mercredi 29 août 2012

L'ORNITOSYNCHUS PARADOXUS





Institution vague à la temporalité cyclique.

Symbolise dans son intrinsèque irréductibilite pittoresque par ses dehors proteiformes qui font
de lui l'objet de son art.
Ainsi il devient un ultime acte d'héroïsme!

D'un sexe indécis, d'un siècle imprécis 
portant haut la quintessence de ses
logos phallocentriques, la curiosité qu'il
inspire semble immodérée.
Ses paradigmes demeurent inflexibles
et le vocable lui colle à la peau, tant la
"vulgum pecus" l'indispose.

Improbabilité sur mesure, passant sans
inconfortable transition de la "Loge infernale" de L'Opera à un assaut d'arme au même titre que de la fortune
à la ruine.
Dans l'outrance il sévi, ivresses & agonies, étreintes & bizarreries.

Rien n'est révolu, pour cette femme
virile presentie au tangage et au rouli 
en prélude aux étrangetés psychédéliques.
Prophète de la contre culture il n'en n'est pas moins l'herbe subversive des naturalistes.
Un effet de style à son Zenith dans le plus absolu des chaos.

dimanche 19 août 2012

Fetishistory




Depuis les profondeurs d'improbables
east-ends, d'indéfinissables mégapoles,
je trajecte comme une une balle perdue
en mal d'impact.
Je cible une devanture aux allures hautement testostéronée. Sous des cagoules de latex une paire de cerbères 
figés, bras croisés.
Un gros billet en guise de mot de passe
et me voilà aussitôt projeté comme une bille de flipper dans un monde où toutes les extrémités ne peuvent plus rien heurter. Je longe un magistral vivarium où se contorsionnent des poupées de Nancy Farmer.
C'est plutôt bien engagé !
À quelques tonalités d'escarpins, 
2 fliquettes assermentées en sévices
m'intiment l'ordre du débat côté qui
jouxte des cages et une ébauche d'Alcatraz.
"Me suis-je mal égaré ?"
Sans broncher j'optempère.
Le cul vissé sur la chaise de non retour je me délecte de l'interrogatoire,
elles se mordent les lèvres impeccablement écarlates et sous leurs Aviators miroir, elles réfléchissent mon extase.
Quel pied ! Électrifié à ma décharge.
Selon toute évidence mon permis à
"fist" et ma carte de donneur universel 
sont en règle.
Tétons meurtris genre post marathon, je passe mon chemin.
Sin city, Gotham, 414, Kit Kat, Cléopatre,
Insomnia et j'en passe...
Solitaire Sélène gainée jusqu'aux dents
qui s'envoie un bloody mary les yeux 
injectés de curaçao bleu me toise soudain.
T'inquiète bb j'ai l'air d'un loup dans la bergerie mais ne te fie pas au Lycan dira t'on !
Aussi je m'éloigne et du cou je saigne.
Tout droit sorties des "sexties" si chères à Austin Powers,
je me trouve pris dans un étau divin.
Emma Peel à l'heure & Cathy Gales, les deux en combi-cuir pleine fleur de peau. Autour de mon single malt posées lascives sur les accoudoirs de mon Chesterfield,
 elles me susurrent tour à tour que les dames prennent le fou et d'autres propos indignes des heures de grande 
écoute. Un épisode hors série où je vais devoir porter le chapeau !
Outre la teneur de ces suggestions dévoyées, comment se porte Steed ?
Happé par les flots déviants, un morphing m'entraîne dans une autre réalité où les mailles du pixel mutent en résilles virtuelles. Contre toute attente se succèdent Walkyries variées, guerrières et diablesses de Darkness DC et
d'ailleurs. Sélina Kyle toutes griffes dehors se presse de miauler des insanités, puis dans un claquement de fouet
m'assure que je suis démasqué.
Je m'évapore dans un truc de ninja à la con.
Longs pardessus, regards pénétrants,
beautés ténébreuses : Punisher, Dorian
Gay & Le Boss qui dans une poignée de main à la fois glaciale et incandescente, me cite, 
"pleased to meet u, hope u guess my name". ou ou ou ou !
Son sous-fiffre me glisse que le vieux continent et les yankees l'indisposent du plus cuisant ennui. Ses bureaux sont plus rentables en Asie et en Russie. À quelques pêchés de la, ses dames de compagnie échangent leurs champagnes sous la plus absolue bénédiction de l'exorciste des vertus.
Ce dernier profitant allègrement des attentions de deux nonnes, de bien perverses obédiences.
L'une, depuis un "glory hole", lui lubrifie le cierge de salive inflammable et au verso, sa consoeur exerce ses talents en langues étrangères, dans le rectal confessionnal
du même obligé, elle-même généreuse 
comme Sapho, s'offrant en d'absolues dilatations aux va et viens des donnations paroissiennes.
Changeons de décor pour découvrir une charmante famille : les Paraphiles.
Donnez moi la fille :
- supra garce comme maman qui traîne avec des copines sur une échelle qui va de cokée à crackée jusqu'au dernier 
neurone lui-même peroxydé. Anorexique à ne jamais perdre la ligne, tiens il en reste un peu sur la carte gold de papa. C'est une pom-pom girl pour gladiateurs sur-médiatisés.
Donnez  moi la mère :
- maman est en bas qui fait du chocolat !
Donnez moi le p'tit gars :
- fiston fisté, par la patrouille à l'entrée.
Il participe activement à un programme de récupération de poings.
Donnez moi le père :
- parrain, despot partout, homme d'affaires et accessoirement politique. Ne citons pas de nom car tout le monde le connait, empereur des plans sociaux et
Abbé Pierre des niches fiscales.
À l'heure où je vous parle il mange ses croquettes sous la suprême autorité de "Maîtresse Cindy" dans le Darkroom.
D'où s'échappe à coup de talons métalliques ses rhétoriques gémissantes.
Petits nazis qui ignorez l'histoire mais portez l'habit,
 sachez que vos guerres éclairs
 attisent le désir des cold-waves vinylisées de Joy Division.
Au son lancinant de Hagen and again magique lyrisme saturé dans un tailleur venu d'ailleurs en caoutchouc gris
un être mi Versace mi Gaga identifiable seulement au carbone 14 semble se désespérer. 
Elle a peut être un lien de parenté avec Yoda. Elle doit avoir été une ex-cougar et peut-être même a-t-elle fait la couverture de Bizarre. Entre temps on entend jouir les modèles de David Enam et ceux de Nath Sakura.
la bourgeoise à l'expressivite horizontale converse avec un masque à gaz quadrupédique en bout de laisse, 
certainement un vestige de l'ère soviétique. 
Elle se lamente d'avoir quelques années lumières plus tôt, laissé Bond s'enfuir dans un oléoduc à vodka jusqu'en Alaska. Le pauvre 
y'avait que ça à faire.
Voici venu le moment d'Épicure, tout dépend des infirmières et du dispensaire. Une Gwendoline experte, extraite de l'oeuvre de John Willie, assistée pour l'occasion de l'iconique pin-up Betty Pages, m'éternise en examens cliniques & autres thérapies lubriques qui mettent sur orbite l'exercice des damnés érotiques.
Sous d'agonisants néons la sortie se profile. 
Une pluie traversière me sépare de l'autre rive de l'avenue. Derrière ses essuie-glaces Travis impassible me prend à bord de son yellow cab, depuis son rétro j'ai la mine d'une photo de Nan Goldin.

dimanche 12 août 2012

LEARN 2 LIE Featuring the spirit of M. Gainsbar




learn 2 lie & get connected
to the rules of the world
learn 2 to cry fake tears
over real screens
in a virtual world

come on
come on
barbwires meet fires
and coulors fly
in the pouring acid rains
like runaway trains


learn 2 lie & get connected
to the rules of the world
learn 2 cry fake tears
in a virtual world

et mec!
c'est fou
comme on peut jamais être peinard
quand d'1coup 
un pou
te prend "la tête de chou" au bar

mais je m'en fou !
du sort de marylou
aujourd'hui je vide d'accoups 
de bambou
et la c'est gainsbar (connard!)

j'peux plus picoler
sans être tricard
j'peux plus flinguer 
mes neurones en trop
au hasard 
sans qu'un bâtard 
ne vienne me sniffer

et toi petite!
toi qui t'agite
regarde vers moi

et petite & ton petit corps
luisant de vinyle
qui s'agite
regarde moi

contre leurs flash
j'te le dis cash
tu seras mon écran total
ce soir

take à look
straight in the veins
empires of vampires
lies blood & flesh
everywhere

Tabou portant




ok, je te porte le plus vif intérêt 
bien loin d'etre hermétique 
à tes ailleurs madréporiques
à tes tailleurs en plastique 
mon inclination à nourrir le désir 
de t'entreprendre
retient ma plus complète adhésion 
et arrive fort à propos
pour un coït à tergo

irrépressiblement assuré en 1ère 
instance 
d'aller droit dans le mur
culbuter sans tabou portant
du don juan de lord byron
passons aussi sec
au back door man de morrison

que j'exerce ma dextérité à perpétrer
mes réminiscences animales
dans les anales du revers 
d'un miracle exotique 
en partance pour des moiteurs chaotiques
des sortilèges et toutes les éventualités
d'aliénations éthique 
aux vertus dissolues d'un lanceur 
sur le pas de tir
qui jamais ne se désappointe 
de s'infinir dans l'impasse des
colombins
avant de s'engouffrer une énième fois
languissant place des cyprines
est-il besoin de préciser 
qu'il n'y a rien d'extatique 
dans l'obstination !
entrouvres ta seconde peau
articules tes maux

irrépressiblement assuré en 1ère 
instance
d'aller droit dans le mur
culbuter sans tabou portant
du don juan de lord byron
passons aussi sec
au back door man de morrison 

anonyme anti-héro sans étoffe 
dans l'instant de l'appret
cousu le cuir à vif de fil blanc
comme une balafre sur l'eraldique
sous les clameurs dithyrambiques
émises en demeure épique 
entre libations&petites morts
agonisent de fertiles candidats
inondants le satin du pire
des perseides de dépravation 
au son d'aphorismes bestiaux
d'un coït à tergo

irrépressiblement assuré en 1ère 
instance
d'aller droit dans le mur
culbuter sans tabou portant
du don juan de lord byron 
passons aussi sec
au back door man de morrison .

lundi 6 août 2012

Éprise sous emprise




illuminée de ses nuanciers
qui emploient leurs extrêmes
aux antipodes des teintes
connectée aux dimensions & matières
qui enfantent les codes

elle s'abandonne à l'hologramme
elle s'adonne au chaînon manquant
d'un numérique amant
she can't be saved
sex and erase
éprise sous emprise !

habitée de toutes ses scènes
coupées au montage
toutes ces règles dépeintes
aux vérités inflammables & éphémères
ou déchantent les modes

elle s'abandonne à l'hologramme
elle s'adonne au chaînon manquant
d'un numérique amant
she can't be saved
sex and erase
éprise sous emprise !

déroutée  d'illuminés sillages
qui s'accommodent des dilemmes
aux périodes enfreintes
hallucinants reflets tenus en muselière 
ou mon irrégulière acceree rode

elle s'abandonne à l'hologramme 
elle s'adonne au chaînon manquant
d'un numérique amant
she can't be saved
sex and erase
éprise sous emprise !

EX


Exogamie au sortir du narthex
Exoderme à la genèse réflexe
Ex abrupto ! Sortir de ce vortex
Exacteurs
Exactions
Ex æquo
Exanthemateuses fièvres du latex
Exhib  paralytique  fiel  du  sphex
Exhérède  du songe des perplexes
Exhumer
Excorier
Exonder
Exhaustion à anéantir le complexe
Exacerbé instinct laconique du TRex
Excavateur à profaner sous le cortex


Exile.                                          Murex
 Exode                                    Carex
    Exigu.                               Silex
       Excès                          Pyrex
          Exhale                   Solex
             Exhorte.         Rolex
             Exporté en multiplex
             Exposé vers l'apex!!
             Index.           Exocet
          Codex               Expert
        Fervex.                 Extase
     Kleenex.                     Exsude
   Scolex.                            Exquise
Demodex.                              Exclamée!