dimanche 24 juin 2012

Variations Amercuriennes




infime voile de "vif argent"
étincellant sous le licencieux hardeur
solaire à l'affût d'un coup pendable 
irradier un empire de torpeur
divagues maîtresses offertes aux
mouvements de houle
du titanesque courant neptunien
écumantes en terribles déferlantes 
étreintes dans l'assourdissant fracas 
annonciateur des rouleaux de "thot"
lesquels dissimulant des lames
aux issues cataclysmiques dont 
raffolent les sulfureuses créatures
qui sabbatent impudiques sans vergogne en succubes & incubes orgies
au plus fort de la tourmente
en de reculés brisants
au paroxysme de l'anéantissement 
baignée de plénitude lunaire
salement éclipsée par "la strix"
fondant impitoyablement 
piquant au vif
et scellant d'indélébiles sanguinolences
sur le sort du naufragé
le parasitant de l'helminthe du renoncement 
qu'un lest d'insanités entraîne inexorablement par le fond
libérant de désespérées bulles d'espoir

n'en déplaise aux éphémérides
et à leurs énigmatiques alignements
à jamais scarifiés de variations
amercuriennes 

foudroyé d'ostracisme
esseulé sur un cap déchiré 
balayé de désolation
o désinvoltures éphémères!
que la déraison métamorphose 
en tragédie hauturière 
le dandy se delabre se saborde
et s'epave telle une infamie à retardement qui disloque l'échouage 
un forfait trop loin que mutins& récifs 
font tourner court
calamiteux cerveau !
atomes en fusion à la merci des humeurs du corium perforateur 
"imitant en tout point l'imposture qui me ronge ,j'emploie mon énergie charognarde à éradiquer mes agonisants neurones en de vénéneuses&subversives accoutumances
j'elabore ma perte !"

n'en déplaise aux éphémèrides
et à leurs énigmatiques alignements
à jamais scarifiés de variations
amercuriennes

Sur le fil des réactions enchaîne




que je me délecte de mes maux
tirades & effluves bacchusiennes 
que j'epuise de l'attaque à la finale
celles qui ne souffrent d'aucun milieu
en satinées & soutenues robes rubis
fugaces extases jusqu'à la garde
que les principes de la raison suffisante consentent à laisser perler
en goutte à goutte le long du crystal 
en mémoire des pleurs sanguinolents
de l'ex vierge
l'idée maîtresse me rend hilare à la mort & prompt à braver d'insolentes 
débauches
la peur aiguise mes appétits

sur le fil des réactions enchaîne !
sur le fil des réactions enchaîne !

hurlements voix sans issue 
dedales  &impasses qui ne revoient
aucun écho à notre pathétique opacité
tant de rendez-vous manqués &
d'énergie consentie à l'emploi de notre 
disgrâce dont se repet notre bête intestine au prix d'un sacrifice aliénant 
sur l'autel de nos hantises
alors plongés au cœur de nos ténèbres 
en proie à ces fratricides cécités
serait-il salutaire de déconstruire 
l'étoffe jusqu'à notre plus simple appareil ?
extraire de cette nudité émancipée de son cocon une belle sortie

sur le fil des réactions enchaîne !
sur le fil des réactions enchaîne !

étrange architecture haubanée que
celle de l'arachnide 
immaculé soie fatale aux prévisibles
procédés 
si évidente supercherie que même 
un bourdon au comble de sa crédulité 
ne s'y laisserait pendre 
o éoliens complices courants d'air &
vents de travers avides de la moindre
abscence 
ainsi momifié de cette involontaire 
effronterie toute contorsion s'avère 
illusoire et se retordre n'anticipe que mieux le trépas 

sur le fil des réactions enchaîne !
sur le fil des réactions enchaîne !

se désamorcer de ce cordon qui relie
la perfidie des vertiges à la quiétude 
de l'ancrage 
que l'impuissance conjugue aux affres
des comptes à rebours qui égrènent en
temps sidéral "l'éternité " de l'instant 
cylindres cuivrés aux gaines&rengaines distinctement 
colorées 
parallèles destructrices dont les choix
cornéliens s'arrogent le droit d'introduire  l'indecis dans les salons
d'anubis
défilent les circonstanciels souvenus&enfouis
plus qu'une poignée d'instants
avant le pipi ou la charpie
trancher la chair synthétique
suer hésiter &boom!

sur le fil des réactions enchaîne !
sur le fil des réactions enchaîne !

samedi 16 juin 2012

Démesure





dormi une heure
croisé un rêve 
y faire une vie
à en perdre le choix

y'a t'il un monde à ma mesure?
est-il une faille une embrasure ?
des recoins des spasmes temps
à modifier les états inconscients
des babylones d'oubli 

c'est hors gravité 
que le cortège des remords
attise les diablesses du vertige
dont raffolent les funambules
du néant 

y'a t'il une sonde à mes blessures?
est-il une entaille une fêlure ?
d'etranges paliers pourvus d'emboitements
des abyss à l'unisson 
carapaces aux tourments
des zones de non dit

c'est une voix détournée 
un express hors du sérail 
une particule de vestige
une poussière qui prend son élan 

englouti de torpeur
quand s'évanouit la sève 
en somnolents infinis
qui inversent l'endroit 

y'a t'il une bombe une belle torture?
est-il un évident détail une morsure?
un domaine de crocs à s'y méprendre
un goût de fer en contagion 
qui hante à pleines dent 
la démentielle toupie 

Au devant de l'obscène




haleur retardataire des marées
aux sons antiques des lyres
qu'invoquent les esbats du délire 

tout droit sortie 
d'un monochrome noir & blanc
sous un halo enfumé 
elle se tiens

entre l'écarlate de ses lèvres 
l'immaculé clou de tombe
disperse un ruban vaporeux
si outrageusement vulgaire

sorcière thessalienne 
d'une étrange ère 
évocation satirique
d'un temps à son déclin 

vétéran des errances
précédant l'époque climatérique finale
à la succession de nos nantis matières 
l'équivoque de nos dandy manières 

au devant de l'obscene
enresillée & gainée de noires luisances
au comble de la sagacité carnassière 
me désigne du désir 

"pour jouir ta souffrance
doit m'apparaître fascinatrice!"
me lance t-elle

elle est mon entreprise
je suis son sacrifice 

au devant de l'obscène 
l'équinoxe & le solstice 
prosaïques & debauches
dans la béatitude de l'anéantissement 

d s. s m
au chevet de mes déviances
l'ancestrale wicca
dissipe ses nuées

affamé de force idéale 
je gis au milieu de l'azur
des yeux d'aradia 

INTOX LE FILM

Shadows of lost hombres




"quand le dernier arbre aura été abattu
quand la dernière rivière aura été em-
poisonnee
quand le dernier poisson aura été pêche
alors on saura que l'argent ne se mange pas"
geronimo 16/06/1829 - 07/02/1909

êtres livides
êtres avides
que lisez-vous ?
avez vous ressenti une quelconque
fierté à parquer la bravoure dans
l'enclos ?

invalidés de conscience
au point même que seule votre
immuable pâleur semble lumineuse
en uniforme bleu piqués des distinctions dorées du génocide

que lisez-vous ?
certainement une croix en bas d'un traité
invariablement une croix de rédemption
pour mes semblables humiliés
faire une croix
que l'ethylisme console le déchu guerrier

que lisez-vous ?
profonds canyons arides au même
titre que les crevasses de ma face
plus vous me fixerez
plus je vous perdrais
je suis en toute chose de la création!
je suis en toute chose de la création!

que lisez-vous ?
en toute lettre de la constitution
avec votre bannière à horizontaux
sillons de sang
et qui en son coin avez emprisonnés
les étoiles

je suis go khla yeh
 "celui qui baille " n'est pas las
je suis guuji ya
" l'astucieux " qui s'évanouit dans les reliefs

" autrefois j'allais comme le vent
maintenant je me rends
c'est tout "

"o ha le o ha le"
j'attends que les choses changent
"o ha le o ha le"
j'attends que les choses changent

Plus de mâle que de bien




à l'insatiable incertain 
d'indicibles climats
embrasant d'effroi 
la perfidie offerte
inondée de l'entre cuisse

hurlantes inassouvies
possèdees d'une ineffable 
absence de vertu
noyant le vertige
dans le délire 
et s'etendent damnées
entre les mâchoires acérées
de la tourmente d'un milliers d'ans

que "genius" pensé
en subjonctif "héros nés"
à la solde de "vassaux fantômes"
aux subjectives bordées souveraines
éternels prédateurs de "kurar"
entre les troncs carbonisés
de l'emphyseme vert
que de vaines hémorragies
vasodilatent de misérables flèchettes
caverneuses suintantes de:
"l'utopie homme"
de macao & d'autres lointains tripos

qui hasarde son membre putride
aux nez des ingénues
promises aux plus lubriques desseins
le virginal filet étroit 
en s'abandonnant aux foules
se distend en un large chenal
à la mesure des exigences
de l'estuaire 
la démesure de leurs lits
n'a d'égal que la vicissitude 
déversée en miasmes
dans des flots suppliciés

tout les sillages se voient
dissipés par les horizons
seuls les clivages entaillants
le minéral s'interrogent 
"les souvenirs croient t-il aux
revenants?"

en contre-bas 
des catins décharnées "m'aigrisse"
à tant beugler
pour ce qui ressemble à un rond
elles consolent le rut des plus
mal famés
titubantes du boutoir de l'heureux
larcin autant que des coups ignobles
de vengeresses déconvenues
l élixir semble soudain frelaté 

Terrien t'es rien !




avorton de vulcain
vénérable sculpteur de nos reliefs
grand fumeur de carbone
dans la moindre goutte de chaque bain
se tailladent inexorablement les veines
ainsi la roche se révèle sel

la matière est un miracle
le vivant reste un mystère 
verticalité végétale érectile 
cyclique & perpétuelle 

animal de rythmes & d'habitudes
homme d'intuitions & d'incertitudes
sans cesse composer & décomposer
la course à la maîtrise des peurs

o glace archiviste
que ta fonte semble pessimiste 
o vents versatiles
que tes courants sont alarmistes

petite sphère au sort de femme
éventrée de besoins & de désirs 
il faut se rassasier plus vite que la bête 
dans des mégapoles de faste & de dettes

Grand écartiste




le temps c'est des bouts d'essai
la vie est un test
ou tu trouve un rôle à ta hauteur
ou un "could have been "en déroute 
te crystalise en auto-stoppeur
mainesque ta filmographie naisse
intenses séquences exemptes de
longueurs
siècles, années, mois, semaines, jours
en à peine une poignée d'heures
je joues
j'existe 
j'embrase la piste

à présent c'est aston ou bentley 
et les filles je les teste
à hollywood je suis un winner
oscars, globes & awards anti-depresseurs
après le psy je snife de l'antidoute
et puis fuck! j'ai golf à 14h
dans mon inexistance de movie star
je traque les rides traîtresses
et je vire mon maquilleur
je joue
j'existe
j'embrase la piste

encore oublié mon ticket
les p v j'empeste
2 stations à tenir dans la hantise du contrôleur 
pour un casting sans réalisateur 
ou on te rappelle le peu que tu coûte 
shakespeare des pubs d'aspirateurs
l'intermitent broie du noir
bête de foire à la kermès 
figurant de porno amateur 
je joue 
j'existe 
j'embrase la piste

jeudi 7 juin 2012

Rocking Chair




me surplombant d'un tir de barrage
criblé de balles implosives
il me fallait endosser des aptitudes
fortement supérieures à mes états 

fuir ce paroxysme futile 
cet inouï des dramaturges
cerné de chromatismes
la pâleur du deuil des éléments

en tout héroïsme 
sommeille une désertion cachée 
un balancier 
un compas
une boussole 
une femme
peut-être les des

d'hypocrites lauriers
pour presque courtisans
bouffons baudelairiens
iconiques divertisseurs
au banquet des vénériens

en toute traîtrise 
s'enhardie la noblesse passée à l'ennemi 
une bascule 
une idée super novatrice
un sextant
une femme
peut-être les des
qu'on jete dans la cohorte sanglante
sur ordre du strianum cinglant

qu'en est-il de cette frénésie
délirante 
à l'échelle du temps les victoires
ne sont que des richesses attristées

dimanche 3 juin 2012

Sous marin




point rouge sur le sonar
impossible à identifier
serait-ce une alerte standard ?
qui vais-je devoir torpiller ?

en surface la conscience
chevauche son fidèle destroyer
elle mine mes errances
sous la pression mes cloisons
vont-elles résister

je demeure sondeur
il me faut un contact
donnez moi une connexion
que j'incline les barres de plongée
un peu plus profond

toutes les vérités
ne sont pas bonnes à fuir!
toutes les vérités
ne sont pas bonnes à fuir!

azimuter au hasard
j'ne sais plus ou ne pas aller
j'embalaste mon avatar
adrénaline je parts te chasser

penchants & tombants ont ma préférence
ainsi le hublot s'était retourné
point nemo&abyssales convergences
dans une balise à trouble fond
pour cigare égaré

je demeure sondeur
il me faut un contact
donnez moi une connexion
que j'incline les barres de plongée
un peu plus profond

toutes les vérités
ne sont pas bonnes à fuir
toutes les vérités
ne sont pas bonnes à fuir

il est des accents prémonitoires
en mal d'échos identifiés
dans l'antre de cette immersion illusoire
nulle âme n'est jamais remontée

suburbaines évidences 
labyrinthes à repenser
arraisonnent les erreurs d'existence
du frêle vaisseau sous l'horizon
à l'affût de bulles tant convoitées

je demeure sondeur
il me  faut un contact
donnez moi une connexion
que j'incline les barres de plongée
un peu plus profond

toutes les vérités
ne sont pas bonnes à fuir
toutes les vérités
ne sont pas bonnes à fuir

qu'on me donne une solution de tir!

in the navy lalalalalalala 
in the navy lalalalalalalaa 

Ex péril mental




en proie aux vociférations
qui exhortent les reclus de l'illusoire
exorcisant les parts de cache
en cachets post examens cliniques
l'inextinguible somnolence
des jours identiques
une genèse qui germe & mute
en coma des mortels

je est un autre
je ne me souviens plus de moi
rat de laboratoire dans sa roulette
de l'ex péril mental
à l'enfer du décor

à la lisière des illimitations
que l'absence de vertu à laissée choir
dans la solitude du rescapé
naufragé aux dépens 
des seuils critiques
symptomatiques immanences
du non-retour héroïque
qui aiment fouet avec le feu des sentinelles
assenant des coups de symboles
kamikazes camisole & haldol

je est un autre
je ne me souviens plus de moi
rat de laboratoire dans sa roulette
de l'ex péril mental
à l'enfer du décor

qu'en est-il de la verve des aliénations
extralucides pensées incendiaires à faire valoir
dans l'acuité des pires accès
plus vitaminée qu'orange mécanique
tel lecter immunisée contre le venin 
de la rhétorique
précédé des légions de morales intemporelles
scléroses en de mensongères
intempéries
le chaînon manquant en cas d'autopsie

je est un autre
je ne me souviens plus de moi

Qui à vérolé le chaman?




elles se devinent
bontées divines
elles dessinent des varices
et saignent le silence
en tonalités assassines
elles s'engouffrent au fond des lits
remontent les cours vident les bourses
jusqu'aux plus reculés bras morts
qu'elles égrènent de crucifix

Enfantées de l'union de la haine &
du désirs 
se nourrissants de pactes & d'allégeances
en tout point comparables
incestueuses & vicieuses
elles colportent une gangrène commune
la première se nomme peur
la seconde culpabilité
elles sont la pour prendre!

être holistique animiste
intercesseur entre les esprits 
les rythmes les cycles& les éléments
ne sens-tu rien venir?
le minéral & végétal en esclavage
en verticalité en horizontalité
on ne s'abrite plus on s'emmure
on s'armure

te suffit'il de regagner 
les phosphènes
pour t'extraire à la contagion
du tréponème simien
t'amender de ce qui est enfermé
sous l'appellation religion

elles viennent te baiser!
elles viennent te baiser!
et tu vas succomber 
à tous leurs orifices

ventres gonflées
les nefs accouchent
une fille syphilis
un garçon junky