lundi 30 avril 2012

Le Making Of de "INTOX"


Montage par Dorine CHOUFFOT,
Le Making Of de "INTOX",
un court métrage des Master 2 Audiovisuel de l'ILOI,
Ecrit et réalisé par Rémi DUCROT.

INTOX




"Intox"
Un film de Rémi DUCROT
Réalisé par les Master II Audiosuel
de l'Institut de l'Image de l'Océan Indien.

Synopsis :
"François un jeune de 17 ans s'entraine seul au parkour lorsqu'il tombe au mauvais endroit au mauvais moment, il est malgrès lui le témoin d'un meurtre maquillé par les médias. François doit alors faire face à la désinformation seul."


Avec:
Raphaëll DUCROT
Yves TOLILA
Bruce WALKER

L'arrière cour de Notre Dame



en ces lieux
se côtoient
des couples aux formats improbables
un lapin crétin
chevauchant catwoman
le joker suçé par une walkyrie
un cul de jatte
dans celui d’angelina jolie

ainsi dieu
grand créateur insidieux
m’avait fait quasimodo
et pour l’amour
quelques revues aux pages collées
et un karaoké devant un porno encrypté
ainsi je traînais
ma disgrâce
au mépris même
des pires garces tarifées

confucius trop vieux
agonise dans la pagaille
de shenzhen ou shangaï
et pour l’heure
je me rassure
dans l’indigence
d’un gin bombay
pendant que se conjuguent
verlaine et gainsbourg
brûlants au vent mauvais

l’ombrageux
tapis dans ses infirmités
allait mettre à jour
l’arrière cour d’une autre dame
pas Notre Dame
sans préavis
bien à l’abri des parvis
aux confins d’une contrée spectrale
aux variables phalliques

que diable
ça sonne faust !
à la porte des trafiquants d’âme
venus te refaire le portrait
au point de ne plus vouloir
te voir en peinture

entre 4 planches
qui ne peuvent t’encadrer
un miroir qui s’est figé
pas friable
s’étonne dorian gray

Jeté à la gueule du jour



pas jugé
mais bien parti
nous étions posés
sur une page de rêve
d’un manuscrit ensoleillé
on avait gagné la guerre
et défait les pirates
des côtes lézardeuses de l’utopie

soudain un champignon nucléaire
s’est érigé pour déchirer l’horizon
j’ai asséné un coup de réveil
et me suis jeté
dans la gueule du jour !

détonateurs qui se déclinent en « ines »
et la surface m’a gagné
j’ai endossé mon habit sombre
et dans les sillages
des chasseurs d’honoraires
j’ai été aspiré

encore combien de stations
de marches d’escalier
de codes et de petits boutons
pour l’étage ou je suis assigné

cravate mal ajustée
rasage compromettant
qui me fait remarquer
la secrétaire typée joconde
depuis les pixels
de la virtuelle image
jamais cernée par les décalages horaires
bien que mondialement diffusée

à la gloire de nos pères
la tête dans le guidon
des combats de naguère
qui nous ont conduit
à devenir des fourmis étincelles
jetés à la gueule du jour

jeudi 12 avril 2012

Vautour de nous


des bas plafonds
singulièrement inquiétants
l’envergure s’est dérobée à nous
mais au fond
çà reste planant
j’agonise et j’ironise
vautour de nous
a l’évidence
on est dans le rouge

marche à ciel couvert
trébucher sur tous ces spectres déployés
surplombant
nos ombres en nombre

certains diront
que l’est dans l’air du temps
les augures ont creusé leurs trous
a quoi bon
partout c’est bean
j’agonise et j’ironise
vautour de nous
a l’évidence
on est dans le rouge

plus rien ne nous tempère
dans l’incandescence de nos climats désespérés
surplombant
nos ombres en nombre

plus un rond
les intégristes du bénitier pointeront satan
l’objet de controverses déchaîne les gourous
et à l’unisson
tout est payant
j’agonise et j’ironise
vautour de nous
a l’évidence
on est dans le rouge

a peu près tout nous indiffère
fuite en avant et pulsions tarifées
surplombant
nos ombres en nombre

plus d’horizon
la dernière ligne s’est évaporé au levant
l’angle d’incidence a eu raison de notre caillou
pas d’exception
tout retourne au néant

À l'article de l'amour


faut retarder
la date butoir chronologique
flouer les délais péremptoires
de nos codes barre de présentoirs
s’attirer les foudres
au comble des périssables biologiques
tourne les pages des vues et revues de salle d’attente
et puis rejeter dans le vivre d’un sujet
que tant de précipitations alimentent

c’est le noble art mathématique, la diagonale qui émet les gants sur les ondes de choc
crochets, directs, parenthèses, uppercuts dans les discordes
et se payer un round de plus dans cette analyse factorielle
pour catégories décalées
et enfin être sonné
pile ou face contre terre
a l’article de l’amour
gueule à l’envers, garde haute et tonnerre
chaque souffle est appelé à expirer

s’épier, se taire,
au hasard de parloirs épisodiques
ecroué pour des méfaits prémonitoires
quand les pleins phares éclairent des idées noires
sans espérer se dissoudre
en réduction de peine épidémique
regagne ta cage d’imprévu captive qui s’aimante
et magnétise une pilule pour plus d’effets
quand ton excitation serpente

c’est le noble art mathématique, la diagonale qui émet les gants sur les ondes de choc
crochets, directs, parenthèses, uppercuts dans les discordes
et se payer un round de plus dans cette analyse factorielle
pour catégories décalées
et enfin être sonné
pile ou face contre terre
a l’article de l’amour
gueule à l’envers, garde haute et tonnerre
chaque souffle est appelé à expirer

l’éternité est-elle dépositaire
d’un adn, une identité génétique ?
un coup d’essai électrocutoir
qui met le feu aux poudres
d’hypertrophiables symboliques
qui détournent l’envol d’un mirage en dilettante
d’illusion à réaction enchaîne les g
et crève les plafonds de combustions délirantes

c’est le noble art mathématique, la diagonale qui émet les gants sur les ondes de choc
crochets, directs, parenthèses, uppercuts dans les discordes
et se payer un round de plus dans cette analyse factorielle
pour catégories décalées
et enfin être sonné
pile ou face contre terre
a l’article de l’amour
gueule à l’envers, garde haute et tonnerre
chaque souffle est appelé à expirer

mardi 3 avril 2012

John Wesley Hardin


qui vit derrière la gâchette
périt souvent devant le canon
y compris pour un verre de bourbon
légende de l’ouest
je porte en moi
tous les stigmates de la honte
et pour dire-et pour tout dire
je ne tiens aucun livre de compte
l’article 44 ou 45
c’est peut être mon bilan
c’est surtout mon calibre

longue vie au sud
je suis john wesley hardin
fort possible que je sois le dernier vivant
que tu croises
avant l’au delà

et puis comme je vais te buter
d’anonyme tu vas accéder
à la célébrité

on a dit que j’avais descendu
des hommes ensommeillés
ça sonne faux
mais un jour un gars a ronflé faux
maintenant il dort dans l’éternité loyale
là haut

longue vie au sud
je suis john wesley hardin
fort possible que je sois le dernier vivant
que tu croises
avant l’au delà

fais gaffe à ton jeu
dedans y’a l’as que je veux
si tu ne l’abats pas
gare à mon feu
par le trou que je vais y faire
tu ne verras que moi

longue vie au sud
je suis john wesley hardin
fort possible que je sois le dernier vivant
que tu croises
avant l’au delà

si souvent des 2 côtés de la loi
inscrit ou à l’ombre des barreaux
d’abilène ou el paso
légende de l’ouest
je porte en moi
tous les stigmates de la honte

et pour tout dire
je ne tiens aucun livre de compte
l’article 44 ou 45
c’est peut être mon bilan
c’est surtout mon calibre

Bull dogghme



l’oubli déferle
après l’ailleurs
un rendez-vous manqué
un vent contraire
un contre courant
à bon entendeur

à juste titre
là ou le bas blesse
muselière et laisse
se lézarder
le bull dogghme

aucunes prières
ne résonne
sur l’autel
du désespoir de cause
quand on sait
a quels seins
s’avouer

sorry
i’am absolute sinner
don’t worry
i’ll be gone
in the mist of winter

illustre pitre
au séant confesse (océan qu’on fesse)
tes bandoulières de diablesses
a enguirlander
le bull dogghme

lacunes meurtrières
me consomment
et celles
déchaînées de maisons closes
que je paie
jusqu’au petit matin
me vider

baby
i’am an absolute sinner
get me horny
i’ll come
before the time u suffer

l’oubli défère
après l’ailleurs
un rendez-vous manqué
un vent contraire
un contre courant
à bon entendeur.

Industrie audio alimentaire



comme personne
ne sait plus
quoi vouloir
sous l’égide
d’un mode opératoire
à base
de frappes chirurgicales
des copyrights
manufacturés

sa sonne et déraisonne
en images et en ondes
comme un aveu d’impuissance
un CNRS pour blonde
pesticide
répandu sur le chant
de disparus microsillons
en station
et enchaîne
telle est l’industrie
audio alimentaire
audio alimentaire

le jetable c’est durable
qu’on se le tienne
pour dit
si t’as le format
on te vendra
star de promo

faut qu’on consomme
s’inonder d’abus
noyer la mémoire
de livide
et des codes transmigratoires
des cases
a remplir le canal
sous les suns lights
des artificiers

sa sonne et déraisonne
en images et en ondes
comme un aveu d’impuissance
un CNRS pour blonde
pesticule
répandu sur le chant
de disparus microsillons
en station
et enchaîne
telle est l’industrie
audio alimentaire
audio alimentaire

le jetable
c’est durable
moins mal
plus seul
succomber
a n’importe quoi
s’extasier
devant
une boite de coca.

Toi émoi


emprunterait-elle la passerelle
ce fil de soie qui dépasse ses bas
pour que l’espace et le temps
nous conjuguent à ce qu’elle voudra
viendrait-elle dans le vortex
de l’autre côté de ma folie
où l’ombre des ombres est une deuxième peau
noire brillante et lisse

se fondrait-il dans l’aquarelle
et il un endroit sur sa toile où il n’est pas
pour que mes transparentes
mes courants le retienne
devinerait-il dans mes plus profonds silences
l’annonce de mes couleurs
en arrière plan derrière la pudeur et les profusions
la vague démentielle s’immisce

monterait-elle à l’échafaud
cent marches perdre la tête
du tranchant à l’âme
et renaître enfin mille fois
dans les courbures qu’elle dessine
loin des séries bidons aux dominantes uniques
la 10ème saison est peinte
sur une porte de prison
avec les barreaux qu’elle dévisse

libérerait-il le cheval de l’enclos
me laisserait-il m’enfuir de moi-même
sans mord ni reine
libre de tout souple et légère
quoiqu’il advienne
sans dieu ni roi t’inscrire parfois
sous le pinceau des mes humeurs
si tu m’inspire à l’occasion
d’un trait rouge je te tisse

me suivrait-elle à la dérobée
dans des facettes brutes au éclats extrêmes
pour jouer au bouton rouge
et à la fusée lustrée
ou ce gigolo s’intimide devant la prostituée
serait-ce une simple peur, panique
sur fond de frein moteur complice

descendrait il dans l’arène
se livrer nu à feu et à gang
sous la pointe des crocs
et de la plume qui coule de l’encre de ses veines
antique libertin fruit des coups
et d’une divine païenne
que j’aspergerais en fresques diluviennes
entre les gorgones
et les sirènes qui s’y glissent.