lundi 11 février 2013

VUE SUR MERDE


Trompe l'œil qui promène éreinté 
la plus troublante hypothèse 
mal cernée.
Fenêtre sur cours qui surplombe 
tout les accès les plus criminologiques.


Fatale et gantée qui promène sa
vénéneuses tendance à la récidive.
L'aiguille du talon noir verni pénétrante
dans cette viande refroidie après la
pulsion assouvie.

Détail imprenable,
Tailleur impeccable,
qui reflète l'accablante évidence,
sans excuses ni repentance,
de cette vue sur merde!

Glaciale férocité bouillonnante 
en l'épicentre odeur de poudre
encore présente et une petite
ligne pour divertir la lucidité.
Sale boulot au silencieux intitulé.

S'évanouir dans les entrailles
glauques et mal famées, entendre
s'éloigner la mortelle sensualité 
qui rythme le pavé.
Avalée par l'ombre sans se distordre.

Détail imprenable,
tailleur impeccable,
qui reflète l'accablante évidence,
sans excuses ni repentance,
de cette vue sur merde!

Blues de satin sous le feu
des gyrophares, ne pas attirer l'attention rouler en pentatonique,
insensible aux notes qui pleurent.
Fallait pas toucher a ma sœur!

Conviction obstinée à l'épreuve 
du danger qui s'engouffre sur la
sinueuse déroute, abandonnée 
a elle-même.
Au prochain virage, l'amnésie.

Détail imprenable,
tailleur impeccable,
qui reflète l'accablante évidence,
sans excuses ni repentance,
de cette vue sur merde!

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