la donner.
Et puis 
le goût du sang
métallique
à la face
d'impacts hystériques!

Ménestrels
qui nous contez,
vous omettez 
toujours de dire
O combien
ils s'oublient
tous sous la cuirasse!

Sans condition
de lignage,
j'ai fais pâlir de honte
les plus chevaleresques
devises.

Auréolé de hauts faits
qui font tâche.
Écrasé par le poids
des débâcles 
aux interminables retraites 
ou rouille et poussière 
accablent des colonnes
délirantes effilochées 
promises au menu
des vautours.

Arme indigne
au nom de femme
enhardie 
de n'être 
que la reine des putes!

Ménestrels 
qui nous contez,
vous omettez 
toujours de dire
O combien
ils s'oublient tous
sous la cuirasse!


LE DERNIER SOUFFLE



La bourrasque
avait soudainement 
haussée le ton.
L'écume effilochait
le sommet de la houle.

La douleur s'était tue!

Dans le déclin
de sa course,
l'astre souverain 
m'aveuglait
et j'y faisais 
vœu d'allégeance.

La douleur s'était tue!

De sa chevelure 
s'échappait du Crystal 
prolongé jusqu'à
ses extrémités 
de larmes perlières.

La douleur s'était tue!

Drapée d'un rayon
s'avançait l'incandescence 
et ses traits 
ne m'ont été distinct
que dans 
une fraction d'ombre.

C'était donc ainsi la mort!

mardi 27 août 2013

THE ABOLITION OF THE DISPOSABLES (Cloning Time Part 2)



No matter
if I'm number 69!
I feel just
like a jack
switched on u!

No master
can draw the line!
Anyway I don't trust
the track
recorded on review!

How many me!
How many you!
As spare parts,
thrown as darts,
torn as playing cards!

Disposable razor blades,
disguised in identical cells,
under control,
of clinical bells!

How many me!
How many you!
So the race can start,
with robots looking smart,
driven like experimental rats!

I'm no longer
number 69!
I have a name
of mine,
and I'm able to
choose my crime,
or something else
of my kind!

dimanche 25 août 2013

AMANT D'ÉLÉMENTS



Pour l'amour
la foudre!
Odieux conducteurs 
s'enfilent 
sans paratonnerre!

Pour le désir 
le foutre!
Dieux trompeurs
défilent 
saison 5 sur la 1ère!

Amant d'éléments,
à sa terre qui rassure,
à son air qui envoûte,
à l'eau et ses dérivés,
à son feu de torché vif!

Perdues tours
de vos contrôles!
Cieux sans aiguilleurs
en hors piste
avec l'hôtesse de l'ère!

Revêtir 
sa tombe sans loutres!
Périr en cœur 
où s'empilent 
les visons de la sorcière!

Amant d'éléments,
à sa terre qui rassure,
à son air qui envoûte,
à l'eau et ses dérivés,
à son feu de torché vif!

jeudi 22 août 2013

LE CHERCHEUR



Prolonges toi

persistes â renaître.
Parenthèse de prochains
inscrit dans le toujours.

Récurrente assertion,
ces segments d'existence 
et ses temps additionnels
qui te conjugue à la vie.

Où sont les signes?
Cette hystérie 
d'avant le silence!
L'électricité du premier tout!

Propages toi
servant ou maître.
L'hypothèse en commun
de la crainte du dernier tours.

Canaux de dérivation,
que traversent tes absences
dans ta course à l'éternel 
les balances en mépris.

Où sont ces promesses?
Ces prophéties 
aux fausses transes!
La synchronicité au fond du trou!

Chercheur,
trouver est illusoire!
Il n'est bon que d'entreprendre.

mercredi 21 août 2013

LES BELLES DÉPENDANCES



Obéir sans broncher

aux monstres superbes,
et leur chenils de vassaux
l'érudition dans le chargeur
guides touristiques
pour morts vivants.

Dans ces cathédrales
aux derniers étages des mégapoles,
des guêpiers en guêpières
nourrissent les gargouilles
d'épices ordurières.

Belles dépendances!
Belles dépendances!

Le charme des carnages
qu'ils vous portent à l'image,
anomalies de compagnies 
médiatiques religieuses et politiques
qui rongent les os
des charniers les plus rentables
sur l'autel des faux dieux
du saint audimat.

Volontés qui tirent
leurs forces
de nos faiblesses,
avez-vous assistez
à l'une de mes morts?

Entrez votre code
la nature veut vous parler!
Désolé votre crédit 
a expiré!

Belles dépendances!
Belles dépendances!

samedi 17 août 2013

L'HOMME À L'ÂME EN SOLDE!



Sans tabous
gravés sur le totem.
Du Vaudou
sans emblèmes.

L'homme à l'âme en solde
se brade aux excès 
jusqu'à ce que l'enfer
le déserte!

Réfléchit parmi 
les débris 
de visages fragmentés,
il se dit 
qu'il a du être aimé.

Sans verrou 
gardien de dilemme.
Les courroux
sont ses poèmes.

L'homme à l'âme en solde
se brade aux excès 
jusqu'à ce que l'enfer
le déserte!

Anoblit d'un permis
de banni
dans des parages inhospitaliers,
il se dit
mon néant est princier.

Sans garde fou
les chutes de blasphème.
Les flous
qu'on interne.

L'homme à l'âme en solde
se brade aux excès 
jusqu'à ce que l'enfer
le déserte!

Honnit OVNI 
malsainit 
de sillages carnassiers,
il se dit 
qu'il est temps que l'oubli soit terrassé.

jeudi 15 août 2013

LES DÉVIÉS



Du bleu Klein 

des indigestes,
aux pigments
azur indigène.

Déviés de l'idée 
du monde !
Mes frères en émoi
aux heures 
où nous tournions inflammables,
propagions nos vapeurs
d'écorces instables.

Esprit-de-vin
aux prévisions funestes,
et testament
qui lègue la gangrène.

Voguez voracités
qui sondent!
Ces mers en effroi
aux âmes sœurs 
que des tourbillons endiablent,
compagnons d'ardeurs
aux forces qui s'ensablent.

L'INCERTITUDE



Voir passer l'incertitude,
drapée 
dans ses tissus de contradiction.
Se résigner à l'absurde
volonté 
du rythme machinal.

Aveugles ou perdus
peut-être,
ces yeux penchés
aux fenêtres.

Champs de visions
qui hésitent 
à se reconnaître.

L'élément en proie
au doute,
sur le point
de disparaître,
annonce déjà
ses variables
derrière l'horizon.

Surpeuplées immensitudes,
conglomérées
de vices et de diversions.
Dressés aux rudes
tonalités 
d'un hymne bestial.

Aveugles ou perdus
peut-être,
ces yeux penchés
aux fenêtres.

Champs de visions
qui hésitent
à se reconnaître.

Rapacités et  proies
en soute,
enchaînés aux liens
de la voix du maître,
qui dénonce déjà 
et accable
en totalitaires diffusions.

GROUPIE DE SINGE



Viens me rendre
la monnaie 
de ma pièce.

Combien d'actes en poche?
Indifférents à leurs devises,
elle est venue pourboire!

Faut qu'on se claque,
sans regarder à la dépense!

Qu'aucunes frontières 
ne s'établissent aux chevets
de nos ruines!

Groupie de singe!
De quelles espèces tu parles?
Acceptes que l'animalité 
s'acquitte de son œuvre!

Invade the moment!
Insert another coin!

Belle mécanique à prendre,
prédisposée 
aux liesses.

"D'Asperger" le syndrome sans reproche!
Liquider est de mise,
projet giclée en main!

Se faire du black,
métisser la démence!

Qu'aucunes frontières
ne s'établissent aux chevets
de nos ruines!

Groupie de singe!
De quelles espèces tu parles?
Acceptes que l'animalité 
s'acquitte de son œuvre!

Invade the moment!
Insert another coin!

samedi 10 août 2013

THE SUNKEN DESIRES OF THE ANCHOR



Longs matins 
où s'écoule le manque.
Au creux du traits 
basculent les inspirations.

Comment la déglingue 
pourrait t'elle 
se montrer coopérative?
Épicentre des errements 
avez vous convaincu
un verre vide?

I'm back from a trip in pain!
I'm back from a trip in pain!
As the slave 
of a chain réaction 
linked to SUNKEN désires!

Encre d'humain
diluée dans les pluies 
brouilleuses de pistes
de sanglantes navigations.

Comment la carlingue 
pourrait t'elle
sombrer captive?
Vies parties en torche
avez vous survécues
aux vrilles acides?

I'm back from a trip in pain!
I'm back from a trip in pain!
As the slave 
of a chain réaction 
linked to SUNKEN desires!

Subordonnés au virus
de la gâchette,
"death can't harm the beast!"

TOXICITÉS



Passe de la roulette

à la boîte.
De la boîte 
à la trappe,
cobaye de rodéo!

Aucun pas se fait
sans y croiser le besoin!
Du consommé de manque
dans l'injection létale!

Nymphos! Miss fake!
Paranos! Juste un chargeur â l'aveuglette!
Toxicos,
et le marchand 
dilué coupé 
dans les rues
des toxicités 
comme un poison 
dans l'eau!

Passe à la moulinette 
au fond à droite.
Prends une droite
petite frappe,
working strass zéro!

L'effet au rabais
pour se défoncer plus loin!
Les pharmacies en planque
aux molécules sales!

Nymphos! Miss Fake!
Paranos! Juste un chargeur à
l'aveuglette!
Toxicos,
et le marchand
dilué coupé 
dans les rues
des toxicités
comme un poison 
dans l'eau!

P'tite passe à la sauvette
il neige narine adroite.
En plus les watts
que j'me tape,
sur la sono "sodo"!

Remets ton harnais
et ton costard de pingouin!
Le flippe que tu te flanque
bad trip de fond de cale!

Nymphos! Miss fake!
Paranos! Juste un chargeur à l'aveuglette!
Toxicos,
et le marchand
dilué coupé
dans les rues
des toxicités 
comme un poison
dans l'eau!

Dépassée la vieille gâchette 
plus adéquate quand je sulfate.
Un p'tit Balle trap
sous crack
plus tard au "gun à gogo"!

J'te prends â l'essai
tu prends combien?
Mon poids en banque
et tout s'avale!

Nymphos! Miss fake!
Paranos! Juste un chargeur à l'aveuglette!
Toxicos,
et le marchand
dilué coupé
dans les rues 
des toxicités 
comme un poison
dans l'eau!

mercredi 7 août 2013

ADRÉNALINE B SIDE



Vynile dans l'air
et collé sur ta peau.
L'éclat du saphir 
extrait le léger craquement
qui sublime la matière.

Dès la 1ère mesure,
inside the B side
enfin exaucé.

Étrange épopée 
sexuée poupée!
Comment vas-tu te donner la mort
dans l'adultère du jour?
Vêtue d'élan,
es-tu prêtes pour le grand saut?

Vieilles ruptures
sans points de suture
qui supurent en périodes de crues
en remontées de "déjà vu"!

Accès direct aux pièces,
colères & tragédies 
jusqu'aux désaxées
portes dérobées
aux "back doors"
ornées de bronze.
Exit aux ordurières cavalières!

Au terme de la traque
clôture de la chasse patraque,
la rumeur c'est propagée 
des vapeurs de steamers
aux fumeries d'opiacés.
J'ne sais jusqu'à quel degré 
je vais fustiger
mes neurones rescapés.

Étrange épopée 
sexuée poupée!
Comment vas-tu te donner la mort
dans l'adultère du jour?
Vêtue d'élan,
es-tu prêtes pour le grand saut?



Tic tac des aiguilles
pieds au plancher.

samedi 3 août 2013

PLAIDOYER POUR UNE FAUSSE NOTE



Jouer en sous sol
la départition damnée.
Une collision frontale
éclairée par la proximité 
en si (6) mineur.

J'veux pas revivre 
quelque chose,
qui m'a déjà tué!

Toutes retournées de la veste,
girouettes éventées
aux visages pâles 
qui ne manquent pas d'air
quand elles te font
courber le (do).

J'veux pas revivre
quelque chose,
qui m'a déjà tué!

faut-il en rester (la)
majeur d'homme 
en accord avec la servitude
d'un bémol attaqué
en 10(fa)mation.


J'veux pas revivre
quelque chose,
qui m'a déjà tué!


Perdu dans la vi(ré)e,
combien de temps
j'ai (mi) en boîte de sourdines
mes cris non avenus.

J'veux pas revivre
quelque chose,
qui m'a déjà tué!