dimanche 25 mars 2012

Lévite




longs couloirs aux appétits sans fin
en l’absence de toute gravité
je surprends une pièce en plein vol
pas de quoi en faire un drame !
que je m’épile
que je m’efface
au grés des scènes et des actes
a la retombée du rideau
elle reste frappée
du désir sous son meilleur profil

lévite / lévite

en ces heures préchauffées
d’agonie artique
de tire la peau de l’ours et me disloque les pôles
cétacé comme un dossier sans sirène d’alarme !
et je m’enfile
un sky sans glace
vu d’en haut on mesure mieux les impacts
de la remontée du niveau
je m’en sers un noyé
de désir sous son meilleur profil

lévite / lévite

foudroyé au cours d’un problème de taille
de ses extrémités lazurées
ces galbes ne souffrent d’aucun bémol
a peine un détail madame !
côté pile
côté face
mouvement de houle à l’entracte
je me retrouve nez à nez
avec le désir sous son meilleur profil

lévite / lévite

fini de jouer, quittons la calotte et le verni
sous l’écorce y’a la veine
artères bouchées à la sortie des systoles
j’empreinte une durite pour sortir du vacarme !
et je t’enfile
dans l’impasse
bon sang que j’évite la débâcle
je me sens tout dilaté
dans le désir sous son meilleur profil

lévite / lévite

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